De report en report, le congrès du Rpm est encore programmé pour les 16 et 17 juillet. Quant à la conférence régionale de Bamako, elle se prépare pour ce dimanche 22 mai.
En l’absence d’un leader charismatique, le Rpm joue au dilatoire. Intéressant au premier chef les Secrétaires généraux des sections, la conférence régionale du Rassemblement Pour le Mali (RPM) est en voie de se tenir dans la cacophonie. Elle risque de violer tous les textes du parti, faute de consensus et d’hommes de poigne à l’image d’IBK. Avec l’acceptation de deux délégations par section à problème.
A la suite de sa réunion du samedi 14 mai, le Bureau Politique National (BPN) du parti décide la date de son congrès pour les 16 et 17 juillet. Après plusieurs reports, le mois de juillet fut maintenu pour le moment. Afin de mieux intégrer les nouveaux venus pour permettre aux instances du parti de jouer pleinement leur rôle. D’où rapidement l’organisation des conférences régionales qui sont un véritable tremplin pour la réussite du congrès de succession d’IBK à la tête du parti. Ainsi, la conférence du district, c’est ce dimanche 22 mai et pour les autres régionales les 28 et 29 mai. Pour Kidal, il faut encore attendre d’y voir clair. Cependant, elle est annoncée pour le mois d’août.
Ce serait en violation flagrante des textes du parti si le Rpm organise la conférence régionale avec deux délégations issues d’une même commune. Et le parti va pouvoir donner l’occasion aux autres partis de l’interpeller régulièrement. Pire, ce serait une première dans l’histoire politique du Mali. Aussi, il va donner raison à plusieurs observateurs de la scène politique qui affirment sans ambages qu’il n’y avait plus de parti. Que c’est l’élection d’IBK qui est en train de donner des ailes au parti pour se frotter aux meilleurs.
B. DABO
