Tiébilé Dramé, patron du Parti pour la renaissance nationale (Parena) a, au cours d’une conférence-débat organisée, le samedi 12 juillet, au CICB, par la jeunesse du même parti, sur la crise du Nord, malmené le régime du président IBK avant de faire des propositions de sortie de crise. “La situation nationale : comment sortir le Mali de l’impasse ?“ était le thème de cette conférence-débat qui a enregistré la présence de gros bonnets de la classe politique malienne toutes tendances confondues (opposition et majorité présidentielle).
Dans un exposé liminaire, le conférencier a brièvement décrit la situation actuelle du pays, caractérisée, selon lui, par l’impuissance du gouvernement et le traumatisme des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer face à une situation socio-politique et sécuritaire qui se dégrade jour après jour. Il a noté que la situation du Mali s’est terriblement dégradée ses dernières 24 h avec l’occupation par les groupes armés d’autres localités dont le Gourma.
Au même moment, le président de la République, a regretté le conférencier, se comporte comme s’il est à la tête d’un Etat normal, en s’adonnant à des dépenses de prestige, aux voyages inutiles à l’étranger, alors que le pays est dans l’abîme et dans un traumatisme profond.
Pour Tiébilé Dramé, IBK, élu en 2013 avec plus de 77 %, avait suffisamment de cartes pour conduire le processus de sortie de crise. Mais on assiste, plutôt à une “fuite en avant de Koulouba et à un abject dénigrement contre l’opposition orchestré depuis Koulouba”. Toutes choses qui ont fait dire au conférencier que le président de la République a manqué le sens de la réalité et des opportunités des Maliens.
Après ces quelques pierres jetées dans le jardin du président de la République, le conférencier a décliné en quelques points les propositions de sortie de crise du Parena.
Le Parena estime que l’Accord du 18 juin doit rester le document de référence pour les futures négociations entre le gouvernement et les groupes armés. Quand on sait que cet accord a été signé par le gouvernement et les groupes armés sous le témoignage de l’ONU, de l’Union africaine et de la Cédéao.
Aussi, il attend du président de la République de desserrer l’étau de la famille autour des institutions de la République, de dépersonnaliser le pouvoir et de renforcer la coopération militaire et de défense du Mali avec ses partenaires stratégiques et ses voisins. Pourquoi ne pas signer l’accord de défense avec la France ? s’est-il interrogé.
Le Parena propose également l’organisation d’Assises nationales afin de réfléchir sur la gouvernance du pays et la tenue des assises des communautés du Nord pour qu’elles prennent part au dialogue inter-malien.
Le parti du Bélier blanc regrette le silence assourdissant du président de la République au moment où le peuple a besoin de l’entendre sur la voie qu’emprunte actuellement le pays. “IBK doit parler au peuple malien”, a dit Tiébilé Dramé.
Rappelons que le président de la République s’est adressé pour la dernière fois aux Maliens, le 19 mai dernier, quand la situation avait tourné au vinaigre pour le Mali, suite à la visite du Premier ministre à Kidal.
Le Parena pense que la solution à la mal gouvernance qui caractérise le pourvoir actuel, passera par la réforme du système électoral. Pour ce faire, il propose la suppression de l’élection du président de la République au suffrage universelle. Celui-ci doit être élu, a indiqué le conférencier, par une Assemblée monocamérale. Aussi, il est souhaitable, a-t-il ajouté, que les gouverneurs des régions qui représentent le pouvoir central dans les régions, soient élus et non nommés par décret. Toutes choses qui vont répondre efficacement, selon le conférencier, au problème de gouvernance.
Le Parena invite le gouvernement à éteindre le feu qu’il a allumé entre le Mali et les institutions de Brettons Wood en faisant l’audit exigé par elles sur l’achat de l’avion et des armements, cela, de manière professionnelle et dans l’intégrité.
Face à la dégradation de la situation depuis la “visite imprudente” du Premier ministre à Kidal, le Parena pense que le Mali n’est pas assez prêt pour aller aux négociations. A ce jour, la classe politique ignore le contenu du document que les négociateurs maliens vont défendre à Alger. Alors qu’il était nécessaire de consolider la position malienne en engageant une concertation avec toute la classe politique sur la situation avant les pourparlers.
Les intervenants ont félicité la jeunesse Parena pour l’organisation de cette conférence-débat avant d’inviter les jeunes d’autres partis politiques à emboiter le pas.
A. Diakité
Le ridicule ne tue pas au Mali malheureusement. Des gens comme Tiebile DRAME n’ont pas a présent honte de s’afficher publiquement pour dénoncer des situations dans notre pays qui sont d’ailleurs en train d’être gérer. C’est du folklore ça. Pendant que eux ils n’ont aucune notion de la bonne gestion; ils veulent s’attirer l’attention des moins avertis pour des ambitions politiciennes cherchant un point de chute. Tout récemment, il s’est fait ridiculiser lors des élections; peu de temps après;il est venu joue a une comédie politicienne. Au passage, je voudrais féliciter Mr Ibrahima N’Diaye, Me Kassoum TAPO et Me Amidou DIABATE qui ont su se taire mettant ainsi en pratique l’assertion qui dit <>. C’est plus sage de mon point de vue. Meme si dans la pratique, c’est les circonstances qui les ont obliger a se taire et non par plaisir de se taire. Mr Tiebile DRAME doit les imiter.
tu es malade nassigue. tu sais pas quoi dire franchement. on est pas leaders pour rien. nous avons tous des responsabilité vis a vis devant le peuple. la silence de ces gens dont tu parle aucun d’ntre eux eux ne peut faire face a tièbilé.
le passe se trouve dans l’impasse ” le silence devant un crime est un crime” et ou sont les acteurs politique si ce n’est pas Mr Dramé qui d’entre eux sont capable de dennoncer la gestion camaliteuse qui se trouve au sommet de l’Etat.
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