La huitième conférence nationale de l’Adéma-PASJ s’est tenue les 24 et 25 février 2007 au Centre International de Conférences de Bamako. Et ce qui devait arriver arriva, car cette instance a prononcé l’exclusion du parti de Soumeylou Boubèye Maïga et quatre autres membres du Comité Exécutif. Mais les choses n’auraient pas été facile, certains camarades hostiles à cette sanction avaient menacé de prendre la conférence nationale en otage. Comment Dioncouda Traoré et le peuple Adéma ont déjoué ce complot piloté par l’ADJ et les amis du désormais ex-premier vice président du CE-ADEMA ?
En effet, dans leur logique, certains responsables et non des moindres du Comité Exécutif de l’Adéma-PASJ étaient allés jusqu’à monter un plan machiavélique qui consistait à saboter les travaux de cette 8ème conférence nationale dans le seul but d’empêcher l’exclusion de leurs camarades . Car après la décision de suspension concernant Soumeylou Boubèye Maïga, Binta Yattassaye, Issa Diarra, Ibrahima. Abbas Kantao et Oumar Ag El Méhidi tous membres du CE, nul doutait que la 8ème conférence nationale du parti ne pouvait pas ne pas infliger la sanction suprême à eux, en décidant de leur exclusion pure et simple,comme l’avait proposé le comité exécutif. Efforts inutiles pour ceux qui avaient essayé de défendre leurs camarades.
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Au centre du plan machiavélique pour prendre en otage les travaux de cette huitième conférence nationale de l’Adéma-PASJ, se trouveraient Aderahamane Sotbar celui, la même qui est à la tête de la commission centrale de discipline, Moustaphe Soumaré,membre aussi de cette commission et responsable de l’ADJ (l’Association Démocratie et Justice qui a initité le manifeste pour la démocratie et demande un congrès extraordinaire à l’Adéma), Fakoroba Coulibaly, membre du CE en sa qualité de président de la jeunesse de l’Adéma-PASJ. et un conseiller municipal, maire délégué dans un centre secondaire d’état civil en Commune III du District de Bamako, entre autres.
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La première tentative de ceux qui voulaient saboter les travaux de la conférence nationale avaient consister à infiltrer la commission d’organisation de cette instance. Malheureusement, ils ont dû buter sur la vigilance de certains camarades qui étaient déjà au courant de ce qui se tramait dans les coulisses. Convaincus qu’un hold sur la commission d’organisation n’était aisé, il fallait revoir la copie. C’est ainsi le plan consisterait à tromper la vigilance des participants. En quoi faisant alors?
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La tactique était simple. Lorsque les débats ont commencé par rapport à l’affaire Soumeylou et quatre , Abderhamane Sotbar vient au micro pour lire un document contre toute attente et à la surprise générale des nombreux responsables. A croire que le document en question venait de la commission centrale de discipline dont il est le président. Or tel n’était pas le cas. Et dans la salle certains n’ont pas manqué de le signaler. Au lieu de faire lecture du rapport dont copie était déjà entre les mains du CE, le président de la commission centrale de discipline a sortit un tout autre rapport. Ce rapport est différent totalement de celui dressé après audition des responsables mis en cause.
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Donc, sur-le-champ, Dioncounda Traoré intervient et explique que le rapport lu par Sotbar n’est pas celui déposé par la commission. Le président du CE ordonna la lecture du rapport officiel bien qu’il soit long, car il renferme les griefs reprochés aux cinq camarades et les dispositions statures et réglémentaires visées. C’est partant que des voix se sont élevées dans la salle pour dénoncer une tentative de sabotage de Sotbar qui voudrait faire de la diversion. D’autres lui ont même demander de démissionner. Pourtant l’homme n’est pas à sa première.
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On se souvient que dans le cadre du traitement du dossier de Soumeylou et camarades, la commission centrale de discipline avait mis en place une sous-commission pour statuer sur la conformité des arguments développés par le CE quant à la suspension et à l’exclusion de Soumeylou et autres.. Ainsi,elle s’était réunie courant janvier dernier sur convocation de son président, Abderhamane Sotbar avec un ordre du jour précis. La réunion devait entendre les conclusions du travail confié à la sous-commission présidée par Oumou Traoré.
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Mais la surprise des membres de
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Alors mis en minorité par ses camarades Sotbar avait claqué la porte de la réunion en disant qu’il démissionnait de son poste de président de
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Le deuxième acte de tentative de sabotage de la conférence nationale serait venu du premier responsable de la jeunesse de l’Adéma-PASJ M. Fakoroba Coulibaly. En effet ce dernier,bien qu’il soit chargé de missions au ministère du Plan dirigé par Marimantia Diarra, secrétaire général du CE, reste un fidèle à Soumeylou. Et il n’est pas d’accord que son maître penseur soit sanctionné. C’est pourquoi, certains estiment que lui aussi et certains partisans d Soumeylou avaient rédigé un document tendancieux qu’ils auraient voulu soumettre aux délégués venus à la conférence. Mais peine perdue.
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Malgré toutes ces tentatives, la sanction fut prononcée contre SBM et compagnons tant les faits étaient clairs, du moins à entendre les délégués qui ont demandé de mettre la décision aux voix. Au vote, sur les 210 délégués, plus de 100 se sont prononcés pour l’exclusion, cinq ont voté contre et un s’est abstenu . Boubèye est désormais ex-premier vice-président du PASJ à moins qu’il soit amnistié pour qu’il retourne à l’Adéma. Pour le moment,il a signé la plate-forme FDR parce qu’il déclare qu’il est candidat à la présidentielle de cette année.
rnLaya DIARRA“