En vue d’échanger avec les structures de base sur les enjeux liés à la situation politique, institutionnelle, le Comité Exécutif de l’ADEMA-PASJ a rencontré la section de Bougouni ce dimanche 18 novembre 2012. La salle Siraba Togola a servi de cadre à cette conférence de section qui vise un renforcement du leadership du parti.
A l’issue d’une longue période de rupture avec la base, la section ADEMA-PASJ de Bougouni a tenu une conférence de section ce dimanche 18 novembre qui a mobilisé 26 sous-sections sur les 27 du cercle.
Hormis la sous-section de la commune rurale de Yinindougou, toutes les autres communes ont été représentées par 3 militants.
A l’entame de la journée, le secrétaire politique de la section de Bougouni, M. Samba Oumar Sidibé, a fait une présentation des potentialités de cette instance du parti dans la circonscription administrative. A cet effet, il est ressorti que de nos jours, la section de l’ADEMA-PASJ de Bougouni a 96 conseillers communaux, 7 maires, 15 conseillers de cercle, 4 conseillers Régionaux, 1 conseiller national, et 4 députés.
La délégation du CE conduite par le Pr. Tiémoko Sangaré, non moins secrétaire général de la section de Bougouni s’est réjoui de cette situation du parti qui témoigne de sa bonne santé sur l’échiquier politique local et régional.
En plus de l’explication du contexte de la rencontre faite par le chef de la délégation, les autres membres dont les représentants du BEN de la jeunesse, la représentante du BEN des femmes, les députés ADEMA de Bougouni, Kolondiéba et Yanfolila ont fait des contributions à la fausse image que certains hommes politiques sont en train d’attribuer à l’ADEMA suite au coup d’Etat du 22 mars 2012.
A ce sujet, l’honorable Yaya Sangaré, élu dans la circonscription de Yanfolila, a affirmé que les militants de l’ADEMA doivent être fiers de leur parti pour avoir contribué au développement du pays sur les plans socio-économique et culturel.
L’honorable Siraba Diarra a porté à la connaissance des militants du parti, que le FDR ne participera pas à la concertation nationale prévue pour les 27, 28 novembre 2012 pour 3 raisons : D’abord avec le retour à l’ordre constitutionnel, ce projet n’a plus de sens. Ensuite, le coût de la rencontre est exorbitant, 78 millions de francs CFA, qui peuvent financer des activités de développement dans le pays. En fin, la constitution de la commission d’organisation de la rencontre et les qualités des participants ne reflètent pas une bonne représentativité du peuple malien.
Après 4 heures d’horloge les questions liées à la participation du parti, à la résolution des crises institutionnelles et sécuritaires, le Pr. Tiémoko Sangaré, a déclaré que les objectifs de la rencontre ont été atteints. Le message véhiculé a été aussi saisi par la base, cela a été attesté par les réactions de la salle. A la question de savoir les résolutions de la conférence, M. Sangaré dira que cette assise n’avait pas pour vocation d’adopter des résolutions quelconques, mais qu’il était important pour la délégation de recevoir les avis de la base sur certaines questions dont elle était porteuse d’information. Que ce soit la question de la crise au Nord, la gestion de la transition et les prochaines élections, la base a donné des avis que la délégation apportera au CE, ajouta-t-il.
Il faut noter que la section de Bougouni a comme projection dans les semaines à venir, la visite des sous-sections.
La conférence de section de Bougouni sera suivie de celles des cercles de Yanfolila et de Kolondiéba.
Seydou KONE