Conquête de Koulouba en juillet : Pourquoi ils veulent tous devenir président de la République

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Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 13 janvier 2016
Palais de Koulouba

Economistes, banquiers, militaires, avocats, anciens fonctionnaires internationaux et opérateurs économiques ont décidé d’investir le terrain politique pour que la gestion du pays ne soit plus l’affaire d’une élite corrompue. L’irruption de ces technocrates sur l’échiquier politique national fait trembler le cocotier du côté de ceux qui ont désormais fait de la politique leur profession et qui ne vivent que de cela au détriment du peuple. Le paradoxe est que tous ces hommes qui ont d’une manière ou d’une autre géré la chose publique croient que leur heure est arrivée de se hisser au plus haut sommet de la République. Arriveront-ils à leurs fins ? Décryptage.

Jamais de mémoire de Malien, une élection présidentielle n’a suscité autant d’intérêts et passions. Du citoyen lambda aux technocrates en passant par les jeunes, chacun de son côté affûte ses armes soit dans des mouvements d’éveil de consciences et de prise conscience, soit dans des formations politiques pour le scrutin du 29 juillet, premier tour de l’élection présidentielle. Il urge aujourd’hui d’opter pour le changement parce que chacune de ces composantes de la société malienne a compris que la gestion du pays ne doit et ne saurait être l’affaire d’une minorité arrogante et insolence qui suce le sang du peuple pour maintenir un terrain de vie qu’elle a artificiellement créé sur les ‘’valeurs’’ de leurs mentors occidentaux. Il urge de procéder aussi au changement  parce que la nation malienne est menacée dans son existence. Et tout le monde est conscient qu’une victoire des vrais faux démocrates à la présidentielle de juillet enfoncera davantage notre pays dans le chaos et contribuera à détériorer le climat social entre les fils d’un même pays déjà éprouvés par les mensonges d’Etat.

Pour éviter certainement un lendemain incertain à notre pays, ces femmes et hommes ont décidé à corps défendant de se jeter dans l’inconnu. Ils sont économistes, banquiers, militaires, avocats et anciens fonctionnaires internationaux à ôter leur tenue de technocrates et d’officiers pour croiser le fer avec ceux qui ont fait des richesses nationales leur patrimoine personnel. Ils ne sont pas des inconnus du peuple malien. Il s’agit des anciens ministres Mamadou Igor Diarra, Moussa Sinko Coulibaly, l’ancien directeur de la CMDT Modibo Koné, le président de Wassol’Or, Aliou Boubacar Diallo. Excepté Aliou Boubacar Diallo, ils ont tous une expérience dans la gestion des affaires de l’Etat. Et ce peuple garde encore un bon souvenir de certains d’entre eux qui se sont distingués par leur patriotisme, leur sérieux au travail, leur rigueur, bref, toutes les bonnes qualités qu’on attend  d’un travailleur. L’arrivée de ces femmes et de ces hommes, si on pourrait le dire, tardive à quelques encablures de la présidentielle ne sera-t-elle pas un handicap à leur ascension vers Koulouba ? Qu’à cela ne tienne ! Ils sont persuadés que leur présence dans le landerneau politique a commencé  à faire bouger les lignes du côté de ceux qui se considéraient comme s’ils sont nés pour commander les autres Maliens.

Ils veulent tous devenir président de la République du Mali pour mettre leur expérience au service du peuple malien qui n’a que trop souffert du pilotage à vue des affaires de l’Etat de la part de ceux qui ont été élus pour répondre aux aspirations profondes du peuple. Mais à y regarder de près, ils se sont rendus coupables des crimes abominables contre leurs concitoyens en leur privant des besoins fondamentaux à savoir la scolarisation des fils du pays, des logements décents, des soins de santé, l’autosuffisance alimentaire. Leur constat. Ils ont compris qu’IBK, l’homme avec lequel ils ont un moment travaillé, est loin d’incarner le changement pour le plus grand bonheur de Maliens qui l’ont presque plébiscité, en 2013, avec 77,66% des voix. Cette volte-face est un désaveu pour le président IBK qui n’arrive toujours  pas à comprendre que la jeune génération est décidée cette année à tourner la page des femmes et des hommes qui ont trahi l’idéal de Mars 1991 à savoir le kokadjè (assainissement de la vie politique et économique).

Chacun de ces éventuels candidats à la présidentielle, au cours de leur passage dans la gestion des affaires, a compris que ce qui nous arrive aujourd’hui est un fait des hommes et qu’il suffit d’une dose de volonté et de patriotisme pour faire progresser le Mali à l’image du président feu Modibo Keïta qui a jeté les vraies bases du développement économique de notre pays.

Ils sont tous conscients que ce changement est une exigence des Maliens et non de la France qui est déjà en train de tout mettre en œuvre pour que ce changement ne voie jamais le jour au Mali. Ils ont en commun le changement: «Avec Aliou Boubacar Diallo, changeons de cap !», Mamadou Igor Diarra dit «C’est possible au Mali», Moussa Sinko Coulibaly ‘’Plateforme pour le changement’’.

Cette élection de 2018 est une chance pour le peuple malien mais à condition qu’il choisisse le candidat apte à traduire dans les faits ses aspirations profondes.

Yoro SOW

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Ils veulent tous devenir comme Macron pour pouvoir gruger le petit peuple!

    http://7seizh.info/2019/02/27/usage-du-lbd-et-atteintes-a-la-liberte-de-manifester-letau-se-resserre/

    Comme toujours ils vont essayer de contester
    Quand même gonflée, la France a tout le même le culot de contester et d’accuser les autres alors qu’ils ‘ont jamais fait comme la France avec ses nombreuses razzias en détruisant les palais, pays, peuples, civilisation lorsqu’elle a formentée ses nombreux raids au cours des nombreux derniers siècles…

    Deja que plus tot, épinglée par l’ONU, la France tente d’accuser les autres!
    Comme au salon de l’agriculture où elle n’a pas manquée de fustiger la Bulgarie et la Roumanie (dont la France compte exclure la Roumanie si elle parvient à redupliquer une Europe restreinte voulant exclure la Roumanie au profit des pays de l’Afrique du nord, et avec qui elle se sent plus proche…
    On devine un peu pourquoi…

  2. Oui que la gestion de l’état ne soit pas l’affaire d’une élite corrompue, mais sans perdre de vue la question de népotisme, de gabegie, de mensonge, de vols en bandes organisées et de tricherie sans cesse. Sans une fin à ces fléaux, le Mali ira vers un ouragan sans précédent et ce jour là beaucoup d’hommes quitterons ce pays pendant très longtemps. Tout le monde parle d’entente, d’union et de geste de rassemblement, mais certains s’enrichissent de façon ignoble devant les autres et ces mêmes hommes et femmes disent aux autres unissons-nous sans vergogne, comment une personne démunie injustement voyant les autres voler au vu et au su de tout le monde peut-il dire “unissions-nous? Non, non, non, on peut pas s’unir dans de tel contexte, cela est sûr, car les plus démunies chercherons que leurs parts soient rétablies rapidement. Ne nous voilons pas la face, cette réclamation viendrait très prochainement. Nous sommes dans l’œil du cyclone, car c’est la majorité des maliens qui sont actuellement frustrés et dans cette situation aucune union n’est possible.

  3. Oui que la gestion de l’état ne soit pas l’affaire d’une élite corrompue, mais sans perdre de vue la question de népotisme, de gabegie, de mensonge, de vols en bandes organisées et de tricherie sans cesse. Sans une fin à ces fléaux, le Mali ira vers un ouragan sans précédent et ce jour là beaucoup d’hommes quitterons ce pays pendant très longtemps. Tout le monde parle d’entente, d’union et de geste de rassemblement, mais certains s’enrichissent de façon ignoble devant les autres et ces mêmes hommes et femmes disent aux autres unissons-nous sans vergogne, comment une personne démunie injustement voyant les autres voler au vu et au su de tout le monde peut-il dire “unissions-nous? Non, non, non, on peut pas s’unir de ce tel contexte, cela est sûr, car les plus démunies chercherons que leurs parts soient rétablies rapidement. Ne nous voilons pas la face, cette réclamation viendrait très prochainement.

  4. Mais c’est parcequ’IBK est tres incompetent, tres paresseux, tresc orrompu et sans vision pour le Mali. Alors les dignes fils du Mali doivent sauver leur patrie d’IBK.

  5. Devenir Président de la République est une ambition légitime pour tout leader politique. Mais il faudrait que nos leaders politiques n’ambitionnent pas la présidence, juste pour être Président de la République…
    Est ce-que gouverner, c’est juste se contenter d’administrer la vie des populations… ? J’ai entendu dire que, c’est régler les problèmes de la Cité… Mais alors, ils devraient s’atteler à résoudre les problèmes des populations. Développer le pays… Doter le pays d’infrastructures de développement économique.
    Pour le moment c’est difficile pour nos Gouvernants… Certains Leaders ne manquent pas de bons projets pour le pays… Mais si la réalisation de leurs projets de Société et la mise en oeuvre de leur programme de gouvernement, dépendent financièrement du bon vouloir de Paris, de l’UNION Européenne, de l’ONU et de l’attitude de nos voisins à notre endroit… Si ce sont toujours les Autres qui décident de la réalisation de nos projets, par le jugement qu’il portent sur la pertinence de nos projets de développement Socio-économique. Alors c’est vraiment difficile… !
    Le gouvernement Malien, très volontaire, initie des projets. Mais n’arrive pas à les réaliser… Des accords dont sa signature l’engage à respecter et qui pourtant restent caduques parce que n’ayant pas les moyens pratiques de les concrétiser…
    Cela fait six ( 6 ) ans que le Président ATT a désigné certains Chef-lieu de Cercles pour les ériger en Régions administratives. La plupart de ces Cercles érigés en Région restent encore de nos jours, fictives, parce que toujours non opérationnelles, fautes de financement…
    On signe des contrats avec des Investisseurs pour venir explorer et exploiter le pétrole du pays. Mais les contrats ne sont jamais honorés par nos partenaires…
    On signe des accords de projets de désenclavement extérieur du pays avec un pays voisin…, des années après, rien ne se passe… Dès leur entrée en fonction, le Président Ibk et son Homologue Alpha Condé voulaient relier Bamako et Conakry en République sœur de GUINEE, par une ligne de Chemin de Fer… Depuis les signatures d’accord en 2013 ou 2014, il ne se passe rien… !
    C’est pour dire que nos Leaders politiques ont de l’ambition pour développer notre pays, mais ne disposent pas des moyens de sa réalisation… !
    Cela doit changer… !

  6. POURQUOI ils veulent tous président pour être riche l’argent de peuple et y vendre le MALI comme ATT a fait en 2012 c’est tout .

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