ATT accueille la première session du Conseil des Ministres à Koulouba

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Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, a accueilli ce matin les membres du nouveau Gouvernement dans le cadre de la première session du Conseil des Ministres.

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La cérémonie a été ponctuée de deux interventions, celle du Chef de l’Etat et celle du premier Ministre que nous vous proposons ci-après, ainsi qu’un trombinoscope de la nouvelle équipe :

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Intervention de Son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République à l’occasion de la première rencontre avec le Gouvernement du Premier Ministre Modibo SIDIBE (Palais de Koulouba, le 08 octobre 2007)

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Monsieur le Premier Ministre ;

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Mesdames,
rnMessieurs,
rnles Ministres,

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Permettez-moi, tout d’abord, de vous souhaiter la plus chaleureuse bienvenue au Palais de Koulouba, notre maison commune à tous.
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rnCeci dit, j’adresse mes vives félicitations à Monsieur le Premier Ministre, Modibo SIDIBE, pour son choix qui s’est porté sur chacune et chacun de vous.
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rnVotre désignation intervient dans un contexte extrêmement délicat, caractérisé par une conjoncture nationale et internationale difficile.
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rnAu plan international, les effets pervers de la mondialisation écrasent nos jeunes économies, les rendant du coup plus fragiles de jour en jour. Pour illustrer mon propos, je citerai le cas du pétrole qui a atteint des prix jamais égalés, avec 80 dollars le baril.
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rnCe renchérissement du pétrole, qui embrasse tous les autres secteurs d’activités, avec une forte incidence sur les coûts de transport, depuis nos lointains centres d’approvisionnement, rend notre économie très fragile.
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rnUn simple coup d’oeil sur les distances qui nous séparent de ces centres d’approvisionnement suffit à mesurer le sacrifice consenti :
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rnAbidjan – Bamako : 1200 Kms ;
rnDakar- Bamako : 1200 Kms ;
rnLomé – Bamako : 1700 Kms ;
rnCotonou – Bamako : 2000 Kms.
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rnEn outre, la dépréciation du dollar par rapport aux autres devises influe négativement sur nos relations économiques avec l’extérieur.
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rnAussi, assistons nous à un déséquilibre de plus en plus significatif entre l’offre et la demande de produits de première nécessité. La Détérioration de termes de l’échange est passée par là !
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rnSur le plan national, nous constatons que :
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rn• La demande sociale devient de plus en plus grande et très variée ;
rn• Les revendications sectorielles sont presque toutes monétaires ;
rn• Des modes d’expression syndicale de type nouveau font leur apparition (la rétention des notes de classe par exemple).
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rnFace à cette situation, vous conviendrez avec moi que le Gouvernement doit adopter et appliquer un ensemble de mesures visant à :
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rnMaîtriser les charges de l’Etat en canalisant et en diminuant les frais généraux ;
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rnRespecter les engagements pris vis-à-vis de nos Partenaires Financiers ; exercice particulièrement difficile que de tenir de tels engagements dans un contexte caractérisé par un large front social de plus en plus exigeant ;
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rnFaire face aux conséquences des aléas climatiques caractérisés par la sécheresse, l’inondation, les criquets et les oiseaux granivores, etc. ;
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rnFaire face aux besoins de type nouveau (Communications, Nouvelles Technologies, Transports) et bien d’autres contraintes qui constituent des facteurs limitants pour nous.
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rnMesdames, Messieurs,
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rnLa dimension des défis nous interpelle et nous invite à :
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rn- fournir plus d’efforts au travail,
rn- mieux nous organiser,
rn- adopter des méthodes plus adaptées et plus efficaces, et être plus persévérant.
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rnNos populations sont pressées et exigeantes, ce qui me semble légitime.
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rnA vous de trouver des réponses urgentes dans les limites des moyens disponibles.
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rnJe l’avais dit tantôt, la conjoncture internationale, singulièrement la hausse du prix des hydrocarbures, s’est installée dans la durée. A nous d’y répondre.
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rnJe crois l’avoir dit, je le répète encore : face au monde d’aujourd’hui, ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin .
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rnLe Gouvernement le sait, il faut expliquer, justifier, parler très souvent à nos populations ; leur parler avec franchise. Le changement, c’est surtout changer de comportement et de mentalité.
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rnNotre mission est certes de résoudre les problèmes, les problèmes difficiles qui se posent à notre pays ; mais ne vous engager pas et n’engagez notre pays que sur ce que vous pouvez respecter.
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rnD’où le devoir de communiquer à tous les niveaux. L’élan nouveau, c’est celui de travailler et de mettre tout le monde au travail, de récompenser le mérite et sanctionner la faute. Il nous faut tous retenir que notre ambition de faire le Mali de Demain est sans limite.
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rnMesdames, Messieurs,
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rnUne partie non négligeable de la demande sociale et de nos préoccupations essentielles, trouvent leur réponse dans le Programme de Développement Economique et Social (PDES).
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rnLe PDES vise à apporter une croissance accélérée à notre potentiel agro-pastoral.
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rnIl est un Programme cohérent, qui cherche à :
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rnProduire davantage,
rnDistribuer équitablement les fruits de la croissance et,
rnInvestir dans l’Avenir.
rnIl essaie de faire aussi de l’Etat malien un modèle de gouvernance avec l’émergence :
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rnd’un Etat fort,
rnd’une Administration performante,
rnd’une Justice assainie,
rnet des Collectivités Locales renforcées.
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rnLe renouveau de l’Action Publique, qui est au cœur du PDES, se matérialise par le renforcement de la transparence, dans la gestion des ressources publiques.
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rnJe serai particulièrement intrangisant.
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rnJe rappelle que le PDES, c’est aussi le développement des Ressources Humaines et les réformes de société.
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rnA ce propos, dans quelques jours, j’adresserai au Premier Ministre une Lettre de Cadrage qui tiendra lieu de Feuille de Route de l’action que nous vous confions.
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rnJe vous remercie de votre attention !
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Allocution de Monsieur Modibo Sidibé, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à l’occasion de la première rencontre du Gouvernement avec le Président de la République (08 Octobre 2007)

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Excellence Monsieur le Président de la République,

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Permettez-moi, en cette circonstance exceptionnelle où la fierté et l’émotion nous habitent, de vous renouveler en mon nom et en celui des ministres, le témoignage de notre profonde gratitude pour nous avoir investis de votre confiance pour faire partie de la nouvelle équipe gouvernementale.
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rnServir son pays à un niveau aussi élevé de responsabilité est déjà un honneur et un privilège pour chacune et chacun de nous.
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rnL’assumer devient plus qu’un défi à un moment aussi crucial, où notre peuple vient de vous renouveler largement sa confiance, après le remarquable élan imprimé durant les cinq dernières années et dans l’espérance d’un Mali de progrès, prospère parce que fort de ses atouts, des efforts de ses fils et de ses filles.
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rnCette espérance est au cœur de votre vision des cinquante ans du Mali indépendant et votre PDES en est le vecteur.
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rnExcellence Monsieur le Président de la République,
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rnNous retenons de vous qu’il n’y a pas de bonds qualitatifs sans grande ambition, sans volonté, sans pari et surtout sans effort.
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rnJe puis vous assurer que les Hommes et les Femmes ici présents, sont déterminés à suivre les principes et valeurs que vous venez d’indiquer, à traduire en actions, les orientations que votre lettre de cadrage condensera en autant d’objectifs nécessaires à la réalisation de votre programme de développement économique et social.
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rnIls n’ont qu’un souci : servir le pays sous votre impulsion avec détermination, intégrité et loyauté. Servir le pays et faire des résultats, voilà leur credo.
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rnLe renouveau de l’action publique, le changement de mentalité, c’est d’abord un comportement ; tous les actes, toutes les attitudes des ministres doivent en être imprégnés, parce que les messages doivent être nets : il faut servir et gérer autrement et à tous les niveaux.
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rnExcellence Monsieur le Président de la République,
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rnCertes, les attentes comme les difficultés sont grandes, mais est tout aussi forte la détermination des ministres à mettre toutes leurs expertises, toute leur énergie, et à mobiliser leurs services pour répondre aux préoccupations des maliennes et des maliens.
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rnJe sais que nous pouvons compter sur votre sollicitude habituelle, vos précieux conseils ne nous feront pas défaut.
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rnExcellence Monsieur le Président de la République,
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rnNous sommes particulièrement fiers d’être à vos côtés pour la réalisation des grandes ambitions qui sont les vôtres pour notre pays et notre Peuple.
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rnEn ce jour saint du mois béni de Ramadan, que Dieu vous garde et bénisse le Mali !
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PHOTO DE FAMILLE DU NOUVEAU GOUVERNEMENT

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rnSource: cellule de communication de la Pr
ésidence
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