Congrès de L’ADEMA : L’introuvable consensus autour d’un candidat
Le congrès approche à grand pas, mais le vent de la désunion souffle toujours de manière dangereuse sur le Parti africain pour la solidarité et la justice (Pasj). A preuve, à un peu moins de deux semaines de ce rendez-vous statutaire, prévu les 24 et 25 mai prochain, les héritiers d’Alpha Oumar Konaré n’arrivent pas à faire l’unanimité autour d’un candidat à la présidence du parti. Ainsi, face au président intérimaire Tiémoko Traoré Sangaré, dont l’appétit a dû être aiguisé après la démission d’Iba N’diaye, plusieurs gros bonnets du parti de l’abeille solitaire ne cachent que leur volonté de prendre les rênes du parti.
Au nombre des candidatures qui se dégagent en plus de celle Tiémoko Sangaré qui serait vivement contesté, on dénombre celles de Modibo Traoré de Bla, Mme Sy Kadiatou Sow, Mamou Thiam de la Commune II, l’honorable Yaya Sangaré de Yanfolila et Moustaph Dicko de Douentza, lui qui se croirait le candidat naturel à la présidence du Pasj. C’est ainsi dire que si le parti avait réussi à sauver les apparences lors de sa 13ème conférence nationale, tenue en mars dernier, le calme apparent qui souffle sur le parti depuis, risque de voler en éclas lors de ce congrès ordinaire. Il y a d’ailleurs lieu de rappeler que l’absence de consensus avait conduit à la tenue de la conférence nationale avant le congrès. Mais, le parti saura-t-il, comme il en a l’habitude, déjouer les pronostics ? la réponse dans deux semaines.
NOUVELLES BREVES
Ahmed Mohamed ag Hamani aux ressortissants de Goundam : ‘’Il faut éviter de vous substituer à l’Etat’’
Face à certaines intentions et des propos des ressortissants du cercle de Goundam à leur dernière assemblée Générale, l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, les a mis en garde. Ces intentions et propos portent sur l’irresponsabilité de l’Etat à assurer la sécurité des populations et de leurs biens. Donc, ils affirmaient qu’il y a une nécessité de s’assumer. Ag Hamani leur conseilla de ne pas se substituer à l’Etat. Que la sécurité est une mission régalienne de l’Etat. Maintenant, si cet Etat n’a pas les moyens de l’assurer, il faut l’aider physiquement et financièrement mais sans se substituer à lui. Par ces propos, il faisait allusion à certains courants populaires qui estiment qu’il est nécessaire de mettre des milices d’autodéfense en place pour la sécurité du cercle. Ces milices existent déjà dans certaines localités du cercle de Goundam comme Bintagoungou et Mbouna.
ARMES ET MUNITIONS FRANÇAISES DECOUVERTES A MENAKA : Le chef d’Etat-major de l’armée française au Mali
Le Général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises, était hier dans nos murs. Cette visite a été pour lui, l’occasion de rencontrer le président IBK et les troupes françaises déployées sur le terrain. De sources bien introduites estiment que les motifs de cette visite sont essentiellement les armes et les munitions de fabrication française découvertes entre les mains du Mnla lors de la reprise de Ménaka par le Gatia. Depuis, aucun commentaire officiel n’a circulé autour de ce sujet embarrassant. Des mordus de la théorie du complot pensent que cela prouve à suffisance le soutien que la France apporte à ce groupe armé qui écume le nord du Mali. Aussi, d’aucuns pensent-t-ils qu’un officiel français de cette trempe ne se déplace jamais pour venir dire bonjour au Président IBK, il y aurait forcement un sujet épineux au centre de ce voyage. C’est pourquoi aucun commentaire, ni déclaration n’est sorti de son entretien avec le Président de la république lors de l’audience que ce dernier lui a accordé, le 5 mai dernier. Rappelons qu’après cette rencontre, l’officier général français s’est rendu à la base de Tessalit où sont stationnés des militaires français de l’Opération Barkhane.
PAIX ET RECONCILIATION NATIONALE : Les ressortissants de Diré et de Goundam se donnent en spectacle
C’est honteux, le spectacle que les ressortissants des cercles de Diré et de Goundam ont donné, le samedi dernier, au centre international de conférence de Bamako. Pendant que leurs localités respectives brûlent sous les feux des bandits armés, où la cohésion, la solidarité et l’union devraient être les maitres-mots face à la situation, c’est le moment qu’ils ont choisi pour montrer aux yeux du monde leurs lacunes et leurs mésententes.
Le même jour au même lieu, les deux associations ont décidé de tenir une assemblée générale dans deux salles différentes, chacune de son côté. Ce spectacle malheureux était tellement ironique et lamentable que les ressortissants du cercle de Tombouctou invités par les deux associations ne savaient pas où aller, ni qui écouter.
C’est malheureux que ces hommes et femmes n’arrivent pas à taire leurs égos pour une fois et à faire front commun contre le fléau qui mine leurs cercles. Ils oublient que c’est dans l’union qu’il y a la force.
CONTRE L’INSECURITE GRANDISSANTE DANS LA REGION DE TOMBOUCTOU : L’Adcg projette une méga marche à Bamako
«Aux grands maux, les grands remèdes », dit l’adage. C’est à cela que veut arriver les ressortissants du cercle de Goundam. Dans les recommandations suite à la caravane de paix qu’ils ont organisée récemment, dont le compte rendu a eu lieu le samedi dernier au centre international de conférence de Bamako, ils envisagent d’organiser une méga marche pour dénoncer les crimes odieux commis récemment dans le cercle. Cette marche, à en croire leur porte-parole, se veut une marche jamais organisée au Mali. Ils veulent la faire avec les ressortissants des autres cercles de la Région, Ousmane Madani Haïdara, le haut conseil islamique, les familles fondatrices de Bamako et le Chorfa. Pour ce faire, ils n’ont pas encore donné de date, mais déjà dans la salle certains affirmaient avoir leur contribution financière dans la poche.
A suivre…
La Rédaction
Opportunistes
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