« A la CNAS-Faso Hèrè et à l’ADPS, nous sommes conséquents avec nous-mêmes », selon l’ancien Premier ministre Soumana Sako, président d’honneur du parti. Pour l’étayer, la CNAS-Faso Hèrè nous a fait parvenir la réponse qu’il a adressée, en mars 2016 déjà, au Chef de la Minusma qui invitait les responsables du parti à « une rencontre avec la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la Conférence d’Entente Nationale prévue par l’Accord d’Alger ». La réponse de Soumana Sako au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali, a été sans détour : « la CNAS-Faso Hèrè n’entend prendre part à aucune activité liée à la mise en œuvre du mauvais Accord qu’est l’Accord d’Alger ». Nous publions le texte in extenso de la réponse de Soumana Sako au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali.
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Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali
Bamako
Objet: Invitation à une rencontre avec une délégation des membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies
Réf.: V/MINUSMA/SRSG/CNAS/018-2016 du 3/03/2016
Nous avons l’honneur d’accuser réception de votre lettre d’invitation à une rencontre avec une délégation des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU dans le cadre de l’évaluation de l’état de mise en œuvre de l’Accord d’Alger.
En réponse, nous souhaitons vous rappeler que, tout en optant clairement pour un processus politique conduit dans la fermeté et avec esprit de suite par un Etat central fort, tourné vers le développement durable, capable de conduire l’inévitable effort de démocratisation de certaines communautés du Nord et s’appuyant sur un dialogue intra et intercommunautaire comme proposé par le Manifeste pour la Nation et le Manifeste de la Nation adoptés respectivement en décembre 2012 et en février 2015 par l’essentiel de la classe politique et de la société civile du Mali (documents disponibles sur notre site internet à l’adresse zou2012.com), la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) ainsi que l’ADPS (l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise), le regroupement politique dont nous sommes membres, ont clairement et publiquement fait savoir leur rejet catégorique et sans appel de l’Accord d’Alger aux principaux motifs suivants:
1. Analyse erronée et biaisée occultant les causes profondes (racisme, survivances féodales et esclavagistes, irrédentisme sur fond de convoitise étrangère des ressources stratégiques de la zone, changement climatique, etc. etc.) de la crise récurrente dans le Septentrion malien;
2. Accord déséquilibré, contradictoire et incohérent contenant les germes de son propre échec annonciateur d’une prochaine vague de rébellion;
3. Violation de la Constitution du 12 janvier 1992 et du caractère républicain, démocratique, unitaire et laïc de l’Etat;
4. Légitimation et récompense de la rébellion armée, du jihadisme et du crime organisé dans un contexte démocratique quoiqu’imparfait;
5. Impunité pour les auteurs et complices de graves crimes de guerre, crimes contre l’humanité, violations cruelles de droits humains et violences contre les femmes et les enfants;
6. Création des conditions juridiques, politiques et diplomatiques de la partition du Mali, Etat membre de l’ONU dans des frontières internationalement reconnues, au profit d’une soit disant « Azawad » ;
7. Déstructuration et ‘’ethnicisation’’ des Forces Armées et de Sécurité, accompagnées de dispositions rendant vaine toute idée de cantonnement, a fortiori de désarmement/démobilisation des groupes armés;
8. Négation totale du principe sacrosaint d’appropriation nationale du processus de sortie de crise, notamment à travers la mise à l’écart de l’Assemblée Nationale, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, de la classe politique et de la société civile. Dans ce contexte, il est symptomatique et peu surprenant que, bien qu’ayant été signé à Bamako, le document continue d’être officiellement et couramment appelé « Accord d’Alger» ;
9. Mise illégale sous tutelle de l’Etat malien, y compris au moyen de l’octroi au médiateur de pouvoirs exorbitant de la pratique normale de la médiation.
Par ailleurs, tout en reconnaissant l’impérieuse nécessité d’un appui militaire international aux efforts des Forces Armées et de Sécurité en vue de la libération complète des régions occupées par la nébuleuse séparatiste, jihadiste et narco criminelle, la CNAS-Faso Hèrè a, dès avril 2012, mis en garde contre le marché de dupes que nous proposerait la communauté internationale et consistant à nous débarrasser des jihadistes pour remettre en selle les séparatistes. Malheureusement, les faits subséquents ont donné raison à la CNAS-Faso Hèrè : résolutions successives du Conseil de Sécurité de l’ONU faisant une distinction irréaliste entre groupes armés « maliens » et groupes terroristes, traitement particulier réservé à Kidal par l’Opération Serval, etc. etc.
S’agissant plus particulièrement de la MINUSMA, la CNAS-Faso Hèrè et l’ADPS ont toujours dénoncé l’inadéquation de ses mandats successifs et réclamé une redéfinition du mandat de la Force Onusienne pour en faire un moyen plus robuste d’appui aux Forces Armées et de Sécurité du Mali dans la lutte pour l’éradication de toutes les forces négatives mettant à mal l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Mali ainsi que le caractère républicain, démocratique, laïc et unitaire de l’Etat malien tel que le prescrit la Constitution de janvier 1992.
La CNAS-Faso Hèrè a, en outre, fortement recommandé que la MINUSMA soit dotée d’une ‘’exit strategy’’ et s’abstienne d’entreprendre toutes actions ‘’humanitaires ou de développement’’ relevant normalement et habituellement des compétences de l’Etat malien ou des Agences et Institutions spécialisées du système des Nations Unies.
A la lumière de ce qui précède et en harmonie avec son engagement ferme pour la restauration complète et sans condition de l’intégrité territoriale et de la concorde nationale ainsi que pour la sauvegarde du caractère républicain, laïc et unitaire de l’Etat souverain et le renforcement du processus démocratique au Mali, la CNAS-Faso Hèrè n’entend prendre part à aucune activité liée à la mise en œuvre du mauvais Accord qu’est l’Accord d’Alger.
Tout en vous marquant notre disponibilité pour échanger avec vous ou toutes autres autorités de l’ONU sur les voies et moyens les plus efficaces de renforcer la stabilité, la sécurité, l’ancrage démocratique et le développement durable au Mali, dans la sous-région et en Afrique en général, nous vous prions d’accepter, Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, l’expression de notre considération distinguée.
Bamako, le 7 mars 2016
Pour la CNAS-Faso Hèrè
Soumana Sako
Ancien Premier Ministre
Ancien candidat à l’élection présidentielle de 2013
C’est Sakozy qui voulait la partition du Mali ?
Je remercie le bon Dieu de m’avoir donner la chance de lire cette correspondance. Je remercie le bon Dieu d’avoir donner au Mali des hommes de valeur , de dignité et d’honneur comme Monsieur SACHKO . L’orchestre de Sikasso nous chantât que les grands Hommes ne meurent pas . Soundiata ressuscite en toi , Monsieur SACHKO . Je suis convaincu plus que jamais que la grande Nation Malienne ne disparaitra pas . Les hommes se succèderont mais le Mali demeurera .
L’accord n’abolit pas l’esclavage des bellah. Donc Zou a raison. Je suis d’accord avec lui sur 6 points. Mais Zou n’a pas beaucoup de gens derrière lui.
Les bêlais ne sont pas esclaves…
Lorsque le Faso parle de l’esprit féodale et esclavagiste des criminelles enturbannes des sables, ça nous concerne tous!!!
Espèce de cretin , tu penses que tu es epargné par cet esclavage. Ces bellahs sont des traoré, keita, colibaly diarra.
NI I SARA MALI KOLA, FOU YE TA
SI TU MEURS POUR LA CAUSE DU MALI, TU ES MORTS POUR ZERO.
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Gloire perpétuel à KLELA BABA. Que oit benit son nom, sa vie, sa source et sa lumière.
Vive le GANJISME, vive la science universelle !
Monsieur le Premier Minîstre nous sommes en période de crise.Il faut savoir faire des concessions.Nous ne sommes plus seuls malheureusement acteurs dans la gestion de cette crise politicomilitaire.Les idées que vous défendez et qui je pense Vous honorent et honorent le Mali trouvent bien leur place dans la Conference d’entente qui n’est pas une autre Conference sur les accords d’Alger. La fermeté de votre approche sera très utile . Je vous demanderais de bien vouloir réviser votre position dans l’intérêt du pays .
À bon entendeur salut
Le Mali a besoin de tel patriote pour la sauvegarde des intérêts du pays.
Espérons que votre vision soit suivie par les autres politiciens, acteurs et citoyens du pays.
Soumana , celui qui te contredit dans cette pensé est un déchet par ce que tu à entièrement et parfaitement raison. Je vois déjà en toi un homme honnête , sinon aussi on à entendu ton noms bien avant aujourd’hui même on était petit. Aussi je te donne raison par rapport à ce que tu nous disais à l’école , je vois en toi tes propos dans ton comportement merci prof que dieu te confis ce peuple souffrant pour qu’il puis respiré amène.
Je suis d’accord avec les 9 points du Faso:
-inpunite
-récompense pour les voyous armes
-le racisme invétéré des enturbannés
-mise sous tutelle de l’état malien
-pas de désarmement
-les accords d’Alger mettent en placent les conditions de la partition du Mali
…
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