Le parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM Fasoko) a tenu son congrès la semaine dernière au Contre International de Conférence de Bamako (CICB). Les travaux étaient placés sous l’égide de M. Mamadou O. Sidibé, Président du parti, en présence des partis amis.
Selon le Président Sidibé, le PRVM-FASOKO est une jeune formation politique qui vient de fêter sa troisième année dans l’arène politique malienne. Malgré ce jeune âge, dit-il, notre parti compte à ce jour des députés à l’assemblée nationale. Cela atteste non seulement du dynamisme du parti, mais aussi de l’écho favorable des idéaux qu’il porte au sein des populations maliennes toutes couches confondues. «Nous devons à travers nos actes de tous les jours, le devoir de perpétuer le triptyque fondateur de notre humanisme, socle de nos valeurs sociétales : DAMBE-DANAYA-LADIRYA», affirme le président du parti. Comme vous le savez, déclara Sidibé, « notre congrès se tient dans un contexte social et politique marqué par le doute et l’incertitude avec une insécurité dans les villes et les campagnes et une paupérisation de plus en plus généralisée. Bien que l’espoir né de la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger soit en train de se transformer en désillusion, nous ne devons pas perdre espoir. Nous devons trouver les voies et moyens de sortie de cette crise, car trop de sang a été versé dans cette crise et dans notre pays. Nous devons trouver les moyens d’une paix réelle, car rien ne saurait être au- dessus de la République du Mali», a-t-il prononcé. A cet effet, il a salué la communauté internationale pour son soutien et son accompagnement multiforme, à travers notamment la mise en place de MINUSMA pour laquelle il sollicite une révision du mandat, en vue de l’adapter au contexte de guerre asymétrique que les ennemis de la paix imposent à notre pays. « Au parti du chameau blanc, nous nourrissons l’espoir d’un Mali radieux, fort, émergent et prospère, dans lequel chaque malienne et chaque malien vivra à la sueur de son front, dans l’honneur et la dignité».
Drissa KEITA