Un véritable chassé-croisé au sein du parti africain pour la solidarité et la justice depuis la dernière conférence nationale tenue à Bamako le 25 mars 2017. Et le moins qu’on puisse dire à l’issue de rencontre, c’est les Abeilles sont de plus en plus en rang dispersés. Et pour cause : le choix de la candidature du parti en 2018.
Se faisant appeler réformistes, ces militants en veulent à leur président, le Pr Tiémoko Sangaré, pour son silence sur ce dossier qu’ils jugent très important.
Il est reproché au président une mauvaise gestion du parti, marquée par la violation répétée de ses textes. On le traite à tort ou à raison de vouloir confisquer le parti pour soutenir le président IBK pour 2018. D’autres camarades réformistes soutiennent que leur président n’a pas de base politique, puisqu’il n’a pas pu avoir la mairie dans son propre village et dans son cercle de Bougouni. Donc, il sera difficile qu’il conduise le navire Adema à bon port, et se disent prêts à le faire dégager par tous les moyens du perchoir de leur parti.
Même si le président du parti reçoit le soutien de certains barons du parti, il faut reconnaitre que la tension est très vive au sein de la Ruche. Les réformistes quant à eux, sont en train de peaufiner leur plan pour convoquer un congrès extraordinaire.
Comme une réponse du berger à la bergère, le camp du Pr Tiémoko Sangaré a convoqué les membres du comité exécutif à une université d’été afin de discuter des sujets qui fâchent au sein du parti. Cette rencontre qui est prévue pour ce samedi permettra de couper court aux rumeurs et en finir avec les querelles de clocher et de minaret. Mais déjà selon nos informations, malgré cette rencontre de haut niveau, tous les faits concordent à dire qu’un bicéphalisme est en gestation pour le contrôle de l’Adema/Pasj, avec deux ailes qui s’adonnent à une guerre médiatique pour se donner un bon moral. Quoi qu’il en soit , la scission au sein du parti est effective et consommée. Et la cause de ce boucan vient de loin. Inutile alors de vouloir colmater les brèches maintenant. Le mal est fait. Car pour des ambitions inavouées, tous les coups sont permis dans cette formation politique, qui a fait rêver les Maliens dans les années 1992.
Le calice est plein. Il faudra le boire jusqu’à la lie. Après le coup de massue asséné au Pr Tiémoko Sangaré par certains membres du comité exécutif, l’on serait tenté de faire la politique de l’autruche. On aurait pu adopter la posture indifférente de ne pas « regarder » dans ce qui ne nous regarde pas. Tant cette crise lancinante a duré trop longtemps. Tant la saignée a été longue, et la liste des victimes, dinosaures politiques, sacrifiées sur l’autel interminable. Mais le hic pour les réformistes dirigés de mains de maitre par Dramane Dembélé et Mme Conté Fatoumata Doumbia, respectivement 2ème et 5ème vice-président du parti. Alors que ce sont eux qui sapent les efforts de leur président pour un retour aux valeurs fondatrices du parti. Bien avant sa nomination au ministère des mines, l’homme a effectué des tournées pour faire connaitre sa nouvelle vision du parti. Mais, on a été surpris que se soient les mêmes frondeurs qui allaient prêcher en eau trouble auprès des militants pour désavouer sa vision. Pour la simple raison que son discours de vérité était un handicap pour des barons du parti, qui ont fait croire aux militants à la base que seul les plus nantis financièrement étaient des politiciens sur qui le parti pouvait compter.
Aujourd’hui, il est amer et triste de constater qu’à force de vouloir imposer sa doctrine, pour ne pas dire ses idéaux personnels au parti, d’année en année, l’influence et le champ d’action de ce parti politique se sont irréversiblement réduits comme peau de chagrin sur l’échiquier politique national. Conséquence logique. Par exemple, dans un passé récent, les années 92 précisement, l’Adema était majoritaire au Parlement. Ils ne sont aujourd’hui que 17 députés, depuis les législatives de 2013. Par ailleurs, les Communes et fiefs auparavant considérés comme bastions inextinguibles du parti, ont purement et carrément été mis à sac, par de petits partis satellites. La faute, certainement à une mauvaise stratégie politique, des barons, préférant s’enfermer, aux dires des militants, dans leurs certitudes personnelles. Résultat, la descente aux enfers. Tout ceci est dommage pour un si grand parti, qui devrait inspirer la jeune génération, dans sa quête quotidienne de liberté et d’orientation. Avec cette crise interne à l’Adema, l’on peut aisément comprendre que les militants de ce parti sont plus préoccupés par des intérêts personnels au détriment du parti. Quel gâchis !
Assi de Diapé
On est dans un Pays de blâme sans aucune preuve témoins chaque jour que le bon DIEU fait tu n’entends que de diffamations les uns à l’encontre des autres tout ça à cause du pouvoir des slogans de détracteurs AH celui là est comme ça ; j’aurais appris; il paraît que etc…hier c’était Modibo Sidibe traité de tous les sales maux pour l’empêcher d’être Président en le rendant impopulaire aujourd’hui ces autour d’autres hautes personnalités politiques et religieuses où va donc ce pays finalement? le problème actuel du pays c’est que nous pensons plus aux intérêts particuliers que privés c’est d’hommage aujourd’hui pour balayer tout revers le Pays a besoin de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut je veux parler de conscientisation
Est-ce qu’un homme politique malien a un idéal?
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