En effet, la grande majorité du Comité Exécutif, selon nos sources, estime que l’ancien ministre de l’Environnement pourrait être un aspirant à la fois sérieux et consensuel pour la présidence de l’ADEMA. Une réunion importante de l’instance dirigeante du parti est convoquée ce vendredi pour, semble t-il, entériner ce choix.
Joint par téléphone, Moustaph Dicko dit ne pas être au courant de cette donne et rejette toute idée de consensus. « J’ai refusé, par principe démocratique, le consensus mou d’ATT. Je n’accepterai aucun consensus. Il faudrait que les militants se prononcent et qu’ils sachent à quoi s’en tenir », nous a expliqué l’ancien ministre de l’Education, qui persiste et signe qu’il sera candidat. Et si vous êtes battu ? «C’est la démocratie qui triomphera », nous a-t-il répondu. Et si on vous écartait du Comité Exécutif à la suite d’une éventuelle défaite ? « Vous me connaissez, je ne cours pas derrière les postes, je l’accepterai. »
En tout cas, si les autres candidats cités, notamment Mme Sy Kadiatou Sow et Boubacar Bah alias Bill, semblent jeter l’éponge pour se ranger du côté de Tiémogo Sangaré, qui vient de bénéficier d’un autre soutien de taille – celui du groupe parlementaire ADEMA-, tel n’est pas le cas de Moustaph Dicko qui s’insurge contre toute idée de consensus au sein du parti. Il est partisan de l’ouverture et du débat démocratique, permettant aux uns et autres de choisir en toute connaissance de cause.
A suivre.
Chahana Takiou
le consensus a toujours été une arme efficace utilisée par l’Adema; je crois qu’ il faut laisser Sangaré continuer et mettre de bonnes stratégies en place pour éviter au parti des moments plus difficiles
La mode n’est-elle pas à “entre 2 maux, choisir le moindre mal?”. Dans ce cas, Tiémoko semble être le moindre mal pour l’Adema PASJ en ce moment.
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