A quelques encablures des communales de Novembre, les recours judiciaires n’en finissent pas. La palme des plaintes sur fond de tentatives d’élimination des listes est détenu par le parti présidentiel, qui met du coup à mal la bonne convivialité au sein de la CMP.
Plusieurs listes ont été attaquées par le RPM, une formation qui sort fraîchement de son congrès ordinaire. On comprend aisément que les plaintes sont motivées par une obligation de résultats du côté des Tisserands aux prochaines municipalités, à commencer par leur secrétaire général devenu président, Bokary Treta. L’affaire de la liste Adema en commune II a pris une tournure telle que les abeilles ont commencé à bourdonner plus fortement que d’habitude. Des menaces de divorce ont même été proférées pendant que l’impartialité du juge en charge de l’affaire est fortement remise en cause. Même l’Asma de Boubèye Maiga, qui parle de devoir moral de réélire IBK, n’a pas été épargné. Sa liste dans la même commune, ayant pour candidat l’artiste Yeli Fuzo, a fait l’objet d’une attaque à la règle par le RPM, qui a fini par être débouté sur ce cas précis.
Ces coups bas du RPM en direction des alliés, destinés à ouvrir un boulevard pour rafler gros, risquent de créer d’énormes fractures au sein de la Coalition de la Majoritaire Présidentielle qui gère déjà si péniblement ses défections et deux oppositions sur le dos : l’un dite républicaine et l’autre modérée.
La Rédaction