Conférence de presse de la COPAM: Les acteurs appellent tous les maliens à la mobilisation contre la CEDEAO

6

Hier, lundi 24 septembre 2012, la Maison de la Presse du Mali a servi de cadre à une conférence de presse organisée par la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali COPAM. Plusieurs personnalités parmi lesquelles on peut citer Dr Oumar Mariko, Bakary Siriman Keita du CAP/MALI, Me Mamadou Gakou ont pris part à ladite conférence.

M. Mohamed Tabouré porte parole de la COPAM, dira dans sa déclaration «qu’il n’appartient pas à la CEDEAO, et le peuple malien ne lui permettra pas de décider qui doit détenir les pleins pouvoirs dans cette situation transitoire. C’est au peuple malien, réuni en concertation nationale, d’en décider en toute souveraineté». Il poursuit sa déclaration en interpelant le Président intérimaire par ces propos : « si le Pr Dioncounda Traoré a le sens élevé du patriotisme, il se doit d’exiger de la CEDEAO la livraison immédiate des armes maliennes bloquées dans les ports ouest-africains au lieu de s’empresser à donner son accord au plan d’intervention de la CEDEAO ».

En fait, la COPAM a deux exigences que sont  la libération des armes maliennes du port de Conakry et l’organisation d’une concertation nationale et souveraine.

Pour le Pr  Younouss Hamèye Dicko, président de la COPAM prévient que : « l’état-major de la CEDEAO s’installe à Bamako c’est  juste pour régler le compte du CNRDRE et des patriotes qui les empêchent de réagir depuis le début de la crise ». Enfin, l’orateur demandera « aux militants et patriotes de sortir massivement comme un seul homme le vendredi 28 septembre prochain pour marcher pacifiquement et empêcher l’invasion du Mali ».

Quant au Dr Oumar Mariko, il a certifié lors de son intervention que le MNLA, le MUJAO et Ançardine l’ont confirmé « qu’ils viendront à Bamako pour qu’ensemble avec le peuple malien et l’armée ils empêchent cette intervention militaire de la CEDEAO. C’est une invasion qui n’arrange ni le peuple ni l’armée ni les rebelles ».

Albadia Dicko et Benjamin SANGALA

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Si les islamistes étaient à Bamako la COPAM allait précipitamment demander la présence de la CEDEAO à Bamako. Le Nord n’intéresse pas la COPAM. Les armes bloquées à Conakry constituent juste un alibi, une pure diversion . Sans les armes bloquées les militaires se sont canardées à Bamako. Que Dieu sauve le Mali.

  2. vraiment, oumar mariko nous fatigue, tu peux empecher la cdeo de venir à bamako ??????
    porquoi vous ne vous calmez pas, nous sommes fatigués de vous et du faux avocat escrot de gakou
    hé gakou, tu n’a plus rien à faire ? des faux avocats comme gakou et maitre baber gano qui ne font que escroquer leurs clients, espèces de malhonnetes que vous etes.

  3. Copam es Porte parole du cndre Sil veu pas faire la guere ses simple il vont se transforme en civile Sinon il veule ou pas la cdeao va bien gerr la stuation

  4. LES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER

    Bonjour,

    Comme dit le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne. Ainsi, une issue sans guerre pourra être possible.

    Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux. Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux.

    De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations.

    Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires.

    Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU.

    Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA.

    CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE.

    CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT.

    Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée de membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire.

    Comme dit le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS un sérieux doit être accordé à la constitution de ces INTERFACES. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

Comments are closed.