Communiqué du conseil des ministres du jeudi 07 juin 2012

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le jeudi 07 juin 2012 dans la salle de conférence de la Primature sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement Monsieur Cheick  Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA. 

Le Palais de Koulouba
Le Palais de Koulouba

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et procédé à des nominations.

AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES :

Sur présentation du ministre de la Fonction Publique, de la Gouvernance et des Réformes Administratives et Politiques, le Conseil des Ministres a adopté :

1°) Un projet de loi portant prorogation du mandat des Députés de la IVème législature de l’Assemblée Nationale

Le mandat des députés arrive à expiration en août 2012. Cependant,  les événements survenus les 21 et 22 mars 2012 ont contribué à rendre impossible l’organisation d’élections permettant de renouveler ce mandat  avant expiration.

Compte tenu de cette réalité, l’Accord cadre du 6 avril 2012 a prévu l’organisation d’une transition politique devant conduire à des élections sur l’ensemble du territoire et l’adoption de certaines mesures législatives pour accompagner le processus de transition.

L’adoption du  projet de loi portant prorogation du mandat des députés s’inscrit dans ce cadre et participe au retour à la normalité constitutionnelle.

Le mandat des députés de l’Assemblée Nationale est prorogé pour toute la durée de la transition.

2°) Un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances

Par le présent projet de loi, le Gouvernement, conformément à l’article 74 de la Constitution, demande à l’Assemblée Nationale l’autorisation de prendre par ordonnances  des mesures qui sont normalement du domaine de la loi dans la période comprise entre la clôture de la session ordinaire ouverte le 2 avril 2012 et l’ouverture de la session ordinaire d’octobre 2012.

Cette autorisation concerne les mesures que le Gouvernement devra prendre dans le but d’assurer l’exécution de son programme.

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES

Sur le rapport du ministre du Commerce, des Mines et de l’Industrie, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant les modalités d’application de la loi du 12 juillet 2010 relative à la commercialisation et à la consommation du tabac et des produits du tabac.

Dans le cadre de la lutte antitabac, le Gouvernement a adopté en 2010, la loi relative à la commercialisation et à la consommation du tabac et des produits du tabac.

Le présent projet de décret est adopté pour déterminer les modalités d’application de cette loi. Il précise et complète ses dispositions en ce qui concerne notamment les informations relatives aux produits du tabac, aux teneurs en nicotine, en goudron et en monoxyde de carbone. Il exige l’information sanitaire des populations et les marquages sur les paquets. Il indique les lieux où des zones  réservées aux fumeurs peuvent être aménagées et les normes que lesdites zones doivent respecter. Il précise les formes de publicité, de parrainage et de promotion du tabac qui sont interdites.

Sur le rapport du ministre de la Santé, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Comité National de Contrôle du Tabac.

Le Comité National de Contrôle du Tabac est un organe de concertation sur les politiques nationales de lutte contre la prévalence du tabagisme prévu par la loi du 12 juillet 2010 relative à la commercialisation et à la consommation du tabac et des produits du tabac.

Il a pour mission de veiller à l’application des textes en vigueur relatifs à l’importation, à la distribution, à la vente, à la publicité, à la promotion et à la consommation du tabac et des autres produits du tabac. Il suit l’évolution de la prévalence du tabagisme. Il est également chargé de promouvoir l’information et la sensibilisation des populations sur les dangers du tabac et des autres produits du tabac. Le Comité remet chaque année au Gouvernement un rapport de ses activités.

L’adoption du présent projet de décret a pour objet de fixer l’organisation et les modalités de fonctionnement de cet organe afin de lui permettre d’accomplir avec efficacité sa mission de contrôle.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS :

– Chargé de Mission :

Colonel Abdoulaye SAMAKE.

– Inspecteurs à l’inspection des Armées et Services :

Colonel Cheick Abdel Kader KEITA,

Colonel Moussa SIDIBE.

– Directeur Adjoint de la Sécurité Militaire :

Colonel Békaye SAMAKE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE :

– Conseillers  à la Section Judiciaire de la Cour Suprême :

Boubacar DICKO, Magistrat ;

Wafi OUGADEYE, Magistrat ;

Mamadou OUATTARA, Magistrat.

– Conseiller à la Section des Comptes de la Cour Suprême :

Moussa KEITA, Magistrat.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA FAMILLE, DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE L’ENFANT :

– Directrice Nationale de la Promotion de la Femme :

Madame Fatoumata KEITA, Professeur.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES :

– Secrétaire Général :

Cheick Oumar MAIGA, Journaliste et Réalisateur.

– Chef de Cabinet :

Madame Jacqueline KONATE, Assistante  Ingénieur.

– Conseillers techniques :

Souhahébou COULIBALY, Ingénieur Informaticien ;

Mamadou Hady TRAORE, Ingénieur des Constructions civiles ;

Seydou Baba TRAORE, Journaliste et Réalisateur ;

Baba KONATE, Ingénieur des Télécommunications ;

Madame MAIGA Fatoumata Sékou DICKO, Magistrat.

– Chargés de Mission :

Madame Bintou CAMARA, Expert comptable ;

Maley DANFAKHA, Economiste ;

Alfousseïny SIDIBE, Journaliste.

– Directeur des Finances et du Matériel :

Nouhoum DIALLO, Inspecteur des Finances

AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS :

– Secrétaire Général :

Seydou DAWA, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports

– Chef de Cabinet :

Gouro Sidy Aly DIALLO, Manager

– Conseillers techniques :

Moriké Moussa TRAORE, Professeur ;

Sékou TOURE, Administrateur de l’Action sociale ;

Madame Salamatou  MAIGA, Administrateur de l’Action Sociale ;

Madame SY Fatoumata M. BABY, Professeur.

– Chargés de Mission :

Abdoulaye TOURE, Sociologue ;

Moussa BOLLY, Journaliste ;

Mamadou Baba TRAORE, Juriste.

– Directeur des Finances et du Matériel :

Abdoul Karim KONE, Inspecteur des Services Economiques

– Directeur national des Sports et de l’Education Physique :

Dramane COULIBALY, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports.

BAMAKO, LE 07 JUIN 2012

LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT,

Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE
Officier de l’Ordre National

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21 COMMENTAIRES

  1. pendant que le pays est occupe sur 2/3 du territoire national, les conseils des ministres se succèdent à coup de nominations aux relents de partage de gâteau, et pas un seul mot de la reconquête du nord comme si l’Azawad était devenu cette réalité que les maliens se refusent de voir en face… je l’ai dit et je le répète, le jugement de l’Histoire n’épargnera personne, du tout !

  2. Je pense que la priorité du gouvernement ne devrait pas être le nominations mais plutôt de regler les problèmes urgent du pays à savoir la stabilité institutionnelle à Bamako et la reconquête du nord.
    S’il est vrai que la transition doit durer un an à compter du 22 mai. Rien ne sert de nommer des gens qui seront relevés dans quelques 11 mois. Ayons à,l’oeil les priorités de la population.

    • Toi, tu n’a rien compris 1 ans là, c’est juste une réference car il faut toujours essayer de fixée un temps pour une mission ça peut être réaliser dans le temps ou depasser la delai donner. Même avec avec 1 ans, un conseil d’ami prend toujours des personnes competentes pour des missions qui te sont confié. Ok

  3. Voilà 1 fois de plus on nous prouve à travers ces nominations bidons à chaque conseild des ministres, on ne fai que nommer on ne songe plus au populations du nord, ceux qui ont déjà quitté ces postes sont déjà rastagiés et les nouveaux arrivants vont faire coe ceux là qui ont quitté.Ce gouvernement n’est ni plus ni moins qu’1 gouvernement de vengence, tous les cabinets ministeriels on déjà presque changé he allah allah kan son hera là, ce sont des affamés du pouvoir.

  4. le 1ere ministre à pris des hommes et des femmes qu ils nous vaut pour sortie le pays dans la crise
    un exemples celui de la promotion des femmes elles à ete bien choisir

    elles adores les enfants et plus sociables que dieu l acompagne dans c est oeuvres.

  5. Du n’importe quoi dans ce journal Pro laurent Gagbo. Le Mali a besoin de retrouver son intégrité territoriale avec l’appui de la communauté internationale. Regler vos comptes entre ivoiriens et laisser le Mali tranquille.

    • Et àn quoi tu reconnais leur competence? pas qd même par la lecture de cet article. Ou bien toi aussi tu as un pouvoir magique comme tous les maliens mais qui n’arrivent pas à se sortir de la plus petite des crises, pouaaa£!!!!!

  6. Bonne meditation sur cet article

    Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
    Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
    Lu : 2683 fois

    Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

    Une correspondance particulière
    de K.S

  7. CMD & Sanogo just keep on moving in the right direction. Ignore the people who have become experts in saying negative things. MALI HAS TO MOVE ON!!!!!

  8. A QUAND LA LIBERATION !!!!!!!!!!A QUEL CHAPITRE VOUS ALLEZ PARLER DE LIBERATION
    MON DIEU !!!!!

  9. Le Mali est pris en otage par Sanogo et Gonogo (le 1er sinistre au lieu de 1er ministre).
    Ils sont de connivence et font tout pour maintenir le Mali dans la crise actuelle.
    Ils sont tous impliqués dans la tentative d’assassinat du Président Djoncounda.
    Si Djoncounda a survécu c’est parce que ses agresseurs l’avaient cru mort.
    Sanogo et Cheikh Diarra, le Gouvernement et les Mariko ont décidé de faire échouer la transition et de tout faire pour éviter l’intervention d’une force internationale.

    Le 1er sinistre est chargé de tromper la Communauté internationale, de lui faire croire que le Mali est retourné à l’ordre constitutionnel et de maintenir le pays dans cette situation jusqu’à un moment favorable pour Sanogo pour occuper la présidence. Au terme de son mandat, il remettra le pouvoir à Cheikh Modibo Diarra comme en Russie et comme c’était le cas entre ATT et Alpha Oumar Konaré.
    Le rôle de Sanogo c’est de régler les comptes aux proches d’ATT qui sont dans l’armée et s’occuper de la chasse aux sorcières, aux leaders qui ne leur sont pas favorables.
    Ils doivent tous les 2 contribuer à la vengeance du beau père Moussa Traoré et l’émergence du clan UDPM et du parti du 1er sinistre qui est en veilleuse jusqu’au moment opportun.
    Cheikh Modibo Diarra joue le rôle de ralentisseur et doit tromper la communauté internationale en lui faisant croire que Sanogo s’est retiré dans les casernes bien qu’il continue de diriger de fait. Il a aussi pour mission de tout faire pour empêcher l’intervention de la force de la CEDEAO et de la communauté internationale.
    C’est pour cela qu’il s’engage à bâtir une nouvelle armée compétente et bien équipée, ce qui mettra un minimum de 5 ans.
    Djoncounda a intérêt à rester en France, il risque sa vie au Mali. Il doit organiser la libération du Mali depuis la France car ceux qui sont au pouvoir au Mali sont pire que le MNLA et les islamistes pour le Mali.
    Il faut que Djoncounda saisisse l’UA, la CEDEAO et l’ONU pour sécuriser les institutions à Bamako et libérer le Nord.
    Au secours, il faut l’intervention de l’ONU, de l’Union Africaine et de la CEDEAO.
    Si on attend le 1er sinistre Cheikh Diarra, il ne demandera jamais l’aide de la communauté internationale alors que les maliens n’en peuvent plus.

    • Samba konipo si tu es en court d’idée pour une sortie de crise vraiment tais-toi. Ouvre tes yeux et regarde les autres qui avancent surement. Propose nous des solutions et evite des critiques inutiles, l’enemi du pays.

  10. Wow, un conseil des ministres comme un autre, tout roule. Qui a dt qu’il y avait la guerre au mali??? kiakiakia 😆 😆 😆

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