Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 05 décembre 2007

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le Mercredi 5 décembre 2007 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la Présidence de son Excellence Amadou Toumani TOURE, Président de la République.
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rnAprès examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
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rnAU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES :

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rn* AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’URBANISME :

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rnLe Conseil des Ministres a adopté :
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rn1°) Un projet de décret portant affection d’une parcelle de terrain sise à Tombouctou au Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique.
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rnLa parcelle de terrain dont il s’agit, objet du Titre Foncier N°429 de Tombouctou d’une superficie de 3 hectares 00 are, 00 centiare, est destinée à la construction du Centre de Restauration des « Manuscrits de Tombouctou ».
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rnLa construction de ce centre s’inscrit dans le cadre de la poursuite et de la consolidation des actions entreprises par le gouvernement en vue d’assurer la sauvegarde, la conservation et la pérennisation des manuscrits de Tombouctou qui constituent un patrimoine culturel, scientifique et religieux d’une valeur inestimable pour notre pays et le monde.
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rn2°) Un projet de décret portant désaffectation d’une parcelle de terrain sise en Commune VI du District de Bamako.
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rnLa désaffectation concerne la parcelle de terrain, objet du titre foncier N°4712 de la Commune VI du District de Bamako d’une superficie de 4 hectares 00 are, 00 centiare. Ladite parcelle avait été affectée en 1983 au Ministère des Transports et des Travaux Publics pour les besoins du Centre de Technologie Adaptée (CTA), un service créé dans le cadre d’un projet et qui était chargé de la recherche, de l’expérimentation et de la vulgarisation des matériaux locaux de construction .
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rnLe projet, qui a contribué à assurer la promotion du banco stabilisé dans notre pays, a pris fin en 1987 et depuis, la parcelle de terrain n’est plus utilisée et se trouve présentement dans un état de dégradation avancée.
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rnAussi, il est apparu nécessaire de procéder à la désaffectation de ladite parcelle en vue de satisfaire les besoins d’autres services publics.
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rnAU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :

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rnLe Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
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rn * AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE :
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rnChef de Cabinet :
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rnMonsieur Cheick Abdoul Gadri PLEAH COULIBALY, Professeur d’Enseignement Supérieur ;
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rnChargé de Mission :
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rnMonsieur Bréhima SANGARE, Economiste.
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rn * AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE :
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rnConseiller Technique :
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rnMonsieur Mamadou KEITA, Ingénieur de l‘Industries et des Mines ;
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rnDirecteur Administratif et Financier :
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rnMonsieur Moctar KONE, Inspecteur des Finances.
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rn* AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS :

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rnPrésident Directeur Général des Aéroports du Mali :
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rnMadame THIAM Aya DIALLO, Economiste.
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rnAU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES :

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rn* AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, de L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE :

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rnLe Conseil des Ministres a examiné le rapport de la deuxième revue du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) 2002-2006.
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rnLe Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) constitue le référentiel unique des politiques et stratégies de développement de notre pays et un repère pour les partenaires techniques et financiers dans leur contribution à cette politique de développement.
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rnAdopté par le Gouvernement en mai 2002, le CSLP, dont la première phase a couvert la période 2002-2006, a fait l’objet d’une première revue en 2006.
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rnLa deuxième revue, destinée à évaluer les résultats atteints dans la mise en œuvre du CSLP s’est déroulée du 19 au 21 juin 2007 à Bamako.
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rnCette revue a été réalisée selon un processus participatif impliquant l’ensemble des acteurs, à savoir l’administration, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers.
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rnElle avait pour objectifs, entre autres, d’apprécier à travers les différents axes du CSLP et les programmes sectoriels, l’évolution de la pauvreté depuis 2002, année de démarrage de la mise en œuvre du CSLP, de faire une analyse des résultats atteints, de cerner les contraintes et les difficultés qui ont entravé la bonne exécution du CSLP et de formuler des propositions et des recommandations pour alimenter la mise en œuvre du CSLP deuxième génération appelé Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté.
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rnLes principaux résultats se présentent ainsi qu’il suit :
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rn1) Au niveau du cadre macro-économique :
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rnle taux moyen de croissance a été de 5% sur la période pour un objectif qui avait été fixé à 6,7% ;
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rnl’incidence de la pauvreté a connu une baisse avec un taux estimé à 56% en 2006 sur la base d’un seuil de revenu évalué à 156 195 FCFA par an. L’objectif cible était de 47,5%.
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rnCes résultats restent toutefois appréciables si l’on sait qu’ils ont été obtenus dans un environnement national et international défavorable avec les aléas climatiques et l’invasion acridienne, le coût élevé des facteurs de production, la baisse du cours du coton, la flambée des prix du pétrole et l’insuffisance des ressources.
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rn2) Au niveau du développement institutionnel et de l’amélioration de la gouvernance, la période a été marquée notamment par l’adoption et le démarrage du Programme Décennal de Développement Institutionnel, l’institution du Vérificateur Général, la poursuite et la consolidation de la décentralisation.
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rn3) Au niveau du développement des ressources humaines et de l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, le taux brut de scolarisation est passé de 64,4% à 75%, le pourcentage de la population vivant dans un rayon de 5 km d’un centre de santé fonctionnel est passé de 44% en 2002 à 51% en 2006. Le taux d’accès à l’eau potable a atteint 67,4% en 2006 contre 57% en 2002.
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rn4) Au niveau des infrastructures et des services productifs, des avancées considérables ont été enregistrées dans de nombreux domaines tels que les télécommunications où la densité de téléphone pour 100 habitants est passée de 3,37 lignes en 2004 à 6,25 lignes en 2005 et 11, 5 lignes en 2006, le désenclavement intérieur et extérieur, l’agriculture.
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rnDans tous les secteurs, la revue a permis d’identifier les difficultés rencontrées et les faiblesses. Des recommandations pertinentes ont été formulées pour améliorer les résultats au cours de l’exécution du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté 2007-2011.
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rn * AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DE L’EAU :
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rnLe Conseil des Ministres a examine et approuvé le projet de document de Stratégie Nationale de suivi et d’évaluation des ressources en eau et son Plan d’Action.
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rnL’eau est une ressource qui présente un caractère stratégique pour notre pays. Les principales activités économiques (agriculture, élevage et pêche) sont tributaires pour une large part de l’eau. L’accès des populations à l’eau potable est un des objectifs prioritaires en matière de réduction de la pauvreté.
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rnC’est cette importance stratégique qui a amené le Gouvernement à adopter une politique et une stratégie de développement des ressources en eau.
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rnCependant, afin d’assurer le développement et la gestion durables de l’eau, il est indispensable de disposer des connaissances nécessaires et d’assurer le suivi des ressources en eau.
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rnLe présent document de stratégie a pour objectif de renforcer les capacités en termes de connaissance, de suivi et d’évaluation des ressources en eau et de leurs différents usages.
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rnIl s’agit de mettre en place un système national d’information sur l’eau permettant d’évaluer la ressource mobilisable et planifier son utilisation.
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rnLa collecte, le traitement et l’analyse des données doivent permettre, entre autres :
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rn- de mieux connaître les régimes des cours d’eau et d’établir des modèles de prévision ;
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rn- de planifier la réalisation d’ouvrages sur les cours d’eau ;
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rn- de gérer et réglementer l’offre et la demande en eaux de surface en période d’abondance et en période de déficit ;
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rn- de sécuriser les populations par la fourniture d’informations sur les crues et les inondations ;
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rn- d’assister et de conseiller les exploitants et usagers des eaux de surface et des eaux souterraines ;
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rn- de gérer et réglementer l’exploitation des eaux souterraines et la construction des ouvrages de captage.
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rnLa mise en œuvre de la stratégie de suivi et d’évaluation des ressources en eau, assortie de son plan d’action, va contribuer à une meilleure gestion de ces ressources qui sont épuisables et méritent à ce titre protection et conservation.
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rnKoulouba, le 5 décembre 2007
rnLe Secrétaire Général du Gouvernement
rnFousseyni SAMAKE
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