L’alliance politique et sociale des candidats à l’élection présidentielle du 29 juillet, dénommée ‘’Convention des Bâtisseurs’’ a pris corps le vendredi 8 juin à travers une cérémonie de signature de sa Charte par ses responsables, suivie d’une conférence de presse à la Maison de la Presse. Le but de cette convention selon ses initiateurs est de protéger le Mali, d’apporter des vraies réponses aux problèmes d’ordre économique, politique, sécuritaire, social et culturel. Cette cérémonie a vu la présence de tous les candidats ou de leurs représentants et du facilitateur Boubacar Doucouré.
Cette nouvelle alliance politique et sociale ‘’ Convention des Bâtisseurs’’, est un jeune regroupement des candidats déclarés à la course du 29 juillet pour la magistrature suprême du pays, à savoir Housseni Amion Guido (CODEM PUR), Me Mountaga Tall (UMA), Modibo Sidibé (NPP), Hamadoun Touré (Alliance Kayira), Moussa Mara (YELEMA), Clément Dembélé (CPC Maliko), et Moussa Sinko Coulibaly (plateforme pour le changement).
A tour de rôle au pupitre, tous les candidats de la ‘’Convention des Bâtisseurs’’ ont exprimé leurs entière adhésion et leur motivation à ce nouveau regroupement politique et social créé pour l’alternance et le changement dans notre pays.
Prenant la parole, Me Mountaga Tall de l’UMA, dira que ces candidats de la ‘’Convention des Bâtisseurs’’ viennent d’horizons divers et ont des parcours différents, mais ont comme dénominateur commun, le Mali qu’ils veulent servir. Raison de leur union pour prendre des décisions majeures, importantes, a-t-il fait savoir. « Nous avons décidé de nous rassembler, pour rendre possible et inéluctable l’alternance et le changement au Mali » a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’après le rassemblement ils ont décidé de renoncer à leurs ambitions et leurs candidatures respectives pour faire gagner le Mali d’abord, d’où la mutualisation des ressources, humaines, financières et matérielles. Pour lui l’annonce de leur regroupement à susciter de l’espoir pour un Mali meilleur. « Nous dévons faire tout, pour que cet espoir soit demain une réalité » a dit Me Tall.
Quant à Modibo Sidibé de NPP, il dira qu’il a été toujours dit qu’ils se rassemblent : les républicains, les patriotes, les démocrates. Cela pour aider le Mali à redresser la tête, pour l’aider à se reconstruire et à se rebâtir.
Pour le porte étendard de la plateforme pour le changement, Gal Moussa Sinko Coulibaly, le changement est inéluctable, et que la victoire est sûre et certaine. Pour ce faire, il dira qu’il n’y a pas deux choix, le seul choix est de travailler dur, remporter les élections, transformer le Mali et en faire un pays de prospérité, de paix et de stabilité.
La Charte de la Convention !
Dans une charte lue par Pr Clément Dembélé porte-parole. Tous les candidats au sein de la ‘’Convention des Bâtisseurs’’ se sont engagés à mutualiser les efforts humains, matériels et logistiques, avant, pendant et après les élections, pour la transparence et le bon déroulement des élections. Que chaque candidat ainsi que ses représentants défendent les intérêts de tous les candidats pendant le processus électoral. Pour ce faire, il a été dégagé trois cas de figure.
Le premier cas de figure est que l’ensemble des candidats signataires de la Convention se forcent à obtenir une candidature unique ou un nombre restreint de candidats à l’élection présidentielle. Au sein de la ‘’ Convention des Bâtisseurs’’, le candidat qui franchit le premier tour de l’élection présidentielle sera soutenu et accompagné par l’ensemble des signataires du protocole. Le candidat en cas de victoire à l’issue des élections s’engage expressément à tenir compte des points clés contenus dans le programme des autres candidats.
Le deuxième cas de figure relève du fait que si deux des candidats du protocole se retrouvent au second tour de l’élection présidentielle, chaque membre de la convention votera librement pour le candidat de son choix, afin de préserver l’unité et l’impartialité de la convention.
Et le troisième cas de figure dispose que si aucun signataire de la convention n’est présent au second tour de la présidentielle, une décision engageant l’ensemble des candidats sera prise par consensus et à défaut à la majorité des membres.
Par Jean Joseph Konaté