La salle Wa Kamissoko du centre internationale des conférences de Bamako a servi de cadre, Samedi 11 février dernier à la conférence de presse (hakilijaka Bo) organisée par les militants et sympathisants de la CARE.
La cérémonie était présidée par le président du parti, Cheick Bougadary Traoré principal conférencier, entouré du vice président, Daouda Gatta, du secrétaire général, Bréhima Traoré, du secrétaire général de la convergence des jeunes pour le renouveau(COJERE), Cheick Mohamed Kamissoko entre autres.
Dans son exposé, le président de la CARE dira qu’après 50 ans d’indépendance et 20 ans de démocratie, le Mali peine à asseoir un développement harmonieux. Pour lui, la démocratie a été purement et simplement confisquée par une certaine classe politique de notre société. Aussi ajoute-t-il ces vingt (20) ans de démocratie ont consigné les maliens à la survie et ont contribué à la disparition de nos repères ; à l’affaiblissement de la sécurité de l’Etat et à l’épanouissement des actes des corruptions entre autres.
C’est pourquoi, aux dires du conférencier, « le Mali ne saurait se construire sans le respect de nos valeurs sociétale et religieuses ».
Le secrétaire général de la Convergence des jeunes pour le renouveau(COJERE), Cheick Mohamed Kamissoko dira que l’objectif est d’explorer ensemble de nouvelles avenues pour une économie solidaire et démocratique, réinventer une économie qui sera au service de la société.
Le projet de société de la CARE proposé aux maliens selon son président est fondé sur ce que la nation malienne possède de plus sacré comme constante en termes de valeurs, en l’occurrence l’homme malien. C’est pour cela, souligne-t-il, que « nous voulons créer des conditions favorables à l’éclosion du génie créateur de notre pays ».
Son projet de société dénommé « Mali Sambalanion », a souscrit au renforcement d’un système scolaire non politisé, fondé sur la recherche, au développement d’une politique d’emplois qualifiés entre autres.
Parlant de l’élection de 2012, le président dira que son parti ne boycottera pas avant de rappeler que notre pays se trouve dans un tournant décisif de son histoire et de préciser que les prochaines consultations seront l’occasion pour le peuple de choisir le véritable candidat dans un climat de liberté et d’unité.
Le problème du Nord a été débattu, c’est un problème épisodique et endémique selon Boukadary.
Lassa