Le stade Mamadou Konaté a servi de cadre le samedi 7 juillet 2012 à la tenue d’un contre sommet à celui de la Cédéao d’Ouagadougou. Il était organisé par la Copam et plusieurs autres organisations de la place, lesquels ont refusé de se rendre à Ouaga et qui s’opposent à la formation d’un gouvernement inclusif à seulement deux mois après sa formation.
La Copam et ses amis de plus d’une vingtaine d’organisations (IBK-Mali 2012, l’Association des personnes âgées, ARD, Yérèwolo-Ton, Haut conseil islamique, RPM, “Yélema”, etc), s’étaient réunis le samedi dernier au stade Mamadou Konaté pour dénoncer le mini-sommet qui s’est tenu à Ouaga. Au cours duquel a été débattue la formation d’un gouvernement inclusif et les dispositions à prendre dans la lutte contre les bandits armés au nord.
Des notions que les leaders de cette coalition, dirigée par le président de la Copam, Hamadoun Amion Guindo, ont dénoncées. Il faut savoir que ces derniers ont décliné l’invitation des autorités de la Cédéao et s’entendaient que le FDR les imitent mais qui s’est rendu finalement à cette rencontre, a déploré M. Guindo. Ils ont souhaité une résolution de la crise à la malienne et au Mali et non de se rendre dans un autre pays comme la rencontre d’Ouaga-I dont il a déploré le résultat.
Le président de la Copam renvoie la division des Maliens, aujourd’hui, à la seule faute de la Cédéao qui, par ses manœuvres, dira-t-il, a abouti à la formation de deux camps, le camp des anti-putsch et celui de pro-putsch. Il a exclu la mise à l’écart de la CNRDRE dans le processus de la transition.
Le président de la Copam ne veut pas entendre parler de la proposition de gouvernement inclusif de la Cédéao qui, pour lui est très tôt. Pour un gouvernement qui est à son deuxième mois seulement, il a souhaité qu’on donne encore le temps. Pour parer la rencontre Ouaga-II, la Copam avait souhaité élaborer un cahier de charges avec le FDR et toutes les autres organisations du pays, a dit M. Guindo. Il a dit rêver d’”un Mali nouveau, où il ferait bon vivre” et pour ce faire, il a réclamé un cadre de concertation qui va réunir toutes les sensibilités maliennes autour d’une table ronde pour décider “la destinée du Mali”.
La Copam et ses compagnons prévoient pour la deuxième fois une convention ou concertation les 14, 15 et 16 juillet prochains au Palais de la culture Amadou Hampaté Bah pour une sortie de crise. Un avis partagé par les présidents de l’ARD, Younouss Hamèye Dicko, du MP-22, Pr. Rokia Sanogo, du Yéréwolo-Ton, Boubacar Boré et de l’Association des personnes âgées, Mama Timbely.
Il faut rappeler que la plupart des leaders de cette coalition de refus d’Ouaga-II ne se sont pas rendu à ce meeting. Il s’agit d’Ibrahim Boubacar Kéita, Moussa Mara, Mahmoud Dicko etc.
Ousmane Daou
CE gard est un vrais poison un arriviste qui séme le vrais desoedre dans notre pays il lérite vraiment la prison,pour avoir été trempé jusqu’au bout de ses orteilles que l’enfer vous tende la main mon chér.
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