Convention du parti des héritiers d’ATT ce week-end : Qui d’Amadou A. Diallo ou de Mohamed Dibassy va prendre les rênes du PDES?

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Amadou Abdoulaye Diallo
Amadou Abdoulaye Diallo

Parmi les grands enjeux de cette 2ème convention du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), on cite le renouvellement du bureau de la formation politique des héritiers du président Amadou Toumani Touré. Ce renouvellement est d’autant plus important que l’actuel leader, l’ancien ministre Ahmed Diané Séméga propose de prendre du recul en devenant président d’honneur. Ce qui a ouvert la voie de la présidence du parti à deux cadres : l’ex-ministre Amadou Abdoulaye Diallo et l’inspecteur des impôts de classe exceptionnelle Mohamed Dibassy.

De sources bien informées, le président du bureau sortant, l’ancien ministre des Mines sous ATT, Ahmed Diané Séméga est rentré de Dakar hier, jeudi 30 octobre en vue de prendre part à la convention du PDES. Il a eu quelques rencontres informelles avec certains de ses amis politiques à l’Hôtel Radisson. Histoire de les préparer à accepter son retrait de la scène politique avec sa volonté ferme d’observer un… “repli tactique“. Quand bien même, il n’est pas sous le coup du poids de l’âge (dans la cinquantaine), Ahmed Diané Séméga a, depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012, le centre de gravité de ses activités, dans le domaine minier, à Dakar. Ce qui ne peut lui laisser le temps de mener ses activités politiques sur les bords du Djoliba. C’est pourquoi, affirme un ancien ministre cadre du parti, il veut céder le poste de président du parti et devenir un président d’honneur.

Ces assises de la renaissance du PDES s’ouvrent donc demain au CICB et seront closes dimanche avec à la clé le renouvellement du bureau du parti, la relecture de ses textes. Au titre du renouvellement, il est question d’élire un membre du comité directeur national (CDN) à qui Séméga remettra le flambeau symbolisant l’héritage du président Amadou Toumani Touré. Il sera aussi question de remembrer le CDN suite aux démissions et découragements dans les rangs de l’ancien parti présidentiel.

Ainsi, pour prendre la relève d’Ahmed Diané Séméga, deux personnalités seraient en compétition : Amadou Abdoulaye Diallo et Mohamed Dibassy. Selon nos investigations, il semble que le second est favori car il jouit d’une expérience politique de longue date, alors que le premier cité serait un novice en politique.

En effet, Mohamed Dibassy, actuellement secrétaire politique du parti, a été membre actif de la renaissance de l’US-RDA, dont il a été un élément influent du bureau politique national. Ce juriste d’affaires doublé de la casquette d’inspecteur des impôts de classe exceptionnelle, qui a évolué pendant longtemps dans les services des domaines et du cadastre, jouit d’une assise populaire et a, selon certaines sources, la plupart des coordinations du parti acquises à sa cause. M. Dibassy a été l’un des artisans majeurs de l’implantation du PDES dans le district de Bamako et dans le Mali profond. On le dit très engagé pour la réhabilitation du président Amadou Toumani Touré et dans les rangs de l’opposition républicaine.

De l’autre côté, Amadou Abdoulaye Diallo est réputé intelligent; mais certains cadres du parti lui reprochent de s’être rapproché un moment de la junte qui a fait le coup d’Etat avant de faire volte-face pour rejoindre les rangs du front anti-putsch. Cet économiste, ancien ministre du Commerce et de l’Industrie, actuellement vice-président du parti, peine à mobiliser des militants derrière lui. “Il est plus l’intellectuel, le consultant pour monter des dossiers et des projets qu’un politique à même de diriger notre parti “, nous a confié un ancien ministre. C’est donc les délégués à cette 2ème convention du PDES qui vont trancher entre Mohamed Dibassy et Amadou Abdoulaye Diallo.

Par ailleurs, la convention du PDES va se pencher sur la relecture des textes du parti avant de réaffirmer son positionnement dans l’opposition. Parmi les résolutions qui seront adoptées à la fin des travaux, certaines vont réclamer l’abandon de toute idée de poursuite contre le président Amadou Toumani Touré. D’autres vont plaider pour que le pouvoir prenne des dispositions favorisant le retour d’ATT (réfugié dans la capitale sénégalaise depuis le putsch du 22 mars 2012) au bercail pour sa participation au processus de réconciliation.

Bruno D SEGBEDJI

 

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Le PDES est la honte du Mali et de l’Afrique toute entière; des voleurs, des menteurs, des tricheurs et des corrompus. Les éhontés du Mali et de l’Afrique. Qu’Allah les maudissent à tout jamais pour le bonheur du peuple maliens. C’est des apatrides qui croyaient que le Mali ne les appartenait pas.

  2. PDES cet un parti voleur corrompu L’injutice on a tout vu en 2012 foute nous la paix PDES incapable de diriger le pays !!! …

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