Placée sous le signe de la Renaissance du Mali, la conférence nationale de l’UM-RDA Faso Jigi s’est tenue le Samedi 26 octobre dernier, au centre international de conférences de Bamako.
Cette instance qui vise seulement à faire un bilan parcours à mi-mandat du bureau politique du parti et à remembrer la direction, a été l’occasion pour le président du parti de l’indépendance, Moussa Bocar Diarra, de dresser un bilan jugé honorable et surtout de rappeler les textes aux militants qui en font une mauvaise interprétation.
C’est pourquoi, il a rappelé que la conférence nationale est une instance supérieure qui se tient entre deux congrès, avec comme objectif principal de permettre au parti de procéder au remplacement des membres de la direction nationale décédés ou ayant fait défection. « Cette rencontre statutaire vise à relire l’ensemble des stratégies du parti vis-à-vis des problèmes de la Nation », a ajouté M Diarra dont l’élection à la tête de l’UM-RDA Faso –Jigi, remonte au 1er congrès ordinaire tenu en juillet 2011. Aussi, la conférence a donné de nouvelles instructions : l’accompagnement du candidat IBK, l’organisation de funérailles nationales et demandé au parti d’assurer un groupe parlementaire, de s’ouvrir à l’international.
Le parti du père fondateur de la Nation malienne, Modibo Keïta, est en train d’ouvrir une nouvelle ère de son histoire. Une nouvelle dynamique qui vient de se traduire par la signature courant semaine dernière, d’une convention avec le parti marocain de l’indépendance, l’Istiqlal. Cette convention définit les termes et conditions dans lesquels l’Istiqlal et l’UM-RDA Faso-Jigi souhaitent renforcer leur partenariat.
Donc, ce n’est point le moment de se laisser distraire par de viles querelles de clocher pour les postes à la direction du parti qui ambitionne avoir son propre groupe parlementaire à la sortie des prochaines élections législatives. Pour le président Moussa Bocar Diarra, il est arrivé « l’heure de la mobilisation de tous pour que l’UM-RDA retrouve son lustre d’antan ».
Dado Camara