Conférence des abeilles à Kayes, samedi : Marimanthia Diarra promet une victoire nette et claire à la présidentielle

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Il s’agit d’une véritable convergence des singularités à Kayes à l’occasion de la conférence régionale des Abeilles à Kayes. Tout en réussissant une démonstration de force jusque-là inégalée pendant la tournée d eleur directoire, les Rucher de Kayes se sont distingués par des témoignages dont la sincérité prouve que le consensus autour du candidat Dioncounda Traoré s’est définitivement consolidé.

 

«Je ne doute point de l’engagement de tous pour une victoire éclatante”, en a conclu le Pr. Dioncounda Traoré, en réponse aux nombreuses promesses des responsables Adéma de la 1ère Région de mouiller le maillot jusqu’à la dernière énergie pour assurer le succès sans bavure de leur parti à la prochaine présidentielle. Le ton de cette salve d’assurances a été donné par le Maire de la Kayes et non moins premier responsable de la section hôte de la conférence régionale des Abeilles. Dans son adresse de bienvenue aux nombreuses délégations – au nombre desquels une impressionnante brochette de membres du Comité Exécutif et du staff de campagne du candidat -, M. Abdoulaye Camara a évoqué toute la fierté qu’éprouve sa structure quant au choix porté sur le président du parti comme porte-drapeau à la magistrature suprême. “Nous sommes fiers que vous soyez le porte-drapeau “, a-t-il lancé à l’adresse du Pr. Dioncounda Traoré, en engageant ses camarades de la Cité des Rails dans une bataille sans compter pour relever le défi avec le candidat, à cause du projet et des valeurs dont il est porteur pour le Mali.

Abondant dans le même sens, le porte-parole du Rassemblement pour les Actions Concrète (RAC), association politique fortement engagée aux côtés de l’Adéma pour la cause du même candidat, a déroulé pour sa part toute une batterie de motivations pour lesquels son choix rencontre celui du PASJ. “Nous refusons d’être des spectateurs de la politique”, a-t-il expliqué, ajoutant que parmi tous les alliés partenaires l’Adema a le plus convaincu. Par ailleurs, la préférence du RAC repose également sur la légitimité historique du Pr. Dioncounda Traoré, sa capacité d’écoute, sa vision pour le pays ainsi qu’une prédisposition naturelle au leadership. Et le représentant d’affirmer, par la même occasion, que le RAC se tient à la disposition du Parti de l’Abeille pour faire face aux défis communs.

Le Secrétaire du Comité Exécutif, nouveau coordinateur des sections Adéma de la Région de Kayes – non moins candidat à la candidature du Parti – n’a guère exprimé un jugement moins positif sur les atouts et qualités qui militent en faveur du Pr Dioncounda Traoré, candidat consensuel investi par le PASJ à l’issue des primaires de Juillet 2011. Faisant l’état des lieux de l’Adema – première force politique de la 1ère Région par sa forte représentativité et son implantation dans les structure sociales et administratives -, le Pr Marimantia Diarra n’a pas omis de s’épancher, pour la circonstance, sur l’originalité et les caractères distinctifs de son président. Il retient de celui-ci, en effet, un homme d’écoute, un patriote, un rassembleur, un leader aux capacités d’analyse et de synthèse incomparables. “Les responsables, cadres et militants du parti et des mouvements affilés apprécient vos capacités d’analyse et synthèse par rapport aux situations les plus délicates que vous abordez toujours avec calme, pondération, comme cela se doit pour tout grand homme d’état , pour tout dirigeant d’un Etat moderne dans un cadre de démocratie réelle”

Par la même occasion, le Secrétaire général du Comité Exécutif s’est réjoui que le programme proposé par le candidat Dioncounda Traoré est en parfaite harmonie avec les aspirations du peuple des Abeilles ainsi que du Peuple malien. ” … Le peuple de l’Adéma, qui se confond volontiers avec le peuple malien, est heureux de constater que conformément à ses souhaits votre programme en tant que candidat à la présidence de la République prévoit la promotion accrue de la vocation agricole, pastorale, minière, commerciale, artisanale et industrielle de la Région de Kayes “, a-t-il expliqué, en énumérant une longue liste d’autres secteurs où les ambitions du candidat pour le Mali épousent les attentes régionales. Une raison parmi tant d’autres, a laissé entendre Marimantia Diarra, pour que cadres, responsables, militants et sympathisants de l’Adéma de la 1ère Région “s’engagent à ne ménager aucun effort pour une victoire claire et nette à la présidentielle d’Avril 2012″. Et l’ancien ministre du Plan mentionner que la détermination de ses troupes ” à porter la candidature du président jusqu’à la victoire totale ” peut se juger au degré d’engagement des différentes structures régionales du parti dans l’exécution des tâches assignées par la direction de campagne.

 

– La palme de mobilisation

 

Autre singularité de la conférence régionale de Kayes : une démonstration de force jusque-là inégalée en termes de mobilisation, depuis que les Ruchers sont entrés dans leur cycle de conférences régionales de précampagne. Ainsi, pour l’accueil du Pr. Dioncounda Traoré et de la forte délégation qui l’accompagne, la section ou milite le député Mahamadou Cissé Bagagnoa Cissé, collègue du président de l’Assemblée Nationale, n’ont point lésiné sur les ressources pour réussir une grande convergence des Abeilles de la Cité des Rails autour des couleurs, slogans et défis électoraux de la Ruche. Les portraits du candidat et les affiches de son parti ont ainsi inondé la ville et se sont imposés au décor urbain toute la semaine avant le jour ” J ” du Rassemblement marqué par une impressionnante ambiance carnavalesque où rivalisent d’enthousiasme les caravanes de jeunes motocyclistes et des braves chevaliers de la ville C’est l’imposante marée humaine qui a accompagné le candidat jusqu’au Stade Municipal de Khasso où il a été accueilli dans une liesse.

C’est dans une telle atmosphère de surchauffe que le Pr. Dioncounda Traoré s’est adressé aux Kayesien en mettant l’accent sur les motivations d’une reconquête du pouvoir par la famille des Abeilles. Après une décennie d’expérience probante à Koulouba, le PASJ est animé par une volonté forte de continuer pour s’attaquer aux domaines où il n’avait pas donné entière satisfaction, a-t-il laissé entendre. “Nous avons travaillé et résolu beaucoup de problèmes, mais nous n’avons pas réussi partout”, a déclaré avec sa franchise habituelle le Pr. Traoré, ajoutant que son parti dispose de l’expérience nécessaire pour résoudre les problèmes du Mali, servir le peuple malien et l’Afrique, asseoir l’intégrité territoriale face aux défis douloureux que le sujet suscite.

A.Keïta, Envoyé Spécial à Kayes

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  1. La Gangrène de la corruption : Le soulèvement populaire de mars 1991 découlait, essentiellement, de l’exaspération du peuple malien face à l’enrichissement illicite et à l’impunité dont jouissaient une minorité de privilégiés. ” Kokadjè ” ou ” laver jusqu’à la propreté ” était l’un des slogans des manifestations. Qu’en est-il aujourd’hui? Ils attendaient du changement survenu la création d’emplois afin que les revenus ainsi acquis leur permettent de contribuer à l’éducation de leurs enfants, d’accéder aux soins de santé, au logement et à l’eau potable. Gérer de manière transparente et responsable, les sommes qui ont été injectées dans l’économie malienne depuis l’avènement de la Troisième République aurait, dans une large mesure, atténué le dénuement matériel, la faim, la maladie et l’envie d’émigrer. Malheureusement pour le peuple malien, les finances publiques constituent le butin dont la convoitise est au cœur du jeu politique. Le choix ou la répartition des postes ministériels, entre les partis au sein du gouvernement , donne lieu à des débats houleux et souvent explosifs, précisément parce que la conquête du pouvoir, au lieu d’être motivée par un idéal de société, rime avec l’accès facile aux deniers publics. Aucun(e) Malien(ne) ne se trompe plus sur la marchandisation de la vie politique et du système judiciaire. La Banque mondiale qui fait partie du problème dans la mesure où elle prêche le tout-marché souligne ce qui suit : ” … La corruption au Mali est systémique et pernicieuse en raison du système de clientélisme politique, qui fait que les postes officiels sont attribués à ceux qui produisent des rentes pour leur patron, pour le parti politique ou pour eux-mêmes. Les carences des systèmes de contrôle permettent aux agents de l’Etat de voler des biens et des fonds, ou de monnayer l’influence de l’Etat. ” Démocratie, Etat de droit, lutte contre la pauvreté sont visiblement des vœux pieux d’autant plus que l’enrichissement illicite demeure impunie: Bien que la loi prévoie des sanctions, les représentants de la Banque ont eu connaissance de cas où la malversation n’a pas été sanctionnée. Les rapports du Contrôle général d’Etat citaient des actes illicites qui n’ont jamais été punis, bien que les rapports aient été remis à la présidence et transmis aux ministères pour qu’ils y donnent la suite voulue…”La corruption est, en fait inhérente au modèle économique dominant qui nous est imposé par les puissants de ce monde. ” Entrez dans le marché et enrichissez-vous individuellement “, semblent avoir compris les Malien(ne)s et plus précisément le monde des affaires et de la politique qui sont liés.

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