Conseil National de la Jeunesse du Mali : Le Changement s’impose

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C’est le jeudi dernier à Korofina que le nouveau président de la CNJ-Mali était face aux hommes de media pour informer à propos de la situation actuelle et les défis du moment. Cette conférence était Co-animée par Oumar Maiga, président de la CNJ-Mali, du vice président, Mory Samaké et le sergent de police Moussey Baye.

Selon le président du CNJ-Mali, « cette situation prouve à suffisance que Abdoulaye Touré n’a aucune légitimité ni aucune base pour être le président du CNJ-Mali eu égard à cette situation d’enlisement et d’illégitimité que l’ancien régime a délibérément entretenues afin de violenter la jeunesse du Mali dans ses droits de choisir librement sa  destinée».

Après plusieurs rencontres, poursuit le conférencierles jeunes venant réellement des associations, mouvements et organisations de la jeunesse, donc véritablement représentatifs ont jugé nécessaire de mettre en  place un comité de crise. C’est  ainsi que le mercredi, 1er février 2012, un comité de crise composé d’associations de mouvements et organisations de la jeunesse, fut installé.

Le président a rappelé que  l’élection frauduleuse n’est pas la seule cause de ce changement. « Ce n’est qu’une goutte dans la mer ! Les autres raisons ayant motivé l’organisation du congrès extraordinaire du 19 Mai 2012 sont les suivantes : la limite d’âge des dirigeants de l’ancien bureau, la défaillance du CNJ, la malversation financières, le trafic d’influence, la vente des quotas alloués à la jeunesse au concours de la fonction publique et le recrutement des sans diplômés.

Au Mali,  les jeunes occupent 67% de la population, le CNJ est l’organisation faitière qui doit coordonner leurs actions et  recueillir leurs préoccupations. Tel, n’est malheureusement pas le cas, a indiqué le conférencier. Les jeunes sont laissés à ,eux-mêmes.

Le vice président, M. Samaké pour sa part  dira que « nous sommes allé au congrès  extraordinaire sans appui financier de l’Etat ; la jeunesse communale du CNJ du district de Bamako a payé 100 000 FCFA et les coordinations régionales du CNJ 75 000 FCFA».

Et, cela prouve leur détermination totale à aller vers ce changement qui donne désormais une opportunité à la jeunesse Malienne de se considérer comme acteur politique contribuant à la définition et à la réalisation de son propre devenir et de celui de sa société, a-t-il indiqué.

Lassa    

 

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