Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a présidé mardi à Koulouba un Conseil des ministres peu ordinaire. Il s’agit en effet d’une session inaugurale intervenant quelques jours après le réaménagement de l’équipe gouvernementale intervenu le vendredi 15 janvier. Dans son intervention préliminaire, le président du Conseil des ministres a déclaré avoir renouvelé sa confiance au Premier ministre pour ses qualités d’homme d’État. Se tournant vers les membres du gouvernement, Ibrahim Boubacar Keita a dit s’attendre à « une intégrité absolue et une loyauté sans faille ».
Le président de la République a attiré l’attention sur le caractère confidentiel des discussions menées en Conseil des ministres qui ne doivent pas se retrouver dans la rue. Le chef de l’État prévient que la mission confiée à l’équipe gouvernementale doit être remplie dans un contexte particulier. Elle ne sera pas de tout repos, avertit le président Ibrahim Boubacar Keita qui demande aux ministres de faire leur travail en toute sérénité. Le chef de l’Etat a insisté sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
« Nous sommes prêts à assumer nos responsabilités » a répondu le Premier ministre, chef du gouvernement. Modibo Keita a noté la nécessité d’être « une équipe et d’avoir une volonté commune d’établir un contrat social » entre gouvernants et gouvernés. Il s’est dit conscient du volume de plus en plus important des attentes des populations. Modibo Keïta s’est par conséquent engagé à travailler à l’amélioration des conditions de vie de celles-ci en toute loyauté. « Nous vous remercions pour votre confiance. Cela constitue une lourde charge pour nous » a ajouté le chef du gouvernement.
Si le chef de l’État a réitéré sa confiance à Modibo Keita pour la troisième fois, ce n’est guère le cas pour certains ministres, qualifiés de « poids lourds », qui ont quitté le gouvernement. Il s’agit de Mamadou Igor Diarra qui occupait le fauteuil de l’Economie et des Finances et Dr Bocari Tréta qui gérait les affaires du Monde rural.
Précédemment à la tête du ministère des Mines, le Dr. Boubou Cissé se voit confier les destinées du département de l’Economie et des Finances. Malgré son jeune âge, l’ancien ministre des Mines a capitalisé une grande expérience dans le milieu des finances qu’il a fréquenté à un très haut niveau, avant sa rentrée dans le premier gouvernement du mandat du président Keita dirigé par le Premier ministre Oumar Tatam Ly.
Un nouveau venu s’occupe désormais du ministère de l’Agriculture. Il s’agit de Kassoum Denon qui découvre l’ambiance du Conseil des ministres. Un homme du sérail doublé d’un technicien pour qui le monde rural de notre pays n’a pas de secret. Pour avoir dirigé l’Office du Niger et avoir été conseiller technique dans le même département et récemment conseiller spécial a la présidence de la République, chargé du Développement rural et de l’Environnement. Kassoum Denon déclare mesurer la dimension de la tâche et compte « travailler rapidement pour relever les défis ». L’agriculture étant le moteur de notre développement, le nouveau chef du département compte se mettre immédiatement à la tâche.
Autre départ, celui de l’avocat Mamadou Gaoussou Diarra qui cède sa place au tout nouveau ministre de la Promotion des Investissements et du Secteur privé, l’expert-comptable, Konimba Sidibé, ancien parlementaire et aussi ancien ministre. Konimba Sidibé a dirigé de 1991 à 1992 le ministère chargé du Contrôle général d’Etat.
Avant d’intégrer la salle, Konimba Sidibé qui n’est point dépaysé, a confié qu’il fera son travail avec « beaucoup de sérénité et d’assurance » ajoutant que « le secteur privé endosse la croissance économique, la création d’emploi et de richesse ».
Nango Dembéle revient et retrouve le ministère de l’Elevage et de la Pêche. Ce retour au bercail est dédié à « l’innovation dans la continuité ». Les défis étant les mêmes.
Mme Aissata Founé Samaké intègre, elle aussi, l’équipe réaménagée de Modibo Keita pour s’occuper de la Recherche scientifique. Elle vient avec la noble ambition de mettre ce domaine stratégique « au service du développement » de notre pays.
A. M. CISSE
Un rappel a l ordre qui montre toute la difficulte du systeme politique malien . Le President a t il besoin de dire a Un homme d etat comment se tenir ? Le mal malien est profond et il faudra un re armament moral de tous pour mettre le train malien sur les rails . En attendant IBK va continuer a cravacher et a remplacer tout ceux qui se montreront incapable de bien gerer la chose publique . Certes beaucoup de chemin a ete fait mais il reste encore Beaucoup a faire et seul IBK peut redressed la barre a condition de faire Des sacrifices . Se debarasser de la famille et Des amis politiques tordus, instaurer un dialogue national et piloted person element la Renaissance de l armee et de la nation malienne .
A vous entendre c’est seul IBK est bon, les autres sont mauvais !
C’est faut, le problème c’est IBK, seulement , nous attendons la fin de son mandat pour le virer.
Depuis son élection jusqu’à maintenant, c’est scandale sur scandale. 😈 😈
Le seul tord de Igor c’est d’avoir travaillé honnêtement. Comme dit un prêcheur, voilà un pays qui n’aime ses braves fils. Sinon tous les Maliens se souviennent des recettes records engrangés par l’équipe d’IGOR et le rétablissement de la confiance entre le Mali et ses partenaires, confiances qui étaient rompues à la suite de plusieurs contrats douteux initiés par les gouvernements précédents dans plusieurs affaires. Ces situations avaient valus la suspension des aides par certains des partenaires.
Wait end see !!!!!!!!
C’est un cadeau de nouvel an pour les gens qui méditent 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) !!!!!!!!!!!!!!
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