Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 13 mai 2015

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Koulouba
Koulouba, le palais présidentiel malien.
AFP

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 13 mai 2015 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
–          adopté des projets de texte ;
–          entendu des communications ;
–          et procédé à des nominations.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté :
Un projet de loi portant modification de la loi de finances 2015 :
L’initiative du présent projet de loi est justifiée par une modification de l’équilibre du budget initial, induite notamment par :
–          l’apparition de nouvelles recettes liées à la modification des taux de certains impôts et taxes ainsi qu’aux financements extérieurs ;
–          la prise en charge des nouvelles dépenses, liées notamment à la mise en œuvre de la Loi d’orientation et de programmation militaire, de l’Accord pour la paix et de la réconciliation au Mali, dont la signature est prévue pour le 15 mai 2015et de l’Accord conclu entre le Gouvernement et l’Union nationale des Travailleurs du Mali.
Les prévisions des ressources du présent collectif s’élèvent à 1757milliards,296millions de FCFA contre 1714milliards, 532 millions de FCFA prévus dans le budget initial de 2015, soit une augmentation nette de 42milliards, 764 millions de FCFA.
Les recettes augmentent ainsi de 2,49% imputables à :
–          une hausse des recettes fiscales nettes de 57milliards,296 millions de FCFA, des mesures d’amélioration du recouvrement des recettes, des appuis budgétaires généraux de 54milliards,955 millions de FCFA, des appuis budgétaires sectoriels de 4 milliards,060 millions de FCFA et des comptes d’affectation spéciale de 11milliards,200 millions de FCFA ;
–          une baisse de l’estimation du niveau du financement extérieur du Budget spécial d’Investissement (BSI) de 84milliards,747 millions de FCFA.
Les dépenses quant à elles, se chiffrent à 1881milliards,168 millions de FCFA contre 1785milliards, 452  millions de FCFA dans le budget initial de 2015, soit une augmentation nette de 95milliards,716 millions de FCFA ou un taux de progression de 5,36%.
L’augmentation des dépenses de la loi de finance 2015 rectifiée vise à :
–          prendre en charge des nouvelles inscriptions d’un montant de 212milliards,778 millions de FCFA ;
–          procéder à des annulations de crédits budgétaires de 117milliards,062 millions de FCFA résultant, notamment, des crédits de personnel liés à l’incidence financière des recrutements et du contrôle physique, des crédits du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, du niveau du fonds de remboursement des crédits TVA de 18milliards,100 millions de FCFA.
Au  total, le projet de budget rectifié de 2015 est arrêté en ressources à 1757milliards, 296millions de FCFA et en dépenses à 1881milliards, 168 millions de FCFA. Il dégage ainsi un déficit de 123milliards, 872millionsde FCFA contre 70milliards, 920  millions de FCFA prévu dans le budget initial.
Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation des épargnes à travers les titres d’emprunt émis par le Trésor.
AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU :
Sur le rapport du ministre de l’Energie et de l’Eau, le Conseil des Ministres a adopté :
1.       Un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Ressources en Eau (SDAGE) du Bassin du Sourou :
Le Sourou, dans sa configuration hydrographique d’ensemble, est un affluent du cours d’eau Mouhoun du Burkina Faso. Il arrose un territoire d’environ 30 648 Km2 dont 49,78% pour le Burkina Faso et 50,22% pour le Mali. La partie malienne accueille plus de 600 000 habitants des communes des cercles de Bankass, Koro et Douentza dans la région de Mopti.
La demande en eau du bassin du Sourou, estimée à 141 millions de m3 en 2010, atteindra 206 millions de m3 en 2035.
Le Schéma directeur d’Aménagement et de Gestion des Ressources en Eau (SDAGE) du Bassin du Sourou a été élaboré en vue de faire face à cette demande.
Il vise à l’horizon 2035 à inverser les tendances négatives actuelles afin de garantir un avenir fondé sur une exploitation durable et bénéfique des potentialités naturelles du bassin de Sourou, dans le contexte de changements climatiques, au bénéfice des générations actuelles et futures.
Il constitue un outil à partir duquel, des programmes et projets peuvent être bâtis afin de renforcer la bonne gouvernance en matière d’eau, le développement économique, la protection et la gestion durable des ressources naturelles et de tous les écosystèmes qui y sont associés.
Le Schéma directeur d’Aménagement et de Gestion des Ressources en Eau est axé autour d’un certain nombre d’orientations fondamentales :
–          l’organisation de la lutte contre le déficit en eau potable et contre les maladies d’origine hydrique, pour tous les villages de toutes les communes du bassin ;
–          l’amélioration de la connaissance et la mobilisation des ressources en eau du bassin en faveur des activités économiques en général et agro-sylvo-pastorales en particulier ;
–          l’inversion de la tendance à la précarisation alimentaire et la consolidation du bassin dans son rôle de grenier de la région ;
–          l’accompagnement du processus de transformation du Sourou et de ses zones humides en site Ramsar ;
–          l’enclenchement d’un processus durable de basculement des mauvais comportements et agissements en faveur d’une exploitation et d’une gestion durables des ressources naturelles du bassin.
La mise en œuvre du Schéma directeur d’Aménagement et de Gestion des Ressources en Eau (SDAGE) du Bassin du Sourou se fera selon un plan d’actions d’un coût global estimé à  85 milliards de francs CFA et une tranche quinquennale prioritaire de 14,444 milliards de francs CFA.
2.       Un projet de décret portant approbation du contrat de concession pour la réalisation en BOT (Build, Operate and Transfer) de la Centrale hydroélectrique de Kénié.
Le sous-secteur de l’électricité de notre pays est confronté depuis plusieurs années à un déséquilibre quasi-permanent de l’offre et de la demande, doublé d’un accroissement constant du poids du thermique dans le bassin de production du réseau interconnecté.
Ces dysfonctionnements structurels ont eu entre autres, pour conséquences :
–          la détérioration générale de la qualité du service public de l’électricité ;
–          le recours sporadique au délestage durement ressenti par les consommateurs et l’économie nationale ;
–          le renchérissement et l’instabilité du prix de revient de l’électricité ;
–          l’accroissement de la facture pétrolière du sous-secteur ;
–          la précarité de la rentabilité de la Société Energie du Mali (EDM-SA).
Le contrat de concession pour la réalisation en BOT (Build, Operate and Transfer) de la centrale hydroélectrique de Kénié sur le fleuve Niger, est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et la Société ERANOVE, dans un contexte de rareté des financements concessionnels, en vue de mettre fin à ces dysfonctionnements.
La construction de cette centrale au fil de l’eau, à 35 km en aval de Bamako, et des lignes de transport d’énergie électrique la reliant au réseau interconnecté de l’EDM-SA, va permettre de faire face à la demande croissante en énergie, de contribuer à baisser le prix de revient du Kw/h et de promouvoir l’économie nationale à travers le développement du secteur de l’énergie.
Elle est inscrite en outre, parmi les projets prioritaires du plan de redressement de la situation financière et opérationnelle du secteur de l’électricité pour la période 2014-2020 dans le périmètre concédé à l’EDM-SA, adopté par le Gouvernement en 2014.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :
Conseiller technique :
Madame KABA Diaminatou DIALLO, Inspecteur des Services Economiques
Directeur Général de l’Administration des Biens de l’Etat :
Monsieur Djibril SOUMBOUNOU, Administrateur civil
– Directeur National de la Planification du Développement :
Monsieur Sidiki TRAORE, Inspecteur du Trésor
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DE LA JEUNESSE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE :
Conseiller technique :
Monsieur Habib SACKO, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports
Chargé de mission :
Monsieur Séïdina Oumar DIARRA, Journaliste
– Directeur National de la Formation Professionnelle :
Madame Kadidia TOURE, Professeur de l’Enseignement Secondaire.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU :
                Le Conseil des Ministres a entendu :
1.       Une communication écrite relative au plan d’actions de suivi et de contrôle de la qualité de l’eau au Mali (2017-2019) :
Le Mali, pays sahélien fortement soumis aux aléas climatiques, recèle  d’importantes ressources en eaux souterraines et de surface. Ainsi, selon le schéma directeur de mise en valeur des ressources en eau de 1991, les eaux de surface constituées des fleuves et de leurs affluents, sont estimées à 56 milliards de m3, les eaux de surface non pérennes à 15 milliards de m3, tandis que les eaux souterraines, avec des réserves statiques de 2700 milliards de m3, ont un taux de renouvellement annuel estimé à 66 mds de m3.
Aujourd’hui ce potentiel est confronté à une dégradation accentuée par l’utilisation incontrôlée des intrants dans l’agriculture et  par le déversement, sans traitement, dans les cours d’eau, des eaux usées domestiques, des déchets provenant des unités industrielles, minières, artisanales ainsi que des hôpitaux.
Le plan d’actions de suivi et de contrôle de la qualité de l’eau au Mali 2017-2019 a été élaboré en vue de réduire les menaces qui détériorent aussi bien la quantité que la qualité des ressources en eau, en matière de variabilité et de changement climatiques, de pollution et de pression démographique.
Il a pour objectifs stratégiques de doter notre pays d’un état de référence global et homogène de la qualité des eaux, d’un réseau national de suivi et de contrôle de la qualité des eaux, et de critères d’appréciation de la qualité des eaux.
Il prévoit également :
–          l’acquisition des équipements et matériels de laboratoire et autres moyens logistiques indispensables, la formation du personnel à leur utilisation et l’échantillonnage général des ressources en eau dans toutes les communes du territoire national ;
–          la mise en place d’un réseau national performant de suivi et de contrôle de la qualité des eaux ainsi que son fonctionnement pour générer une grande quantité de données ;
–          la définition, sur la base des résultats de l’échantillonnage général et en fonction des normes communément admises, des critères d’appréciation pour les principaux usages de l’eau.
                L’incidence financière de la mise en œuvre du plan d’actions de suivi et de contrôle de la qualité de l’eau au Mali 2017-2019 est évaluée à la somme de 3 milliards, 602 millions de francs CFA, assurée par l’Etat et les partenaires techniques et financiers.
2.       Une communication écrite relative à la mise en œuvre du Système intégré de Transfert Multimodal (SITRAM) de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal  (OMVS) :
L’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (O.M.V.S) est une organisation sous régionale créée en 1972 et  regroupant aujourd’hui la Guinée Conakry, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Elle a pour but :
–          d’accélérer le développement économique des Etats membres grâce à la promotion de la coopération sous régionale ;
–          de sécuriser et d’accroître les revenus des populations à travers le développement de l’agriculture irriguée, l’accroissement de la production hydroélectrique, le développement de la navigabilité fluviale et le désenclavement du bassin, la protection, la gestion rationnelle et durable de l’environnement du bassin.
Pour la réalisation de ses objectifs, elle a élaboré un programme comportant trois (03) axes principaux d’intervention qui sont :
–          le développement du potentiel hydroélectrique du haut bassin ;
–          le développement du potentiel agricole de la vallée et du delta ;
–          le développement de la navigabilité fluviale.
Malgré son intérêt stratégique concernant le désenclavement, l’aménagement du territoire et l’intégration physique des populations riveraines du fleuve, la navigation sur le fleuve Sénégal, à la différence des autres axes du programme de l’O.M.V.S, tarde à se développer.
Aussi, pour accélérer la mise en œuvre du volet navigation, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’O.M.V.S, a pris la décision au cours de sa 14ème session en 2006,  de réaliser un système intégré de transport multimodal du fleuve Sénégal (SITRAM).
Le SITRAM a pour objet de réaliser des infrastructures fluviales et routières devant être exploitées de manière coordonnée et complémentaire pour assurer l’acheminement et l’évacuation des trafics du bassin du fleuve Sénégal dans les meilleures conditions de sécurité et de coût.
L’incidence financière du Système Intégré de Transfert Multimodal (SITRAM) pour le Mali s’élève à 46 milliards 126 millions de francs CFA.
            Bamako, le 13 mai 2015
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE

         Commandeur de l’Ordre National

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  1. CONSEIL DES MINISTRES DU SÉNÉGAL, COMPAREZ AVEC CELUI DU GUIGNOL IBKOUILLON.

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    CONSEIL DES MINISTRES DU 13 MAI 2015
    Le Conseil des Ministres s’est réuni, le mercredi 13 mai 2015, au Palais de la République, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République.

    A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a salué la tenue à Dakar du Forum international sur les partenariats public-privé et du Forum foncier mondial 2015 sur le thème « une gouvernance foncière inclusive et juste pour un développement durable : le temps de l’action ».
    Abordant le point de sa communication portant sur les enseignements de la mission du FMI, le Président de la République a évoqué l’audience qu’il a accordée au Chef de mission du FMI pour le Sénégal, qui a magnifié les performances du Sénégal au plan macroéconomique et s’est félicité des résultats positifs des négociations qui viennent de s’achever et qui permettront de soumettre, en juin 2015, au Conseil d’administration du FMI, le dossier de notre pays pour un troisième programme ISPE sur la période 2015-2017.

    A cet égard, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller au respect des engagements pris dans le mémorandum de politique économique et financière, notamment en matière de réformes structurelles, en accordant une attention particulière aux mesures prévues pour améliorer la situation des Finances publiques afin de mettre l’accent sur l’investissement et le soutien aux couches les plus défavorisées.
    Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à veiller au renforcement du système de programmation et d’exécution des investissements, à l’optimisation des modalités et conditions d’endettement.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a salué le soutien du FMI dans la définition et la mise en œuvre des politiques économiques et financières de notre pays.

    Abordant le point de sa communication relatif à l’impératif de mise en place d’un Cadre national d’Amélioration et d’Harmonisation des Décaissements, le Président de la République a insisté sur la nécessité, pour le Gouvernement, d’accentuer les efforts à tous les niveaux, pour une réalisation diligente des projets et programmes.
    Le Chef de l’Etat a, en outre, souligné au Gouvernement la haute priorité qu’il accorde à l’amélioration de la disponibilité de l’information financière et le renforcement du dialogue de gestion entre les départements ministériels et le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, afin d’asseoir une exécution optimale des dépenses publiques, avec un taux d’absorption des ressources budgétaires conforme aux prévisions ciblées.

    Abordant le point de sa communication portant sur le rôle primordial du secteur minier dans l’émergence du Sénégal, le Président de la République, réitérant son ambition de faire du Sénégal un Hub minier, ainsi que son attachement particulier à la Transparence et à la Bonne Gouvernance dans ce secteur, a indiqué au Gouvernement l’impératif de préserver le caractère compétitif du projet de nouveau Code minier, tout en assurant un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat, les populations polarisées et les sociétés minières.
    Au titre de son Agenda, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, le 10 mai 2015, à Point à Pitre (Guadeloupe), à la cérémonie d’inauguration du Centre caribéen d’Expressions et de Mémoires de la Traite et de l’Esclavage, en présence, notamment, du Président de la République française et du Président de la République du Mali.

    Le Premier Ministre a présenté au Conseil une communication portant sur la nécessité d’intensifier la mise en œuvre des réformes, projets et programmes majeurs, déterminants pour la relance de l’activité économique, la création d’emplois et de richesses afin d’améliorer des conditions de vie des populations.

    Le Premier Ministre a, également, sur demande du Président de la République procédé à une revue, avec les ministères concernés, des projets et programmes prioritaires, en cours de réalisation, résultant des engagements prévus pour 2015, tels que :
    – le développement d’activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques, avec notamment l’abattoir de Diamniadio, les domaines agricoles communautaires, les fermes Natangué et les fermes aquacoles ; – les infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires portant sur la finalisation de 27 projets majeurs, en particulier, l’autoroute Ila Touba, l’axe Dioum- Ourossogui- Bakel, la boucle du Boudié, la RN6 (axe Ziguinchor-Tanaff), la construction de sept ponts, la réhabilitation du Chemin de fer Dakar Bamako et l’Autoroute à péage Diamniadio-AIBD-Somone-Mbour ; – la relance du processus d’industrialisation avec la réalisation de parc industriel de Diamniadio ; – la relance du secteur touristique à travers, entre autres, la mise en place d’un crédit hôtelier, la baisse des taxes sur le transport aérien et la requalification des sites de Cap skirring, de la Langue de Barbarie, de la Petite côte et du Delta du Saloum ;

    – les réformes et les mesures d’amélioration des classements d’attractivité (Doing business) ; – le développement d’infrastructures scolaires, universitaires ;

    – la promotion de la santé et de la protection sociale ; – les infrastructures sportives, d’hydraulique rurale et urbaine, ainsi que le programme de promotion des « villes vertes ».
    Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point sur l’actualité africaine et internationale ainsi que sur les préparatifs de la prochaine visite d’Etat, au Sénégal, de sa Majesté le Roi Mohamed VI, du Royaume du Maroc.

    Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la situation économique nationale et sur la conjoncture internationale.

    Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a présenté une communication mettant en relief la bonne dynamique dans l’évolution des exportations horticoles, arachidières (avec un record de 109 000 tonnes) et une hausse significative de la production d’oignons.

    Le Ministre de l’Energie et du Développement des Energies renouvelables a présenté au Conseil une communication portant sur le Plan de production de la SENELEC pour la période 2015- 2025, tenant compte du niveau d’exécution des projets, de l’évolution de la demande et des coûts de productions, en vue d’atteindre, à terme, 1407 MW, dont 290 MW d’énergies intermittentes (solaire et éolienne).

    • Plus apatride que toi tu meurs. Il y’a quoi d’extraordinaire dans le conseil des ministres du Sénégal que celui du Mali n’a pas? D’emblée je te fais savoir que je vis au Sénégal depuis 7 ans et suis l’actualité politique, sociale et économique de ce pays et que je respecte. Mais honnêtement en quoi tu trouves mauvais ce compte rendu du conseil des ministres malien qui traite du budget, des projets de mise en oeuvre du développement et des communications tout comme celui du Sénégal. Arrête d’être un sous-homme en sous-estimant ton peuple.
      Le Kassin qu’on connaissait avant les Elections de 2013 est mort depuis que son clan n’a pas passé. Je suis contre IBK dans son népotisme et dans la gestion mafieuse de nos fonds. Mais il faut critiquer avec vérité et dignité. Tes posts sur Maliweb ont perdu toute crédibilité car la haine et l’acharnement se lisent au travers plus que l’objectivité. Je serais d’accord avec toi si tu posais la question à quand les hélicoptères de combat Russes pour le Mali? A quand l’arrestation des délinquants financiers à commencer par les ministres incriminés par le FMI? Mais tu t’accroches à un faux débat de comparaison entre un conseil de ministre de deux états. Il faut grandir de tes faiblesses de haine. Je suivais beaucoup tes posts mais ……..

      • Toi l’idiot qui squate chez les sénégalais.

        Ton Q est au chaud à Dakar ou je ne sais où, c’est pour cela que tu ne vois pas que le régime vaurien de l’Ibkon est en train d’endetter inutilement le Mali en creusant le déficit budgétaire de 70 à 123 milliards rien que pour satisfaire la famille de l’ibkanaille et sans construire la moindre route ni la moindre école ou le moindre hôpital au Mali.
        Idiot va!

        • Dis moi quel pays ne s’endette pas, idiot de première classe. A commencer par les USA. ça se voit la haine a finis par ronger le peu de cervelle qui te restait.

        • Bonjour Monsieur Kassin, sincèrement je ne voie ici rien d’extraordinaire dans le compte rendu du Conseil des Ministres du Sénégal par rapport à celui du Mali. C’est juste une question de style. Celui du Mali fait économie des débats en donnant justes leurs conclusions. Par contre, celui du Sénégal fait ressortir les débats surtout les mots du Président de la République seulement. Dans le reste, il est n’est pas aussi détaillé au niveau des interventions des ministres (communications écrites) contrairement au cas du Mali où on donne tout les contenus des présentations des ministres. Voilà juste ce que j’ai pu descellé comme différence entre ces deux comptes rendus qui ne diffèrent que dans le style et là, ce n’est qu’un choix!

          • Mieux, dans un cas comme dans l’autre, ce qui compte, c’est l’information véhiculée par le compte rendu. Si l’opinion est informée à travers le compte rendu quelque soit le style, je pense qu’il n’y a aucun problème.

            Merci

  2. Ce Ministre est le plus faux du Gouvernement Modibo KEITA pour avoir pu travailler avec Mme Fanta DOUCANSE comme son DFM qui traine toutes les casseroles du Mali.

    Lisez ces articles sur ses pratiques à elle et imaginez que le regime IBK ait pu nommer des gens de son espèce dont la place est au pool économique.

    GROS SCANDALE AU MINISTERE DES MALIENS DE L’EXTERIEUR

    La DFM attribue des marchés à son fils et… verse des salaires indus à la fille de la présidente de la commission d’attribution du marché…

    Elle ne s’est pas contentée de faire attribuer le marché à son chérubin. Elle a aussi fait recruter la fille de la présidente de la commission chargée de l’attribution dudit marché. Un retour d’ascenseur ?

    Il s’agit de la Directrice des Finances et du Matériel (DFM) du Ministère des Maliens de l’Extérieur. Son Département vient en effet d’octroyer un marché de fournitures de matériels informatiques à une société dénommée «LYG Technologie SARL» à l’adresse suivante : Faladjè Sema, Rue 889, Porte 239, Tél : (00223- 66.93 12 73

    Le marché a été attribué suite à un appel à candidatures auquel ont postulé deux autres sociétés, dont «IKHLASS INTRENATIONAL SARL»Faladjè Sema: 66. 93.50.60, et la société «Rose Commerce» : Garantiguibougou, Tel : 66.73.80.38.

    Ces deux dernières ont soumissionné respectivement à hauteur de 2.138.150 F CFA et 3.037.000 F CFA. Autrement dit, le moins-disant ne pouvait être que « LYG Technologie SARL ». Alors, adjugé !

    Mais seulement voilà : «LYG Technologie SARL» appartient au nommé Sadio Doumbia, et non moins rejeton de Madame la Directrice des Finances et du Matériel du Ministère des Maliens de l’Extérieur. C’est le moindre mal.

    Les deux entreprises «concurrentes», à savoir, «IKHLASS INTRENATIONAL SARL» et «Rose Commerce» constituent également son patrimoine. Il s’agit, en fait, de sociétés écrans dont l’objet est d’assurer un semblant de concurrence.

    Ce n’est pas tout : les offres en question ont été analysées et évaluées par une commission composée de Mme Camara Fatoumata Diakité, chef de Division Approvisionnement et marchés publics par intérim (malgré qu’elle soit de la catégorie « B1″ et sensée être à la retraite puisqu’elle est née le 27/07/1956, contrôleur des impôts avec N°Mle 414-15 S quand on sait que les agents de la catégorie B1 vont à la retraite à l’age de 58 ans) à la date du 05 février 2015. Mme Camara Fatoumata Diakité, qui a déjoué le départ à la retraite, n’est autre que l’amie de Madame la DFM du Ministère des Maliens de l’Extérieur.

    Et ce n’est pas tout, le véhicule personnel de la grande dame Mme Camara Fatoumata Diakité est régulièrement réparé sur le budget d’Etat.

    Et en contrepartie, la fille de cette dernière a été recrutée en qualité d’agent de saisie au sein du même département ministériel. Elle répond au nom de Hawa Camara, numéro matricule, 0143368T et perçoit ici un salaire net de 54.914 F CFA. Mais le saviez-vous ? Elle (Hawa Camara) travaille déjà au compte de la BHM (voir document).

    Une fonction qui ne lui permet nullement de s’acquitter de ses responsabilités au niveau du Ministère des Maliens de l’Extérieur. D’ailleurs, rares sont ici les membres du personnel qui l’ont aperçue, ne serait-ce qu’une seule fois. Allez donc savoir pourquoi.

    Décidemment, l’idée de «La famille d’abord» et de république des neveux font leur petit bonhomme de chemin au Mali.

    Batomah Sissoko

    Quand elle était DFM du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme précisement en 2011.

    Ministère de l’Artisanat et du Tourisme: La DFM prise en flagrant délit de népotisme.

    Au moment où le Président de la République instruit à la justice l’ouverture de tous les dossiers du BVG, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, certains Directeurs Financiers et du Matériel (désormais ex-DAF), qu’on pensait plus honnêtes que leurs prédécesseurs limogés, pratiquent le népotisme, la surfacturation et la multiplication des contrats fictifs. Au nombre de ceux-ci se trouve en première ligne Mme Doumbia Fanta Doucansé, du ministère de l’Artisanat et du Tourisme.

    La nomination de cette dame, en janvier 2011, par l’ancien ministre N’Diaye Bah avait suscité des inquiétudes au sein du département de l’Artisanat et du Tourisme. Celles-ci se sont révélées aujourd’hui bien fondées, en raison des pratiques malsaines qui ont droit de cité au niveau de la Direction Financière et du Matériel du département.

    Tout d’abord, tenez-vous bien, Mme Doumbia Fanta Doucansé a cassé tous les contrats de prestation de services qu’elle a trouvés sur place. Ensuite, elle a confié certaines de ces prestations à son fils, Sadio Doumbia, à sa fille, Mme Coulibaly Assatou Doumbia, au mari de sa fille, Karim Coulibaly (un fonctionnaire de l’Etat qui a quand même une société de prestation de services) et à sa sœur, Aminata Doucansé.

    Cette dernière a bénéficié de plusieurs marchés de gré à gré, portant sur des montants peu élevés, oscillant entre 1 et 3 millions de nos francs. Le dernier contrat qu’elle a obtenu date du 16 août 2001 et est relatif à l’achat de «produits alimentaires» pour un montant de 1, 227 millions de FCFA, avec un délai d’exécution de deux jours. Cette somme lui a déjà été versée, dans le compte bancaire n°3314769020171-88, ouvert dans les livres d’Ecobank au nom de Doucansé Aminata. Chaque trimestre, elle se voit régulièrement attribuer un tel montant.

    Le fils de Mme la DFM, Sadio Doumbia, s’est vu également octroyer des marchés de gré à gré. Au nom de la société Lyg Technologie qu’il dirige, l’entretien et la maintenance des appareils informatiques lui ont été confiés, pour un montant annuel de 7 millions de nos francs, convenu d’un commun accord avec sa mère, qui représente pour la signature du contrat dit simplifié le ministère de l’Artisanat et du Tourisme.

    Mme Fille, Mme Coulibaly Assatou Doumbia, agissant au nom et pour le compte d’ASS Services Sarl, s’est retrouvée dotée d’un gros marché de 44,977 millions de nos francs, pour la «fourniture de consommables de bureau». C’était le 29 mars 2011. L’argent est déjà tombé dans son compte bancaire, n°01001021142590009-83 ouvert au nom de sa société à la BCI.

    Le mari de cette dernière, Karim Coulibaly, fonctionnaire de l’Etat travaillant au CICB, responsable d’une société dénommée Référence CG (commerce général) créée pour les besoins de la cause, enlèvera un autre marché relatif à l’achat de «consommables», pour un montant total de 7 millions de nos francs.

    Ce n’est pas tout. La Directrice des Finances et du Matériel du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Doumbia Fanta Doucansé excelle aussi dans la surfacturation de «marchés dits fictifs». De quoi s’agit-il? Nos sources précisent qu’elle se procure des liquidités auprès d’opérateurs économiques de la place et qu’en lieu et place du remboursement, elle fait engager des factures fictives, à concurrence du double de l’argent emprunté. Ensuite, à travers un avis de crédit, les opérateurs concernés se font payer par le Trésor public (nous reviendrons sur les détails de ce type d’opération au besoin). Les prestataires impliqués dans cette pratique sont connus. La tête de pont est un certain Cheick Fanta Mady Sanogo, de N’Golonina. Vous n’en croirez pas vos yeux: en l’espace de cinq jours, il s’est vu attribuer trois contrats de 9,4 millions de FCFA chacun. Le premier, en date du 15 juillet 2011, est relatif à la «confection de banderoles, de badges, de bandes d’identification et de tee-shirts imprimés en couleur». Le deuxième, en date toujours du même 15 juillet 2011, est relatif à «l’achat de balle de tissus creton et de balle de coton vibre (sic)». Le troisième marché, en date du 19 juillet 2001, porte sur la «fourniture de matériels sanitaires». Voilà comment le bienheureux Cheick Fanta Mady Sanogo a enlevé plus de 28 millions de nos francs en cinq jours, pour des prestations plus que douteuses. Sinon, comment comprendre que le département de l’Artisanat et du Tourisme ait besoin de tant de «matériels sanitaires». En outre, en2011, ce ministère n’a organisé pour l’instant, à notre connaissance, aucun événement grandiose, nécessitant des banderoles et des tee-shirts à hauteur de plus de 9 millions de nos francs. Idem pour l’achat de balles de tissus et de coton fibre. Allez-donc demandez aux artisans, s’ils ont reçu quoi que ce soit de tout cela.

    C’est tout simplement de la grosse magouille et des marchés fictifs. A suivre.

    Chahana Takiou.

    Ministère des Maliens de l’extérieur : Une DFM spéciale

    Elle s’appelle Mme Fanta Doucansé elle est la DFM du ministère des maliens de l’extérieur, son nom est régulièrement cité dans des dossiers qui ne peuvent qu’être que de la malversation et de la corruption pure et simple. Avec son comportement peu professionnel, l’ex DAF du ministère de la culture ne passe pas inaperçu pour la simple raison qu’elle n’a pas laissé une bonne image à ce ministère. Sitôt nommée au ministère des maliens de l’extérieur, les pratiques anciennes s’installent.

    Après avoir amené tous ceux qu’elle peut amener comme personnel à son nouveau poste de DAF, la dame met en place son réseau. D’abord pour museler le ministère elle coupe le téléphone au secrétariat du secrétaire général, ensuite chez le ministre et en même temps son fils quitte la maison pour venir faire des heures au téléphone du ministère alors qu’il n’y est pas employé. Le personnel n’a pas accès au téléphone, mais son fils en fait une affaire de bien patrimonial.
    Le personnel de ce ministère vit un calvaire sans précédent. Les simples coups de fils ne sont plus possibles. Les missions du ministère sont gérées sur des biens du personnel, la maintenance des véhicules est devenue rare à tel point que la plupart des véhicules du département sont à l’arrêt faute d’entretien. La puissante DFM ne dote plus le personnel du ministère des dotations mensuelles, elles sont soit détournées ou destinées à d’autres
    personnes hors du ministère. Depuis les 25 kilogrammes de sucre du mois de carême, le personnel ne reçoit ni lait, ni sucre a fortiori le café. Même pour les stages au niveau du de l’APEJ, Mme la DAF envoie ses parents. Une situation que le personnel vit mais ne veut plus se laisser faire, car ils entendent saisir le ministre Abdramane Baba Sylla connu pour ses prises de position véridique. Les jours de Mme Doucansé semblent comptés désormais à la DAF, car de son ancien ministère de la culture à l’actuel ministère des maliens de l’extérieur, son nom revient régulièrement. Mais la situation du pays a changé et l’intolérable n’est plus permis dans le gouvernement Mara.

    Diakaridia CAMARA

    • Bravo monsieur Diakaridia CAMARA. Et qu’attendent la DGSE et le Procureur du Pôle Econmique et Financier près du Tribunal de la Commune III pour engager des poursuites conformément aux dispositions de l’article 3 Code de Procédure Pénale?
      Pourtant ledit code précise bien en son article 1er que la procédue pénale doit être équitable, contradictpire et préserver l’équilibre des droits des parties. Alors comment expliquer une léthargie face à des situations du genre qui foissonnent dans nos servives?
      Vivement l’ouverture d’une enquête sur les dénonciations de mr Diakaridia Camara (le vrai malinké).
      VIVE LA REPUBLIQUE

      • Avec la moitié de ces écrits bien expliqués, je serai le procureur que je vais m’auto saisiret diligenter une enquête

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