Cette Convention a vu le jour au lendemain du coup de force des jeunes subalternes de l’armée nationale. Il s’agissait, pour ses initiateurs, de se retrouver ensemble pour mettre le pays sur les rails avant qu’il ne soit trop tard. Ils ont rencontré les hommes de média au Centre international de conférence de Bamako. C’était dans l’après midi de mercredi 28 mars.
Ce regroupement, d’Associations et organisations de la société civile et de partis politiques, a été lancé pour chercher une sortie de crise, suite au coup d’état du 22 mars 2012. On notait autour de la table, le président du Cnid, Me Mountaga Tall, celui du parti Yéléma, Moussa Mara, de Cds, Blaise Sangaré et du Pacp, Niankoro Yéah Samaké. Lors de cette rencontre, il y avait également les présidents de toutes les associations affiliées à cette convention.
D’entrée de jeu, le président du parti Yéléma, Moussa Mara, fera savoir que le coup d’état consommé, les positions sont de plus en plus divergentes au Mali. En effet, pendant qu’une partie de la population approuve le coup de force orchestré par le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses compagnons d’armes, une autre frange désavoue les putschistes jugeant que leur acte constitue un frein au processus démocratique du Mali. C’est pourquoi, Selon lui, un regroupement des forces vives a été porté sur les fonts baptismaux avec pour objectif de concilier les positions en vue d’une sortie de crise.
« Il faut sortir notre pays de l’ornière, se fixer et aller au-delà des clivages pour envisager une solution constructive», a laissé entendre Moussa Mara, président du parti « Yelema », avant d’en appeler au sursaut des Maliens. « Que la voie silencieuse majoritaire des Maliens s’impose enfin » s’est-il écrié en terminant son intervention.
Prenant la parole, le président du Cnid, Me Mountaga Tall, dira que le coup est consommé et il est du devoir de tous les fils du pays de se retrouver pour ramener la paix. Il reconnaît que le coup d’Etat perpétré par les soldats est anti démocratique et anti constitutionnel. Selon lui, plus que jamais, des voies et moyens doivent être trouvés face à l’effritement du pouvoir d’achat, l’école, le problème du nord, la crise alimentaire…
Pour Mamadou Blaise Sangaré, président du parti Convention sociale démocrate (Cds), le push militaire a engendré deux positions extrêmes qu’il faut absolument concilier et éviter au Mali un bain de sang. Sans se prononcer pour le moment sur les priorités de l’heure, à savoir, la junte, les élections et la crise du nord, ce regroupement entend très prochainement faire un communiqué précisant ses positions sur ces différentes préoccupations.
Destin GNIMADI
REBELLION AU NORD MALI : LA MAIN DE LA FRANCE
Chers Soeurs, Frères et Ami(e)s! On a toujours soupçonné une main cachée de la France derrière cette rébellion au nord du Mali , Niger , Burkina.
Pour en faire la preuve, lisez cet article de Ag Seda.
Le deal France – MNLA (Mouvement Nationale de Libération de l’Azawad)
Un véritable complot est tramé entre la France et le MNLA contre le Gouvernement et le Peuple du Mali.
En effet, d’une part mécontent du soit disant laxisme d’ATT face aux enlèvements de ses ressortissants par l’AQMI, et d’autre part voyant l’intention du gouvernement du Mali d’écarter les sociétés françaises dans l’attribution du marché d’exploitation de ses futures ressources pétrolières et minières au Nord Mali, la France a délibérément chercher à faire un deal avec la rébellion touareg en vue de déstabiliser le régime d’ATT et d’inciter les Touareg à réclamer l’Independence sinon l’autonomie de leur zone (Azawad).
Le deal convient que la France s’engage à soutenir financièrement, diplomatiquement et stratégiquement les séparatistes jusqu’au bout (c’est-à-dire jusqu’à l’atteinte de leur objectif). En contrepartie, les séparatistes devront s’engager à éradiquer l’AQMI du Nord du Mali et aussi à confier aux sociétés françaises l’exploitation du pétrole et de l’uranium.
Le scénario tracé est le suivant:
Les rebelles devront se soulever et attaquer les camps militaires du grand Nord (Aguelock et Kidal) en vue de libérer le septentrion malien. La France pourra alors les ravitailler en armements, carburants et autres via l’aéroport de Tessalit. Ils devront continuer la progression vers l’Est en annexant GAO et TOMBOUCTOU. Une fois Tombouctou tombée, l’objectif serait en partie atteint. La France de son côté garantira la légitimité et la protection des rebelles en empêchant la CEDEAO d’intervenir militairement. Pour ce faire elle devra anticiper en convoquant une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU (ce qui masquera son soutien aux séparatistes) pour demander un arrêt d’hostilité aux belligérants et afin que soit privilégié le dialogue.
Dans le plan, il est prévu que le MNLA proclame la fin des opérations militaires dans les heures qui suivront la déclaration de l’ONU. Alors, la CEDEAO qui ne peut agir sans l’aide et l’aval de l’ONU sera contrainte de renoncer aux interventions militaires contre les rebelles. Aussi de par leur déclaration anticiper de cesser le feu, les rebelles parviendront à vaincre la confiance de la communauté internationale. Ainsi, ils réclameront leur autonomie territoriale afin de finaliser le deal conclu. Dans le deal, il a été recommandé au porte-parole de MNLA Moussa Ag ATTAHER (logé, escorté et protégé par la France), que pour qu’on ne soupçonne pas la France de jouer un double jeu, il ne devra citer la France qu’en dernier ressort dans son appel envers les communautés Internationales. C’est pourquoi, il citera chaque fois, les Nations Unis, les USA et ensuite la France. Voyez cette recette facile ! Qui aurait cru qu’une telle attitude, qu’un tel complot proviendrait de la France ? C’est regrettable, c’est pitoyable et c’est indigne de la part d’une soit disant Puissance ! Ces moyens ignobles et indécents déshonorent la France. C’est une violation grave du traité colonial qui lie le Mali à la France. Est-ce que les citoyens maliens ont besoin de répondre à une erreur de laxisme de leur premier dirigeant ? Dans tous les cas c’est un signal fort à l’endroit de tous les autres pays colonisés par la France, pour qu’ils sachent que la France n’a pas d’amis mais des intérêts et qu’elle est prête à vendre son honneur pour sauvegarder ses intérêts.
En fourbissant ce complot, les instigateurs ont ignoré le patriotisme malien bâti sur des liens sociaux multiséculaires par des hommes et des femmes dignes et résolus : rien de fera du Mali un Azawad imaginaire !
Nous pensions que la France pouvait avoir de moyens plus légaux pour contraindre un gouvernement laxiste que de déclencher une guerre de division territoriale et de conflit ethnique. Elle sera comptable de tout ce qui adviendra. Elle devra savoir qu’elle est passible de poursuite pénale, de crime de guerre en ayant provoqué l’invasion du territoire malien par les rebelles venant de Libye avec des armements lourds.
L’objectif de la présente pétition est d’éclater au grand jour le complot tramé par la France et le MNLA contre le gouvernement du Mali.
Il est urgent que le Gouvernement du Mali saisisse la cours pénale international pour demander réparation à la France pour complot contre son intégrité territoriale et aussi à l’OTAN pour son responsabilité à la crise en aval de la guerre de Libye. Nous avons dénoncé le fait il reste aux autorités institutionnelles de notre Etat à poursuivre le combat en saisissant qui de droit.
Maliens, maliennes ! Demeurons unis, n’offensons pas les ressortissants français vivant chez nous car ils ne sont pas comptables des erreurs de leur pays.
Mais haïssons la France et sabotons toutes ses coopérations. Haïssons Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et leur gouvernement voyou. Levons-nous pour réclamer le droit de réparation. Demandons l’aide des USA, de la Chine et de la Russie et sollicitons l’arrêt de leur participation passive à ce deal.
Tout sauf la France et Tous contre la France et ses acolytes apatrides.
Envoyer ce message à tous les Maliens et à tous les Africains pour qu’il sache le dessous et le non-dit de la guerre au Mali
Mercredi 21 Mars 2012 par la Coalition Malienne pour l’Unité Territoriale (CMUT):
Suivez le déroulement des choses et vous donnerez raison à ceux qui l’ont écrit.
D’autres révélations plus intrigantes sont en cours.
« L’union sacrée pour la libération du Nord est la thérapie qui, avec l’ensemble de toutes les forces vives, sans distinction d’âge, de race et d’appartenance politique, permettra de relever le défi qui se pose à toute la nation malienne».
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