Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 20 mars 2013 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Président de la République par intérim, le Professeur Dioncounda TRAORE.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté un projet de texte ; entendu des communications et procédé à des nominations.
AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES
Sur le rapport du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant le cadre organique de la Direction Nationale de l’Emploi.
La Direction Nationale de l’Emploi a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine de l’emploi, d’assurer la coordination et le contrôle technique des services et organismes qui concourent à la mise en œuvre de ladite politique.
Le décret du 4 novembre 2009 qui détermine son cadre organique ne permet pas cependant de faire appel à toutes les compétences nécessaires pour relever les défis.
Compte tenu des enjeux liés à la problématique de l’emploi, il est important que cette structure soit dotée de ressources humaines compétentes dans divers domaines.
Le présent projet de décret est adopté dans ce sens. Il permettra de doter la Direction nationale de l’Emploi, pour les cinq prochaines années, du personnel indispensable en qualité et en quantité, à l’accomplissement de ses missions.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
– Secrétaire général :
Colonel-major Salifou KONE.
– Directeur des Finances et du Matériel :
Commissaire-colonel Amadou Makan SIDIBE.
– Directeur central du Service de Santé des Armées :
Colonel-major Charles FAU.
– Directeur de la Justice militaire :
Colonel Satigui dit Moro SIDIBE.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA PROTECTION CIVILE :
– Chargé de mission :
Lieutenant-colonel Sayon Kalley TRAORE.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE :
– Conseiller technique :
Monsieur Mamadou Namory TRAORE, Médecin.
– Coordinateur du Programme national de lutte contre le Paludisme :
Monsieur Diakalia KONE, Médecin.
– Directeur général de l’Hôpital du Point G :
Monsieur Sékou DRAME, Médecin.
– Directeur général de l’Hôpital régional de Kayes :
Monsieur Toumani CONARE, Médecin.
– Directeur général de l’Hôpital régional de Ségou :
Monsieur Abdoulaye SANOGO, Médecin.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE L’ASSAINISSEMENT:
– Conseiller technique :
Monsieur Baïkoro FOFANA, Ingénieur des Eaux et Forêts.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
Le Conseil des Ministres a été informé :
1°) Des résultats définitifs de la campagne agricole 2012/2013 et du bilan céréalier.
La campagne agricole 2012/2013 a démarré dans des conditions socio-économiques difficiles marquée par les effets de la sécheresse, la faible crue de 2011/2012, la crise sécuritaire, les attaques d’oiseaux granivores et la hausse des prix des céréales sur le marché national.
Malgré cette situation difficile et à la faveur de la bonne pluviométrie et de la poursuite de la subvention des intrants agricoles par l’Etat et des appuis des partenaires techniques et financiers, les producteurs ont procédé à l’installation des cultures dans les délais requis et dans la plupart des zones agricoles.
La pluviométrie a été abondante et bien répartie dans le temps et dans l’espace. La crue a été satisfaisante sur les principaux cours d’eau et la situation phytosanitaire est demeurée relativement calme.
Les productions céréalière et cotonnière ont enregistré des résultats satisfaisants par rapport à la campagne précédente.
Le bilan céréalier prévisionnel 2012/2013 établi sur la base de la production obtenue, toutes céréales confondues, dégage un excédent de 1 534 710 tonnes.
2°) De la situation acridienne au Mali.
Dans le cadre de la maîtrise du fléau acridien, le Gouvernement a élaboré et mis en œuvre annuellement un dispositif de surveillance et de lutte contre le criquet pèlerin.
Le dispositif élaboré en 2012 dans un contexte exceptionnel d’occupation de la zone de présence permanente du criquet pèlerin, a été modifié dès l’annonce par la FAO au mois de mai d’une menace acridienne sur certains pays dont le Mali.
Pour faire face à cette menace, des dispositions préventives et de lutte ont été prises à travers :
– l’activation des brigades de veille ;
– l’information des autorités et partenaires ;
– le partage de l’information avec les autres pays de la Commission de Lutte contre le criquet pèlerin dans le sahel ;
– l’élaboration et la mise en œuvre d’un dispositif de réponse à la menace.
Le dispositif de lutte contre le criquet pèlerin à mettre en œuvre au cours de la campagne agricole 2013/2014, en cas de mouvement d’essaims sera fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans la zone grégarigène.
BAMAKO, LE 20 MARS 2013
LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT,
Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE
Officier de l’Ordre National
Le Colonel Amadou Makan Sidibé en quelques mots cet officier Incroyable depuis 15ans que je le connais:
Fermeté
Discipline
Honnêteté
Rigueur
Propreté
Intégrité
Responsabilité
J’espère de tout cœur qui pourra mener bon port les finances et matériels de la Défense.
Un an de transgression de règles de barbaries et de régression de libertés.
Il y’a un an, le monde entier regardait abasourdi, de jeunes officiers subalternes de l’armée malienne, transformer une mutinerie spontanée contre le régime incompétent, corrompu et médiocre d’ATT, en un coup d’état des plus stupides en Afrique contemporaine.
En effet, le cadre démocratique arraché dans le sang, par le peuple souverain du Mali, 20 ans plutôt, permettait aux maliens de régler le problème de la mauvaise gouvernance d’ATT par l’arsenal juridique offert par la constitution du 25/02/1992.
Il suffisait d’élire un nouveau président par le scrutin qui était prévu le 29/04/2012 de lui faire parachever la construction institutionnelle du pays par la mise en place de la Haute Cour de Justice de la république, et de juger tous ceux qui ont abusé de la république de par leur position dirigeante.
Les forces vives de la nation pouvaient valablement et dans le cadre du droit obliger nos autorités judiciaires à aller dans ce sens dans l’intérêt supérieur du Mali.
Mais hélas, l’agitation inutile et stupide des soldats sans vision qui ne comprennent rien au fonctionnement d’un état, a conduit à la violation flagrante de notre constitution, à l’effondrement de l’état, à la cassure de la chaîne de commandement de l’armée malienne et à la prise des trois régions du nord de notre pays et une bonne partie de celle de Mopti et même de Ségou par les groupes armés rebelles et islamistes.
La transition politique incrédule, issue d’un accord-cadre contre-nature, mijoté entre la médiation de la Cedeao et la junte de Kati, va d’hésitations en hésitations, d’impuissance en incompétence à assurer la stabilité et la sécurité dans le pays.
L’armée se déchire dans une guerre inopportune de bérets, la police se chamaille pour des grades non méritées, la classe politique et la société civile montrent toute leur carence à prendre de la hauteur quand la nation est menacée et en danger.
Les maliens, frappent à sang leur propre président jusque dans son bureau.
Premiers ministres, politiques, journalistes, anciens ministres passent au Moulinex de la nouvelle anarchie de Kati et ses cohortes encagoulées.
Au même moment, les populations du nord se réfugient en masse dans les pays voisins, si elles ne sont pas victimes de lapidations, flagellations, amputations des membres inférieurs et supérieurs, ou tout simplement privées de télévision, de sport et de centre de loisirs.
Les mausolées d’une valeur patrimoniale inestimable pour toute l’humanité partent en fumée, perdues à jamais.
La gouvernance chaotique de la transition politique, succède donc à l’irresponsabilité d’une gouvernance insouciante du régime d’ATT.
Les mutins de Kati, qui nous disaient en mars 2012 qu’ils sont venus pour lutter contre la rébellion, se terrent désormais à Kati quand les armées étrangères combattent à Kidal les derniers bastions islamistes du pays.
Désormais, ils sont réduits à faire la honteuse police des journalistes et des opinions divergentes, sous le couvert de la sécurité “d’état” et de la “justice” dans le pays sous les regards impuissants de Dioncounda et de Diango, héritier d’un Cheick Modibo Diarra sorti par la fenêtre d’une transition incrédule et inutile pour le pays.
Pire ils s’arrogent le droit des rémunérations indécentes et non méritées, aux yeux et à la barbe des maliens frappés de plein fouet par cette crise inutile dont ils sont pourtant les premiers artisans.
La France qui joue la sécurité plus que la démocratie, devance les États-Unis dans ce dossier malien et prend l’initiative des opérations Serval et panthère, tout en catalysant les initiatives africaines de la Misma avec une mention honorable au Tchad et à son armée de combat, parfait antidote d’une armée de motos “Djakarta” à Bamako et Kati.
Les gens n’ont pas les mêmes valeurs !
C’est pour cela le quai d’Orsay a compris qu’il doit exiger une libération ” immédiate” du directeur de publication du journal Le républicain, interpellé par la sécurité “d’état” et qui se retrouve incarcéré pour dit-on incitation à la “désobéissance”.
Ouh quelle procédure!
Après tout quand le pays des droits de l’homme prend le leadership dans un pays sans droit, le minimum qu’on peut attendre de lui, est d’exiger le respect des libertés fondamentales du citoyen dont la liberté d’opinion et celle de la presse qui va avec.
Ah oui, Jules Ferry avait raison, “Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde pour une grande nation, c’est abdiquer”.
KASSIN, il fautv être debile pour ne pas comprendre que le successeur d’ATT en cas d’elections organuisées par ce dernier ne pouvait être qu’un de ses fidèles lieutenant.Donc, c’était la continuité de tout ce qu’on sait, la corruption à outrance, le népotisme, le lexisme et favoritisme entre autres maux.Le coup d’Etat a été quelque chose de regrettable, oui on s’en est rendu compte aujourdhui.Mais avions nous le choix vraiment, puisse que rein n’allait pour ce peuple qu’on disait en démocratie mais dont on vidait de son sang petit à petit? Cette même communauté internationale et ses soufifs du FDR, n’ont ils pas assistés à l’agonie du peuple malien sous regime dit démocratique d’ATT?Si ce n’est pas par pire hypocrisie et par calcul ceux -ci ne devraient pas exiger un retour quelconque immediat à un quelconque ordre constitutionnel qui n’a jamais existé avec ATT.Les Accords dits d’Alger ne sont elles pas une violation flagrante de la constitution malienne que vous defendez tant?
On est endroit de se poser la question de savoir entre ces accords et le coup d’Etat , qu’est ce qui vraiment conduit le Mali dans la situation qu’elle connait à ce jour? Après tout qu’on dise les terroristes avaient occupé une partie importante du territoire malien et chassé les autorités maliennes de n,ombreuses localités des régions du nord bien avant le coup d’Etat (janvier à mars). Jusqu’à preuve du contraire, les putchistes étaient et sont animés d’une rééelle volonté de changement, mais n’ont jamis été aidés à cela par votre communauté internationale et les sangsues démocrates du FDR qui on le sait sont tous des fils de pauvres qui se sont enrichis en detournant les deniers publics.
Au fait, le pouvoir il est entre les mains des anti putchistes, des “démocrates” qui l’ont toujours géré depuis belle lurette, alors pourquoi continuer à tirer sur le corbillard même si devant est allongé le CNRDRE?
Faites ce que vous avez à faire et laissez le peuple mourir en paix!
” DE LA SITUATION ACRIDIENNE” LES CRIQUETS DE LA REPUBLIQUE ? IL FAUT UNE VRAIE LUTTE DANS CE SENS POUR LA BONNE MARCHE DU MALI. 10 ANS DE LUTTE DANS CE SENS ON AURA UN NOUVEAU MALI AVEC LE MINIMUN DE VIE GARANTIE(M V G): EAU,SANTE, EDUCATION,ELECTRICITE…
Comments are closed.