Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 mai 2015 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– entendu des communications ;
– et procédé à des nominations.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION :
Sur le rapport du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi portant création du Centre d’Information gouvernemental du Mali (CIGMA).
Dans un Etat moderne, le citoyen a le droit d’obtenir une information juste et complète de la part du Gouvernement et celui-ci a le devoir de bien informer le citoyen sur les services auxquels il a droit ainsi que sur les responsabilités qui en découlent.
La création du Centre d’Information Gouvernemental s’inscrit dans cette perspective.
Le Centre d’Information Gouvernemental est une structure opérationnelle de mise en œuvre des actions de communication du gouvernement.
Il est créé sous la forme d’un service rattaché en vue :
– de collecter les informations et la documentation sur l’activité gouvernementale ;
– d’assurer la visibilité de l’action gouvernementale à travers les médias publics, privés nationaux et internationaux, les réseaux sociaux et tout autre moyen de communication ;
– de conduire les campagnes de communication d’intérêt national ;
– d’établir le circuit de l’information vers le public, les médias et les partenaires extérieurs ;
– de participer à l’approvisionnement et à l’enrichissement du site Mali sur Internet ;
– de contribuer à la formation des chargés de communication des départements ministériels et de servir de conseil pour le ministre Porte-parole du Gouvernement.
AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :
I. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES ET DES AFFAIRES FONCIERES :
Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, le Conseil des Ministres a adopté :
1. Un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux d’aménagement hydroélectrique de Gouina dans la Commune de Diamou :
Dans le cadre de la mise en œuvre du développement du potentiel hydroélectrique des Etats membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (O.M.V.S.) et de l’intégration de leurs systèmes électriques interconnectés, le Projet hydroélectrique de Gouina (PHG) a vu le jour.
Il prévoit des travaux de réalisation d’infrastructures notamment un barrage en béton armé et une usine hydroélectrique.
Le présent projet de décret qui autorise et déclare d’utilité publique ces travaux est adopté conformément au Code domanial et foncier en vue de permettre la réalisation desdits travaux.
2.Un projet de décret fixant les prix de cession et les redevances des terrains urbains et ruraux du domaine privé immobilier de l’Etat à usage commercial, industriel, artisanal, de bureau, scolaire, d’habitation et assimilés et un projet de décret fixant les barèmes généraux de base de prix de cession, de redevances des terrains ruraux appartement à l’Etat et déterminant la procédure d’estimation des barèmes spécifiques :
Les prix de cession et des redevances des terrains urbains et ruraux du domaine privé immobilier de l’Etat à usage commercial, industriel, artisanal, de bureau, et autres de même que leurs barèmes généraux de base ont été fixés en 2002 par des décrets pris en Conseil des Ministres.
Après plus d’une décennie, l’application de ces décrets a révélé des insuffisances dont entre autres :
– la très grande disparité entre les prix de cession des terrains de l’Etat aux particuliers et les prix des transactions foncières entre particuliers ;
– la différence injustifiée des prix entre certainscercles ;
– la très grande disparité entre les prix de cession de parcelles situées sur des zones contiguës se trouvant dans des circonscriptions administratives différentes ;
– l’uniformisation des prix sur l’ensemble du territoire d’un cercle alors que les terrains acquièrent de la valeur avec le développement des infrastructures ;
– le coût très bas du prix de cession du titre foncier par rapport aux frais d’acquisition d’un titre provisoire ;
– le coût élevé des redevances par rapport aux prix de cession dans certains cas ;
– l’absence de définition de la parcelle résidentielle ou ordinaire et de la zone résidentielle.
L’adoption des présents projets de décrets vise à pallier ces insuffisances.
Ils définissent la zone résidentielle, la parcelle résidentielle, la zone d’habitation ordinaire et la zone contiguë.
Ils fixent les prix de cession et les redevances des terrains urbains et ruraux du domaine privé immobilier de l’Etat en fonction de leur usage et de leur situation.
Ils prévoient l’application des prix de cession aux transformations de titres provisoires en titres fonciers.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de réhabilitation et de rénovation du Palais présidentiel de Koulouba en Commune III du District de Bamako.
Conformément aux dispositions du Décret n°08-485/P-RM du 11 aout 2008, modifié, portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public, le Conseil des Ministres a approuvé le marché relatif aux travaux de réhabilitation et de rénovation du Palais présidentiel de Koulouba en Commune III du District de Bamako pour un montant hors taxes et hors douanes de 5 milliards 993 millions 489 mille 955 francs CFA et un délai d’exécution de douze (12) mois conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupement EIFFAGE.
La réalisation des travaux de réhabilitation et de rénovation du Palais présidentiel de Koulouba vise à donner une résidence et un cadre de travail adéquats à l’Institution du Président de la République.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :
Le Conseil des Ministres a procédé à la nomination suivante :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS :
Directeur des Ecoles Militaires :
– Colonel-major Bakaye THIERO.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES :
I. AU TITRE DE LA PRIMATURE :
Le Conseil des Ministres a entendu une communication écrite relative à la Déclaration de Politique générale du Premier ministre.
Aux termes de l’article 78 de la Constitution, le Premier ministre « après délibération du Conseil des Ministres, engage devant l’Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale ».
La présente Déclaration de Politique générale est élaborée dans ce cadre, conformément aux orientations du Président de la République qui visent à :
– assurer la sécurité des personnes et la protection de leurs biens dans un environnement de paix ;
– améliorer les conditions de vie et d’existence des populations ;
– promouvoir la justice et l’équité.
Elle est déclinée en mesures qui seront mises en œuvre par le Gouvernement.
II. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE :
Le Conseil des Ministres a entendu une communication écrite relative au rapport d’évaluation du plan opérationnel 2010-2012 de la politique de développement industriel et au plan d’actions 2015-2017.
La politique de développement industriel a été élaborée 2002 et mise en œuvre par le Gouvernement en vue d’enclencher un développement industriel ordonné, rapide, durable et équilibré, générateur d’emplois, permettant au secteur d’atteindre une contribution à la formation du produit intérieur brut de 20% en 2012 et de 42% en 2025.
Il est articulé autour des objectifs spécifiques ci-après :
– améliorer l’environnement des entreprises industrielles pour attirer les investisseurs et faire du secteur privé le vecteur de la croissance économique ;
– améliorer la compétitivité des unités industrielles existantes afin qu’elles puissent poursuivre leur modernisation et pénétrer des marchés d’exportation avec des produits à plus forte valeur ajoutée ;
– encourager la création de nouvelles unités industrielles et l’utilisation des meilleures idées, technologies, techniques et méthodes en s’appuyant sur les actifs de la propriété intellectuelle.
La politique de développement industriel a été déclinée en plan opérationnel triennal mis en œuvre de 2010-2014 dont l’évaluation a révélé des résultats encourageants mais qui doivent être améliorés et renforcés.
L’élaboration d’un nouveau plan d’actions s’inscrit dans cette perspective.
Le plan d’actions 2015-2017 prévoit des activités qui visent :
– l’amélioration du climat des affaires au Mali ;
– le développement des infrastructures ;
– le renforcement de la lutte contre la fraude, la contrefaçon et les pratiques de concurrence déloyale ;
– la facilitation de l’accès au financement ;
– le renforcement des capacités des unités industrielles, des structures d’appui et le développement de la sous-traitance et des relations intra et inter branches ;
– la promotion de la modernisation, de la qualité, de la propriété industrielle et de la maintenance industrielle ;
– le renforcement du système d’information et de communication ;
– l’organisation des pôles industriels ;
– la promotion de l’innovation et le transfert de technologies ;
– le développement des capacités et des compétences ;
– la valorisation des produits locaux.
L’incidence financière de la mise en œuvre du plan d’actions 2015-2017 de la politique de développement industriel est estimée à 1102 milliards 808 millions (1 102 808 000 000) de francs CFA, financé par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et le secteur privé.
Bamako, le 27 mai 2015
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE
Commandeur de l’Ordre national
Mme Fanta DOUCANSE, l’omnipotente, l’omnisciente, l’intouchable et l’inamovible DFM du Ministère des maliens de l’extérieur. La seule issue de la race arienne au Mali.
Qui peut dire le contraire ?
Lisez plutôt ces dénonciations avec preuves à l’appui sur ses pratiques.
GROS SCANDALE AU MINISTERE DES MALIENS DE L’EXTERIEUR
La DFM attribue des marchés à son fils et… verse des salaires indus à la fille de la présidente de la commission d’attribution du marché…
Elle ne s’est pas contentée de faire attribuer le marché à son chérubin. Elle a aussi fait recruter la fille de la présidente de la commission chargée de l’attribution dudit marché. Un retour d’ascenseur ?
Il s’agit de la Directrice des Finances et du Matériel (DFM) du Ministère des Maliens de l’Extérieur. Son Département vient en effet d’octroyer un marché de fournitures de matériels informatiques à une société dénommée «LYG Technologie SARL» à l’adresse suivante : Faladjè Sema, Rue 889, Porte 239, Tél : (00223- 66.93 12 73
Le marché a été attribué suite à un appel à candidatures auquel ont postulé deux autres sociétés, dont «IKHLASS INTRENATIONAL SARL»Faladjè Sema: 66. 93.50.60, et la société «Rose Commerce» : Garantiguibougou, Tel : 66.73.80.38.
Ces deux dernières ont soumissionné respectivement à hauteur de 2.138.150 F CFA et 3.037.000 F CFA. Autrement dit, le moins-disant ne pouvait être que « LYG Technologie SARL ». Alors, adjugé !
Mais seulement voilà : «LYG Technologie SARL» appartient au nommé Sadio Doumbia, et non moins rejeton de Madame la Directrice des Finances et du Matériel du Ministère des Maliens de l’Extérieur. C’est le moindre mal.
Les deux entreprises «concurrentes», à savoir, «IKHLASS INTRENATIONAL SARL» et «Rose Commerce» constituent également son patrimoine. Il s’agit, en fait, de sociétés écrans dont l’objet est d’assurer un semblant de concurrence.
Ce n’est pas tout : les offres en question ont été analysées et évaluées par une commission composée de Mme Camara Fatoumata Diakité, chef de Division Approvisionnement et marchés publics par intérim (malgré qu’elle soit de la catégorie « B1″ et sensée être à la retraite puisqu’elle est née le 27/07/1956, contrôleur des impôts avec N°Mle 414-15 S quand on sait que les agents de la catégorie B1 vont à la retraite à l’age de 58 ans) à la date du 05 février 2015. Mme Camara Fatoumata Diakité, qui a déjoué le départ à la retraite, n’est autre que l’amie de Madame la DFM du Ministère des Maliens de l’Extérieur.
Et ce n’est pas tout, le véhicule personnel de la grande dame Mme Camara Fatoumata Diakité est régulièrement réparé sur le budget d’Etat.
Et en contrepartie, la fille de cette dernière a été recrutée en qualité d’agent de saisie au sein du même département ministériel. Elle répond au nom de Hawa Camara, numéro matricule, 0143368T et perçoit ici un salaire net de 54.914 F CFA. Mais le saviez-vous ? Elle (Hawa Camara) travaille déjà au compte de la BHM (voir document).
Une fonction qui ne lui permet nullement de s’acquitter de ses responsabilités au niveau du Ministère des Maliens de l’Extérieur. D’ailleurs, rares sont ici les membres du personnel qui l’ont aperçue, ne serait-ce qu’une seule fois. Allez donc savoir pourquoi.
Décidemment, l’idée de «La famille d’abord» et de république des neveux font leur petit bonhomme de chemin au Mali.
Batomah Sissoko
Quand elle était DFM du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme précisement en 2011.
Ministère de l’Artisanat et du Tourisme: La DFM prise en flagrant délit de népotisme.
Au moment où le Président de la République instruit à la justice l’ouverture de tous les dossiers du BVG, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, certains Directeurs Financiers et du Matériel (désormais ex-DAF), qu’on pensait plus honnêtes que leurs prédécesseurs limogés, pratiquent le népotisme, la surfacturation et la multiplication des contrats fictifs. Au nombre de ceux-ci se trouve en première ligne Mme Doumbia Fanta Doucansé, du ministère de l’Artisanat et du Tourisme.
La nomination de cette dame, en janvier 2011, par l’ancien ministre N’Diaye Bah avait suscité des inquiétudes au sein du département de l’Artisanat et du Tourisme. Celles-ci se sont révélées aujourd’hui bien fondées, en raison des pratiques malsaines qui ont droit de cité au niveau de la Direction Financière et du Matériel du département.
Tout d’abord, tenez-vous bien, Mme Doumbia Fanta Doucansé a cassé tous les contrats de prestation de services qu’elle a trouvés sur place. Ensuite, elle a confié certaines de ces prestations à son fils, Sadio Doumbia, à sa fille, Mme Coulibaly Assatou Doumbia, au mari de sa fille, Karim Coulibaly (un fonctionnaire de l’Etat qui a quand même une société de prestation de services) et à sa sœur, Aminata Doucansé.
Cette dernière a bénéficié de plusieurs marchés de gré à gré, portant sur des montants peu élevés, oscillant entre 1 et 3 millions de nos francs. Le dernier contrat qu’elle a obtenu date du 16 août 2001 et est relatif à l’achat de «produits alimentaires» pour un montant de 1, 227 millions de FCFA, avec un délai d’exécution de deux jours. Cette somme lui a déjà été versée, dans le compte bancaire n°3314769020171-88, ouvert dans les livres d’Ecobank au nom de Doucansé Aminata. Chaque trimestre, elle se voit régulièrement attribuer un tel montant.
Le fils de Mme la DFM, Sadio Doumbia, s’est vu également octroyer des marchés de gré à gré. Au nom de la société Lyg Technologie qu’il dirige, l’entretien et la maintenance des appareils informatiques lui ont été confiés, pour un montant annuel de 7 millions de nos francs, convenu d’un commun accord avec sa mère, qui représente pour la signature du contrat dit simplifié le ministère de l’Artisanat et du Tourisme.
Mme Fille, Mme Coulibaly Assatou Doumbia, agissant au nom et pour le compte d’ASS Services Sarl, s’est retrouvée dotée d’un gros marché de 44,977 millions de nos francs, pour la «fourniture de consommables de bureau». C’était le 29 mars 2011. L’argent est déjà tombé dans son compte bancaire, n°01001021142590009-83 ouvert au nom de sa société à la BCI.
Le mari de cette dernière, Karim Coulibaly, fonctionnaire de l’Etat travaillant au CICB, responsable d’une société dénommée Référence CG (commerce général) créée pour les besoins de la cause, enlèvera un autre marché relatif à l’achat de «consommables», pour un montant total de 7 millions de nos francs.
Ce n’est pas tout. La Directrice des Finances et du Matériel du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Doumbia Fanta Doucansé excelle aussi dans la surfacturation de «marchés dits fictifs». De quoi s’agit-il? Nos sources précisent qu’elle se procure des liquidités auprès d’opérateurs économiques de la place et qu’en lieu et place du remboursement, elle fait engager des factures fictives, à concurrence du double de l’argent emprunté. Ensuite, à travers un avis de crédit, les opérateurs concernés se font payer par le Trésor public (nous reviendrons sur les détails de ce type d’opération au besoin). Les prestataires impliqués dans cette pratique sont connus. La tête de pont est un certain Cheick Fanta Mady Sanogo, de N’Golonina. Vous n’en croirez pas vos yeux: en l’espace de cinq jours, il s’est vu attribuer trois contrats de 9,4 millions de FCFA chacun. Le premier, en date du 15 juillet 2011, est relatif à la «confection de banderoles, de badges, de bandes d’identification et de tee-shirts imprimés en couleur». Le deuxième, en date toujours du même 15 juillet 2011, est relatif à «l’achat de balle de tissus creton et de balle de coton vibre (sic)». Le troisième marché, en date du 19 juillet 2001, porte sur la «fourniture de matériels sanitaires». Voilà comment le bienheureux Cheick Fanta Mady Sanogo a enlevé plus de 28 millions de nos francs en cinq jours, pour des prestations plus que douteuses. Sinon, comment comprendre que le département de l’Artisanat et du Tourisme ait besoin de tant de «matériels sanitaires». En outre, en2011, ce ministère n’a organisé pour l’instant, à notre connaissance, aucun événement grandiose, nécessitant des banderoles et des tee-shirts à hauteur de plus de 9 millions de nos francs. Idem pour l’achat de balles de tissus et de coton fibre. Allez-donc demandez aux artisans, s’ils ont reçu quoi que ce soit de tout cela.
C’est tout simplement de la grosse magouille et des marchés fictifs. A suivre.
Chahana Takiou.
Ministère des Maliens de l’extérieur : Une DFM spéciale
Elle s’appelle Mme Fanta Doucansé elle est la DFM du ministère des maliens de l’extérieur, son nom est régulièrement cité dans des dossiers qui ne peuvent qu’être que de la malversation et de la corruption pure et simple. Avec son comportement peu professionnel, l’ex DAF du ministère de la culture ne passe pas inaperçu pour la simple raison qu’elle n’a pas laissé une bonne image à ce ministère. Sitôt nommée au ministère des maliens de l’extérieur, les pratiques anciennes s’installent.
Après avoir amené tous ceux qu’elle peut amener comme personnel à son nouveau poste de DAF, la dame met en place son réseau. D’abord pour museler le ministère elle coupe le téléphone au secrétariat du secrétaire général, ensuite chez le ministre et en même temps son fils quitte la maison pour venir faire des heures au téléphone du ministère alors qu’il n’y est pas employé. Le personnel n’a pas accès au téléphone, mais son fils en fait une affaire de bien patrimonial.
Le personnel de ce ministère vit un calvaire sans précédent. Les simples coups de fils ne sont plus possibles. Les missions du ministère sont gérées sur des biens du personnel, la maintenance des véhicules est devenue rare à tel point que la plupart des véhicules du département sont à l’arrêt faute d’entretien. La puissante DFM ne dote plus le personnel du ministère des dotations mensuelles, elles sont soit détournées ou destinées à d’autres
personnes hors du ministère. Depuis les 25 kilogrammes de sucre du mois de carême, le personnel ne reçoit ni lait, ni sucre a fortiori le café. Même pour les stages au niveau du de l’APEJ, Mme la DAF envoie ses parents. Une situation que le personnel vit mais ne veut plus se laisser faire, car ils entendent saisir le ministre Abdramane Baba Sylla connu pour ses prises de position véridique. Les jours de Mme Doucansé semblent comptés désormais à la DAF, car de son ancien ministère de la culture à l’actuel ministère des maliens de l’extérieur, son nom revient régulièrement. Mais la situation du pays a changé et l’intolérable n’est plus permis dans le gouvernement Mara.
Diakaridia CAMARA
Cinq milliards pour renover la résidence de ladji bourama. Et comment on va faire pour appliquer les accords de paix et de reconciliation nationale? Peut être le moment n’était pas opportun pour depenser autant d’argent pour une simple renovation. Sachons raison gardée, car les temps sont très durs pour le Malien lambda qui assiste impuissant à la valse des prix des étiquettes des denrées de premières nécessités. D’où viennent ces sous? Nous voulons bien savoir sa provenance.
Six millards pour renover le palais, c’est une arnaque du peuple malien. Meme la construction d’un nouveau palais n’en vaura pas autant. Pendant que le peuple souffre, le monarque se paye du luxe insolent. CF’est du mepris.
Mr Kassin, Venant de cet homme IBK, rien ne me surprend. Ma mère m’a toujours dit que ” le degorvendé peut chier au marché” ( Mogo- malo bali”.
Avez vous entendu hier à la Télé où IBK jetait la fleur à la MINUSMA après lui avoir jeté les cailloux en disant notamment qu’elle:
– n’est pas venue pour faire la guerre aux rebelles !
– que c’est une mission de stabilisation!
– Qu’il reconnait l’importance de cette mission au Mali etc… etc..!
Tel est l’homme….versatile, incompétent, impénitent, gueux, cube Maggie( il est dans toutes les sauces),…
Il s’est jeté la fleur en se qualifiant de politique et non de politicien.
*Un politique qui ne s’est pas maitrisé ” le koulissi diala”devant les hôtesses Bulgares
* Un politique qui vend son pays à TOMI pour 2 paires de verres, quelques costumes, une Range Rover…et même l’honneur du pays est jeté aux chiennes pompeuses et pulpeuses dans les grands palaces mondains . Notre president ne peut plus parler si on exhibe pas une de ses frasques sataniques. Quelle honte pour le peuple malien
Kassin tu es trop fort
5 milliards (et HT en plus) pour juste rénover un palais, c’est bien curieux de savoir ce qu’en pense le bas peuple… Bon, c’est vrai qu’il faut tenir compte des commissions et rétrocommissions…
—
Pensées rebelles. 😀
Ce régime inutile continue son gaspillage de l’argent public.
Aprés les 8 milliards jetés dans la construction d’un pavillon présidentiel inutile à l’aéroport de Bamako Senou.
Voilà qu’IBK va détourner 5 autres milliards pour dit-on rénover le palais de Koulouba alors qu’il a déjà rénové le palais de sebenicoro avec l’argent des maliens.
Donc en deux ans au pouvoir, IBK a deux palais alors que l’armée n’a même pas un seul avion de combat ou de reconnaissance.
Comment vouliez vous que nos soldats puissent anticiper les attaques des voyous armés de la CMA au nord de notre pays s’ils n’ont aucune visibilité dans les airs pour voir l’ennemi venir les attaquer?
La semaine dernière, dans leur nouvelle stratégie militaire appelée “morsure de fourmi” ou “piqure de moustiques” les voyous armés de la CMA ont surpris 19 de nos soldats à Tessit dans la région de Gao et les ont fait prisonniers parce que nos soldats n’ont aucun moyen pour voir l’ennemi venir de loin.
Ils sont toujours prisonniers des voyous armés de la CMA et IBK et son régime ne pensent qu’à construire des palais pour leur propre confort inutile.
Allah bonnima!
Salute.
-Allo Tomi!
As-tu bien reçu les 5 milliards de commissions sur l’achat de mon Boeing 737?
-Ouiiii bien sûr, bien sûr depuis des mois.
Et toi, les lunettes fumées Louis Vuitton et les costumes tu les a aimés?
-Impeccable, impeccable, Inchalla!
Et tu auras d’autres commissions sur la construction du pavillon présidentiel de l’aéroport de Bamako Senou, et sur la rénovation du palais de Koulouba!
-Et cela va me rapporter combien, si ce n’est pas trop indiscret!
-Comment ça indiscret?
C’est ton droit le plus absolu de vie et de mort sur l’argent public du Mali.
Tu as vu la manifestation de soutien à Bamako hier?
Les maliens sont contents qu’on leur pille le trésor public.
Donc alors pas de retenue.
Disons que tu auras 2 milliards sur ce coup la et pour moi tu te chargeras de mettre 2 milliards dans mon compte en Suisse.
-Parfait IBK.
T’as aimé la marocaine que j’étais envoyée hier?
-Je suis resté sans voix quand j’ai vu son corps.
Mon frère Tomi, toi tu connais très bien les Mamiwata.
Je ne sais même pas pourquoi Mediapart et les autres “gueux” essayent de te mettre les bâtons dans les roues.
-C’est de la jalousie, IBK et rien d’autres.
T’as aimé ton chapeau de cow boy?
-Oui je l’ai porté au milieu des paysans hier ils étaient tous bouche bée.
Je suis maintenant le nouveau Trinita de la mafia corse.
-Ça c’est vrai IBK, ça c’est vrai.
-Ah qu’est-ce qu’on se marre bien!
Et Karim, vérifie si les 10 milliards de rétro commissions des Kagnassy sont arrivés sur nos comptes au Bahamas.
-Oui papa tout de suite!
Attend Mami, j’arrive.
-Fais vite Karim, j’ai ton oncle Tomi au téléphone.
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