Dans la déclaration politique du groupe parlementaire RPM, lue par le député Seydou Dembélé élu à Ségou, les 70 députés du parti majoritaire se sont dissociés des politiques conduites jusque-là pour résoudre la crise du nord-Mali. ” Il ne s’agira plus de signer des accords de paix pour répondre à un problème circonstanciel, ni de mener des politiques de la petite semaine en créant ça et là des projets de développement budgétivores et improductifs… “, a-t-il souligné. En revanche, il propose une «décentralisation poussée, responsable et approfondie».
Après le cafouillage autour d’une éventuelle poursuite du président Amadou Toumani Touré par les plus hautes autorités, c’est le tour du parti majoritaire à l’Assemblée nationale, le Rassemblement pour le Mali (RPM) de faire le procès du précédent régime pour sa gestion du dossier du septentrion.
En effet, à la faveur de la constitution des groupes parlementaires, le vendredi 7 février à l’Hémicycle, le RPM a mis à profit son intervention par le biais du député de Ségou, Seydou Dembélé, pour dresser son réquisitoire. “Le groupe parlementaire RPM accompagnera toutes les actions de stabilisation des régions nord du pays. Il ne s’agira plus de signer des accords de paix pour répondre à un problème circonstanciel, ni de mener des politiques de la petite semaine en créant ça et là des projets de développement budgétivores et improductifs déformant au passage les élites locales par le gaspillage de deniers publics, ni de mener des actions sans lendemain en jetant quelques fusils aux flammes”, a-t-il indiqué. Pour le président du groupe parlementaire du parti du tisserand, il s’agira ” de gérer le destin des populations à la base dans le cadre d’un partenariat sincère avec les vrais acteurs du développement” à travers “une décentralisation poussée, responsable et approfondie”.
S’inspirant d’une profession de foi de feu l’honorable Kadari Bamba, Seydou Dembélé dira que le groupe RPM s’approprie l’engagement de : “penser ce que l’on dit, dire ce que l’on pense et faire ce que l’on dit. Voilà ce que le peuple attend aujourd’hui de ses dirigeants politiques qui doivent mettre l’honneur au premier rang de leurs comportements, pour nous…”.
Et M. Dembélé de réaffirmer la volonté du parti majoritaire à œuvrer pour la réconciliation nationale de toutes les composantes ethno-sociales, l’adoption de la loi de programmation et d’orientation militaire et sa mise en œuvre effective.
Il s’est aussi engagé à soutenir la lutte contre la corruption et la délinquance financière, une bonne, saine et équitable distribution de la justice, la création d’emplois, le lancement de la couverture médicale universelle, le développement des infrastructures routières, etc.
Le groupe parlementaire RPM, à en croire l’honorable Seydou Dembélé, se veut “le socle de la majorité parlementaire avec l’ambition d’être le creuset de toutes les bonnes initiatives pour l’élevation du niveau des débats, le professionnalisme dans les activités parlementaires et le respect de la différence telle qu’exige une Assemblée nationale digne du grand peuple du Mali “. Avant d’ajouter que le développement du Mali exige la lucidité dans les choix, la recherche de la vérité et la constance de sincérité dans les comportements.
Bruno Djito SEGBEDJI
« une décentralisation poussée, responsable et approfondie ». largement inscrit dans le Programme de développement de Soumi alors que le RPM n’avait n’avait que la Lutte contre la corruption comme unique programme sur 5 années de gouvernance.
Chercher une solution, autre qu’une décentralisation réfléchit pour non seulement les régions du nord mais aussi pour celles du sud, ne nous conduira qu’à la case de départ.
L’un des pays les pauvres de la planète, avec une superficie de 1million 241mille km, où l’essentiel des ressources humaines et matérielles est concentré vers sa Capital, laquelle grandit anarchiquement et sauvagement. Où allons nous?
La remise officielle des clés des logements sociaux de Kolokani était initialement prévue le jeudi 19 décembre 2013 mais avait été reportée sine die. Il est à signaler que le Conseil de cabinet tenu le mercredi 04 décembre 2013 et présidé par le PM avait, à son point 4, entendu une Communication du ministre du Logement relative à l’organisation des cérémonies de remise de clés des logements sociaux à San, Koutiala, Dioïla, Kolokani et Niono.
Du coup, les heureux bénéficiaires se posent la question à savoir pourquoi cet énième report intervenu juste la veille du jour J? Qu’est-ce qui se manigance du côté du Département en charge du logement? Est ce un mépris pour le vaillant peuple bamanan du Bélédougou si l’on sait que ce projet a été lancé depuis 2010 et que l’inauguration des logements sociaux de San, de Koutiala et de Doïla a été effective depuis le mois dernier?
Monsieur le Directeur Général de l’OMH que faites vous des liens (amicaux et parentaux) qui vous unissent à cette ville et qui datent de plus de 30 ans ?
Son Excellence Monsieur le Ministre du Logement, pourquoi ce silence injustifié ?
Combien de km sépare Kolokani de Bamako pour laisser dégrader ces maisons et leurs peintures intégralement refaites ? Et cela sur le dos du contribuable malien ?
N’étiez vous pas sur le chantier des 1500 logements sociaux de Tabacoro voilà deux semaines , celui de Missala- Gouana l’autre jour seulement et celui de Sebenicoro tout juste hier?
A quand finalement la reprogrammation de cet événement quand on sait que le Président de la Commission d’attribution jure la main sur le cœur que vous lui avez promis de le faire courant janvier 2014 ? Il urge car nous sommes le 11 Février aujourd’hui.
Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, vous êtes également interpellé pour le suivi de la bonne exécution des résultats issus dudit Conseil de Cabinet.
Son Excellence Monsieur le Président de la République, répondez aux cris de détresse de la population du Bélédougou.
NB : La semaine prochaine je mettrai sur la toile la liste des vingt (20) « malheureux » bénéficiaires qui ont unanimement décidé d’alléger leur souffrance en renonçant à devenir propriétaires s’ils ne sont pas en possession de leurs clés d’ici la fin de ce mois de février.
« une décentralisation poussée, responsable et approfondie ».
Une haute trahison se prépare au niveau de l’Assemblée Nationale si l’on passe de la décentralisation à l’autonomie.Les maliens ne seront jamais d’accord avec votre projet et contre celui du Président de la République.
Comments are closed.