Aujourd’hui, les maliens font face à une cruelle réalité des faits qui sont entre autres : des institutions démocratiques paralysées, décrédibilisées et rejetés par les citoyens ; des acteurs politiques et une société civile divisés délégitimés et incapables de dégager un espace de dialogue serein visant à sortir de la crise et une administration désemparée.
C’est conscient de ces réalités que le Forum des Organisations de la Société Civile (FOSC) en partenariat avec le PNUD à travers le PAOSC 1 a organisé un atelier sur « la place et rôle des institutions et des Organisations de la Société Civile (OSC) dans la consolidation de la démocratie et d’un Etat de droit au Mali ». L’atelier s’est déroulé du 03 au 04 avril 2013 au gouvernorat du district de Bamako.
L’ouverture des travaux de l’atelier a enregistré la présence du président du FOSC, Mamoutou Diabaté ; du représentant du PNUD, Osade Fatoumata Traoré, des délégués de régions et nombreux autres personnalités.
En effet, cette thématique : « la place et le rôle des institutions et des OSC dans la consolidation de la démocratie et d’un Etat de droit au Mali », dans l’entendement du FOSC, doit amener les acteurs à réfléchir et questionner leur rôle et les différentes facettes de la crise politico sécuritaire que vit actuellement notre pays.
Selon le président des du FOSC, Mamoutou Diabaté, l’atelier est l’aboutissement d’un long processus d’analyse et de réflexion au sein du FOSC sur les causes profondes de la crise institutionnelle et sécuritaire que traverse aujourd’hui le Mali. Pour lui, le rôle et la place de la société civile et des institutions sont très importants dans la consolidation de la démocratie et d’un Etat de droit au Mali.
‘’ Comme vous le constatez, c’est un thème qui porte sur un sujet d’une très grande importance, surtout à cette période où la contribution des Organisations de la Société Civile est fortement sollicitée, notamment en matière d’analyse, de propositions par rapport à toutes les questions, approches de gestion de la situation du pays’’, a-t-il déclaré.
Ainsi, dans le contexte actuel du pays, les OSC doivent jouer d’avantage un rôle déterminant pour renforcer l’engagement civique et la participation démocratique dans tous les secteurs de la vie du pays. Elles doivent également jouer un rôle d’avant-garde, de veille et d’alerte pour toutes les questions portant sur la gestion des affaires du pays, notamment en matière de démocratie.
Adama DAO