Le Front africain pour le Développement (FAD) a tenu son 2e Congrès ordinaire à Ségou le samedi 13 novembre dans l’enceinte de la Chambre des Métiers. A l’issue d’une cérémonie sobre mais pleine de significations pour le parti, un nouveau bureau de 33 membres, dirigé par son président, Nouhoum Sarr, membre du CNT, a été présenté pour continuer le combat de la restauration de nos valeurs d’antan, qui faisaient notre fierté, en vue d’un développement pérenne. Une façon de démontrer que le combat ne s’arrête pas pour le président Sarr et ses compagnons.
Créé en 2008, le FAD fait partie, aujourd’hui, des voix audibles sur la scène politique malienne. Cela, par le dynamisme de ses militants et la vision d’un leader clairvoyant en la personne de Nouhoum Sarr qui, alors étudiant, a porté le parti sur les fonts baptismaux avec des camarades promotionnaires, il y a à peu près 13 ans.
Engagé pour un Mali voire une Afrique insoumis aux idées importées par les partisans de l’impérialisme, le FAD a jugé opportun, lors de ce congrès, de mettre en place un bureau à la hauteur des défis actuels du pays. C’est ainsi qu’un nouveau bureau de 33 membres a été installé. La trentaine de délégations venues de plusieurs localités du Mali a acclamé la nouvelle jeune dynamique équipe du FAD investie désormais de la lourde mission de continuer le combat du développement.
Dans son discours, le président Nouhoum Sarr a affirmé soutenir la Transition dont il partage la vision des autorités pour la restauration de la stabilité sur toute l’étendue du territoire pour un développement durable. « Nous soutenons la Transition et la défendrons contre vents et marrées. Quoi qu’il advienne, nous resterons débout pour le Mali », a-t-il déclaré.
Pour l’actuel membre du Conseil national de la Transition (CNT), la situation actuelle du Mali interpelle tous les patriotes plus précisément la jeunesse, qui incarne l’avenir du pays, à se remobiliser pour faire face aux défis et à les relever. C’est ainsi qu’il a indiqué que les Assises nationales de la Refondation de l’Etat, prévues pour les mois à venir, constituent un cadre idéal pour chaque Malien de donner son point de vue sur l’avenir de la nation.
Tout en exhortant au sursaut pour un Mali stable, en paix et émergent, Nouhoum Sarr n’a pas manqué de lancer de pics à la Cédéao qui, à ses dires, jouerait le jeu de la France pour continuer à déstabiliser le Mali pour ses intérêts. L’on se rappelle, l’organisation sous-régionale se montre très critique à l’égard de la Transition dont elle vient de sanctionner les autorités et leurs familles.
Aussi, le président Sarr a rendu un vibrant hommage à des devanciers politiciens tels que Soumana Sacko et les regrettés Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni et Soumaïla Cissé pour l’avoir inspiré et lui donner l’amour du Mali.
Quant à la première vice-présidente du parti, Zeïnabou Maïga, elle a loué le bilan du bureau sortant qu’elle a qualifié « d’honorable » pour ses différents actes posés en faveur du développement du Mali.
Alassane Cissouma