Les membres du tout nouveau bureau du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) étaient face à la presse le lundi 07 mai 2018 dans la salle de conférence de la maison de la presse. L’objectif était de faire la restitution du congrès ordinaire du parti tenu les 5 et 6 mai dernier. C’était sous l’égide de son président, Djibril Tall.
Le président élu du PDES a d’abord précisé que c’est suite à la volonté de deux de leurs membres de faire sortir le parti de l’opposition pour la majorité que la tenue du congrès a été accélérée . Pour lui, le congrès s’est tenu dans les meilleures conditions et le bureau qu’il dirige est légalement élu. A ceux qui veulent diviser le parti, Djibril Tall donne une leçon de morale. Il affirme qu’après la mise en place légale du bureau par tous les congressistes, il ne saurait y avoir de crise quelconque. Le parti s’exerce dans un cadre démocratique. Donc l’avis de tous les congressistes compte. Aussi, dit-il, il est illogique d’aller à la majorité présidentielle après avoir passé 7 ans dans l’opposition.
Avant d’expliquer aux hommes de medias les grandes décisions prises par le congrès, Maître Malick Ibrahim Maïga a dévoilé les arguments de ceux qui voulaient l’adhésion du parti à la majorité présidentielle. Ceux-ci, selon lui, avançaient : « Dans l’opposition, les militants du parti sont affamés et cette famine leur est intenable ». Le conférencier va plus loin dans ses révélations : « Ils auraient pris langue avec des membres du pouvoir en leur assurant que le PDES, à l’occasion de ce congrès se positionnera dans la mouvance sortante ».
A ses dires, contrairement à ceux qui ont voulu vendre le parti, les congressistes, venus de tous les cercles du Mali, ont décidé par la voix de 08 régions contre 02 et une abstention de maintenir pour l’heure la position actuelle et la ligne du parti, qu’est l’opposition.
Le parti a aussi pris plusieurs résolutions dont une demandant que le président ATT soit remis dans ses droits d’ancien chef d’Etat notamment une résidence à Bamako ; de faire l’analyse de la situation politique en temps opportun et de proposer aux militants une orientation politique claire et précise ; d’organiser dans un bref délai des missions PDES à l’intérieur et à l’extérieur du Mali ; tout militant ou toute militante qui va à l’encontre de la présente résolution sera purement et simplement exclu (e) du parti de façon officielle .
Le 2ème vice-président affirme être surpris de la mise en place d’un autre bureau parallèle par certains membres qui ont acclamé le comité directeur national (CDN). « Nous apprenons plus tard que seulement 04 éléments du bureau avec les délégués de Douentza, ceux de Koro, 02 de Koulikoro, quelques-uns de Bamako sur plus de 60 cercles du Mali se seraient réunis aux environs de 21 heures pour mettre en place un bureau national parallèle avec à sa tête un certains Mohamed Dibassi. Avec dit-on, la couverture de l’ORTM, qui n’a pas été vue à notre clôture officielle, sous la bonne garde et une impressionnante escorte de la police nationale », a-t-il déploré.
Pour l’heure, le PDES ne soutient aucun candidat. Le parti n’a qu’un seul bureau aussi, celui mis en place par les 500 congressistes venus de partout.
La commission mise en place pour la circonstance va statuer sur la candidature du parti à l’élection présidentielle du 29 juillet, dans le cas échéant, il soutiendra un candidat pour le bonheur du peuple Mali, aux dires Me Malick.
Boureima Guindo
Le PDES reste dans l’opposition. C’est le leur choix mais c’est un très mauvais choix. Une opposition qui a du mal à s’organiser elle-même. Les gens quittent l’opposition chaque que Dieu fait Qu’est ce qui avait nourri le départ du PDES de l’opposition? Est ce que ce problème est résolu je dirai non. Eh bien le PDES est resté une fois de plus le camp de l’échec.
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