En prélude aux travaux de la Conférence régionale de son parti, Rpm, Ibrahim Boubacar Kéita a rendu visite ce weekend à ses sympathisants et notabilités de Kolokani, Diéma, Nioro, avant de se rendre à Kayes. Partout, l’ardeur et la détermination des populations à tout mettre en œuvre pour faire élire IBK n’a pas eu d’égal, du moins pour le moment, c’est-à-dire depuis le début de la précampagne en cours. Nous avons été les témoins privilégiés des différentes marques d’estime pour le candidat.
Bonnet rouge, boubou bleu ciel, le regard mal dissimulé derrière des lunettes sombres. Ibrahim Boubacar Kéita a un style propre à lui et qui lui va si bien. Son cortège s’est d’abord immobilisé à l’entrée de la ville de Kolokani où l’attendaient des centaines de jeunes et vieux déterminés à lui manifester leur soutien. Salutations d’usage ? Non l’habituel bain de foule que redoutent désormais ses agents de sécurité. Tous, jeunes et vieux, filles ou vieilles, veulent lui serer la main. Tout ému, IBK balance sa tête en signe de respect et veut s’engouffrer dans sa voiture toute rutilante. Une cylindrée de dernière génération. Comme pour dire qu’IBK a bien les moyens de sa campagne. « Il n’a pas besoin de gros moyens comme les autres adversaires d’ailleurs » commente une militante venue à l’accueil. Pour elle, il suffit que IBK aille à la rencontre des Maliens où qu’ils se trouvent. «Le Malien n’est pas dupe par nature. Tout le monde comprend qu’il n’y a que lui qui peut sortir le Mali du gouffre dans lequel il est ainsi plongé» poursuit obstinément notre interlocutrice. Nous abrégeons la conversation et le cortège long de plusieurs kilomètres s’achemina dans la grande cour de l’Inrsp de Kolokani.
Noir de monde, cet espace s’est avéré étroit pour contenir la marrée humaine qui avait fait le déplacement. Pourtant, ici, le parti ne respire que faiblement avec seulement deux conseillers municipaux. Logiquement, Kolokani n’est pas le fief ni d’IBK, ni du Rpm. Et pour cause. Nous sommes sur les périmètres de deux « gros» candidats : Soumaïla Cissé dont l’épouse est originaire de ce village, et Dioncounda Traoré né dans la même localité. Nous avons interrogé quelques personnalités du Village sur le paradoxe que représentait une telle mobilisation. Nous croyions qu’il fallait chercher loin. Non !
D’abord, selon le secrétaire général de la sous-section Rpm, Ousmane Kouyaté, c’est grâce à IBK que Kolokani a eu et le goudron et le lycée, et le centre de santé pendant qu’il était Premier ministre. «Nous sommes dans un village bamanan. Nous savons être reconnaissants. Donc c’est au nom de cette reconnaissance que les populations sont sorties aussi massivement pour accueillir IBK et lui manifester leur soutien». Mais c’est chez le chef de village, Ousmane Traoré, que nous aurons les vraies réponses. Ousmane Traoré, le chef, ne cache pas ses intentions : «Les choses devaient se passer normalement. C’est IBK qui devrait être le futur président de la République du Mali. Mais nous prions simplement que Dieu lui donne la force d’aller jusqu’au bout » a souhaité le sage, abondant dans le même sens que ses conseillers qui avaient auparavant pris la parole.
A travers les propos entendus et sous-entendus, on peut aisément conclure que même si Kolokani n’est pas entièrement acquis, «la tempête IBK » fera certainement des dégâts chez ceux qui s’estiment hasardeusement être rois à Kolokani.
La preuve, arrivés au domicile de l’imam Habib Haïdara, IBK et sa délégation ont entendu dire par cette forte personnalité qu’il a déjà jeté son dévolu sur IBK et que rien n’altérera sa conviction. «Je le connais comme étant un homme de parole, un homme qui respecte l’islam et les principes de justice sociale. C’est ce genre d’homme dont le Mali a besoin pour relever les défis qui se dressent arrogamment devant notre pays ». C’est sur ces mots qu’il a dirigé une «Fatiya» avant que la délégation ne prenne congé de lui.
Après Kolokani, où les populations ont d’un regard impuissant vu le cortège partir, IBK s’est rendu dans l’un de ses plus grands fiefs électoraux : Diéma. Quand il arrivait dans cette autre ville, partait un autre candidat qui a laissé trainé des bruits risibles. Sa délégation a ruiné un pauvre tenancier d’une dibiterie qui ne savait plus où donner de la tête. Plus de deux moutons dévorés sans avoir payé le moindre franc.
C’est dans ce brouhaha que nous nous sommes retrouvés dans un bain de foule impressionnant. Ici, on n’a pas besoin d’être politologue pour connaître le degré d’implantation du Rpm. Le seul député suffit à IBK pour croire qu’il n’aura pas moins de 60% de l’électorat local. En plus, Yacouba Traoré et ses centaines de clubs implantés jusque dans les derniers hameaux de culture, constituent une réelle force politique qui redonne espoir à IBK.
Aussi, Abass Coulibaly de Synergie diaspora a martelé que tous les militants, à travers les cinq continents, sont prêts pour le rendez-vous du 29 avril 2012. Dans son discours de bienvenue, le chef de village de Diéma, Niangui Konté, a rappelé les multiples efforts fournis par l’hôte du jour pendant le temps qu’il a passé à la primature. M. Konté a réaffirmé le soutien de toutes les populations à la candidature d’IBK.
Mamadou Touré dit Mamou, secrétaire général du Rpm, en a profité pour exhorter ses militants et sympathisants à aller retirer leurs cartes d’électeurs et de se tenir prêts pour le sacre 2012.
A Nioro du Sahel, l’attendaient une foule nombreuse et impatiente.
A l’entrée de la ville, un accueil populaire a été réservé à la délégation. Des centaines de motocyclistes et de véhicules de toutes les catégories ont accompagné le Président Ibrahim Boubacar Kéita et sa délégation jusqu’à la maison des jeunes.
Comme dans les précédentes localités, la mobilisation était impressionnante au point qu’on risquait de se croire en période de campagne. IBK lui-même s’en est rendu compte et a rappelé dans chaque localité qu’il n’est pas en campagne et que ses visites se situaient dans le simple cadre du principe sacro saint de la courtoisie.
Egalement à ses militants et sympathisants, IBK avait un message fort à lancer quant à la situation critique du Nord de notre pays. «Reconnaissons que le président de la République a fait tout ce qu’il pouvait. Mais les ennemis de notre Nation ne sont pas des petits enfants. Notre pays est victime d’un complot que nous déjouerons à tout prix. Pour éviter le pire à notre République, je vous invite à soutenir ATT dans ces moments difficiles ».
Ce message, IBK l’a ressassé à suffisance dans tous ses discours partout où il est passé. Dans nos prochaines éditions, nous reviendrons sur les confidences faites par le Cherif de Nioro à Ibrahim Boubacar Kéita qu’il appelle affectueusement «mon ami».
A suivre.
Envoyé spécial dans la région de Kayes
Abdoulaye Niangaly
Très chèrs frères ne voter pas pour IBK . Il fait parti des gens qui ont detruit notre pays. Premier Ministre sous Alpha et President de l’assemblée sous ATT qu’est ce qu’il a rapporté au pays. Et pire c’est quelqu’un qui ne peut même pas critiquer le bilan de Alpha et ATT.
Avec un parcours irréprochable dans la gestion des affaires publiques,avec sa conception sacrée du bien public,avec son désir ardent d’aider les pauvres,qui ose comparer ZORRO à un autre candidat?.Tous les maliens savent qui il est et de quoi il est capable.
Mon ami toi tu as le sens de la compréhension,si un autre candidat est élu autre qu’IBK c’est fini pour le Mali et les maliens.Il est le seul capable à hisser le mali.Vive IBK,vive sa victoire,amin. 😆 😆 😆
De tous les candidats potentiels, c’est certainement celui qu incarne le mieux les vertus Maliennes.Homme de parole et de poigne, le malinké bon teint, n’a jamais fait mistère de son engagement patriotique.De son expérience de chef de gouvernement et Président de l’AN,sait bcp de ce pays.Certes on l’accuse de mollesse vis-à-vis la gestion presque solitaire du pouvoir par ATT, mais est considéré par nombre de ses concitoyens comme clui qui est à même de relever les défits auxquels notre pays fait face.Il semble avoir compris les crtiques et il a decidé de braver la chaleur et la poussière pour se rendre auprès du bas peuple pour prêcher la bonne parole.Les élections ne se gagnent pas à Bamako, mais sur le terrain.Nous ne puvons que lui souhaiter bonne chance et du courage pour la suite.
La Gangrène de la corruption : Le soulèvement populaire de mars 1991 découlait, essentiellement, de l’exaspération du peuple malien face à l’enrichissement illicite et à l’impunité dont jouissaient une minorité de privilégiés. ” Kokadjè ” ou ” laver jusqu’à la propreté ” était l’un des slogans des manifestations. Qu’en est-il aujourd’hui? Ils attendaient du changement survenu la création d’emplois afin que les revenus ainsi acquis leur permettent de contribuer à l’éducation de leurs enfants, d’accéder aux soins de santé, au logement et à l’eau potable. Gérer de manière transparente et responsable, les sommes qui ont été injectées dans l’économie malienne depuis l’avènement de la Troisième République aurait, dans une large mesure, atténué le dénuement matériel, la faim, la maladie et l’envie d’émigrer. Malheureusement pour le peuple malien, les finances publiques constituent le butin dont la convoitise est au cœur du jeu politique. Le choix ou la répartition des postes ministériels, entre les partis au sein du gouvernement , donne lieu à des débats houleux et souvent explosifs, précisément parce que la conquête du pouvoir, au lieu d’être motivée par un idéal de société, rime avec l’accès facile aux deniers publics. Aucun(e) Malien(ne) ne se trompe plus sur la marchandisation de la vie politique et du système judiciaire. La Banque mondiale qui fait partie du problème dans la mesure où elle prêche le tout-marché souligne ce qui suit : ” … La corruption au Mali est systémique et pernicieuse en raison du système de clientélisme politique, qui fait que les postes officiels sont attribués à ceux qui produisent des rentes pour leur patron, pour le parti politique ou pour eux-mêmes. Les carences des systèmes de contrôle permettent aux agents de l’Etat de voler des biens et des fonds, ou de monnayer l’influence de l’Etat. ” Démocratie, Etat de droit, lutte contre la pauvreté sont visiblement des vœux pieux d’autant plus que l’enrichissement illicite demeure impunie: Bien que la loi prévoie des sanctions, les représentants de la Banque ont eu connaissance de cas où la malversation n’a pas été sanctionnée. Les rapports du Contrôle général d’Etat citaient des actes illicites qui n’ont jamais été punis, bien que les rapports aient été remis à la présidence et transmis aux ministères pour qu’ils y donnent la suite voulue…”La corruption est, en fait inhérente au modèle économique dominant qui nous est imposé par les puissants de ce monde. ” Entrez dans le marché et enrichissez-vous individuellement “, semblent avoir compris les Malien(ne)s et plus précisément le monde des affaires et de la politique qui sont liés.
Je dis qu’il fo demander aux candidats de nous présenter au moins un projet de société donc on les jugra en fonction de ça
le projet de KANKELETIKI se trouve sur ….IBK2012.COM ou suivre IBK sur facebook ou sur twitter.
DIEU – LE MALI- MA CONSCIENCE
Mes chers compatriotes,
Notre pays est à l’heure des choix.
Levons-nous pour amplifier la mobilisation, car le combat commence dès aujourd’hui!
Levons-nous pour vaincre le chômage!
Levons-nous pour reconstruire l’école malienne!
Levons-nous pour combattre la corruption!
Levons-nous pour rétablir la sécurité sur tout le territoire!
Levons-nous pour restaurer l’autorité de l’Etat!
Peuple du Mali, lève-toi! Ensemble nous changerons le Mali! Ensemble, nous sommes forts. En vous regardant aujourd’hui, je vois notre destin commun. Un destin de victoire.
Inch’Allah !
Je vous donne rendez-vous le 29 avril.
Vive la République,
Vive le Mali!
VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.VOTEZ IBK.
EN TOUT CAS IL EST LE SEUL A S’ËTRE VARAIMENT FROTTER EN 2007 A ATT ET TOUS LES GRANDS PARTIS REUNIES… ET OBTENIR MALGRE TOUT 20%; AUCUN N’AUTRE “GranD CANDIDAT” NE CONNAIT SON SCORE PERSONNEL DE 2007. donc IBK est sure d’obtenir au minimum 20% au Prémier TOUR sinon 2 fois plus dans la situation actuelle qui lui donne raison pour Rassembler le MALI
Ah oui c’est vrai! c’était IBK contre ATT + 40 partis dont ceux qui prétendent être les grands ténors.
je pense que le partie d’IBK est en position de faiblaisse par rapport a 2002 en tout cas à BAMAKO. De ce fait monsieur le président je vous démande d’ agir le plutot possible!!!
tu as vraiment raison parce que en 2002 il venait fraichement de la primature ou il s’etait remplit les pauches, comme un adage le dit bien l’argent volé ne peut servir à rien donc comme ibk a deja tout depensé et 2007 aussi il etait aussi le president de notre parlement ou il s’en est profité aussi mais malheureusement pour cette année il n’est qu un simple deputé. et cela aussi souffit pour une preuve que ibk se servai de l’argent du contribuable pour mener sa campagne, ça me donne mal au poumon qd vous parlez de kan guelé tigui,
ibk est l’un de nos cadres les plus faineant que dieu n’a jamais crée un cadre qui se rendai au travail à 10H OU 11H ça c’est lorsqu’il se rendait vite au travail si non des fois a 12H
JE jure si par malheur pour nous ibk est president
la 1ere année: faminie
la 2eme année: guerre civil
la 3eme année: année blanche
les deux autres année qui suivront seront tres 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 catastrophe totale
La temepter va amener IBK avec elle. Nous n’avons vraiment pas besoin de manger du rechauffe, donnez nous une chance avec Zorro pour que nous sortons de la mediocrite et du sous-developpement.
Honnêtement vous voyez qui parmi ces candidats qui peut te redonner ton honneur bafoué au nord? Ouvrez l’oeil, l’heure de la pilicaillerie est terminée, place aux hommes capables.
Mon frère si jamais et si jamais tu vote pour Zéro ou Zorro comme tu dis,ça sera comme tu as mis du piment dans tes yeux et je ne serais pas là pur te venir en aide ok.A bon entendeur salut. 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Comments are closed.