Conférence d’autodétermination de la CODEM : Opposition et majorité retiennent leur souffle

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Rentrée politique de la CODEM en commune III
Le président du Parti Housseyni A Guindo entouré de gauche à droite par Abdel Kader Sidibé et Boubacar Kolly Samaké -(photo archives)

Aussi bien pour l’opposition que pour la majorité présidentielle, l’heure fatidique de l’autodétermination de la désormais 3ème force politique du pays, après la capitulation de l’Adema, approche. Occasion pour les forces en présence de retenir leur souffle. Prévue pour les 25 et 26 mai prochain dans la salle du pavillon des sports, la conférence nationale de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) est annoncée comme étant un tournant décisif dans la vie de cette jeune formation politique. Il s’agira pour les participants attendus de l’ensemble des sections du pays et de l’extérieur, d’évaluer la collaboration du parti avec la majorité présidentielle.

S’achemine-t-on vers une candidature du président Housseini Amion GUINDO ? compte tenu des derniers rebondissements qui ont conduit à la démission du président du parti du gouvernement, la réponse à cette question semble clair aussi bien pour l’opposition que pour la majorité. Selon les proches, pour rien au monde, l’enfant guidé par les poissons sacrés d’Antogo ne raterait la prochaine présidentielle, qui consacrera la rencontre d’un homme et d’un pays, d’un homme et d’un peuple.

Roi ou Faiseur de roi incontournable ?

Dans le contexte politique actuel, deux scénarios pour le moins reluisants s’offrent au parti de la quenouille à la présidentielle de juillet prochain. Etre roi ou faiseur de roi !

3ème force politique du pays fortement implantée sur l’ensemble du territoire, la CODEM peut aujourd’hui surprendre plus d’un. Ses tentatives de reformes dans le domaine de la gouvernance au sein du ministère des sports et de l’éducation nationale lui valent aujourd’hui une capitale sympathie non négligeable du côté des sportifs et des enseignants. En outre, la générosité du président Guindo dans les efforts de terrain et sa proximité avec le bas peuple sont aussi des atouts indéniables qui peuvent faire la différence à tout moment. Aussi, dans le cadre d’un tournant générationnel nécessaire pour le redécollage du Mali, le président de la CODEM est un sérieux prétendant pour Koulouba en 2018.

A défaut d’être roi, la Codem peut être un faiseur de roi très crédible. Lors du deuxième tour qui semble inévitable, sa position peut être déterminante pour le futur vainqueur. A elle de savoir placer les pions au bon endroit et au bon moment.

Correspondance particulière,  Lamine Diallo

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2 COMMENTAIRES

  1. Ce vaurien de président du CODEM a failli finir avec notre football quand il était Ministre du département des sports.

    Aujourd’hui vous voulez nous faire croire que le parti dont poulo est le président est populaire au Mali.
    Alors, pourquoi ne pas aller aux élections avec sa 3ème force politique du Pays ?

    Autrement dit, il serait convaincu que cette popularité qu’il revendique n’est qu’illusoire.
    Mais moi en tant qu’observateur de la scène politique du Mali depuis l’avènement de la Démocratie dans notre pays, cette attitude du CODEM ne me surprend guère. Pire c’est inscrit dans l’ADN de ce parti de ne pas porter un candidat à l’élection présidentielle, afin de profiter de l’odorat d’un candidat sérieux pour ensuite guetter une place juteuse à la fin des compétitions.
    J’ai eu personnellement eu une conversation avec le Pdt du parti en 2011 où il était question pour lui de soutenir un candidat, alors je lui ai demandé si le but de la création de son par était de soutenir un autre candidat, il serait mieux qu’il ferme ses bureaux ou de se fondre dans un autre parti. Un parti politique se crée dans but de conquérir le pouvoir et de l’exercer pas pour soutenir un soutien éternel aux candidats d’autres formations politiques.

  2. Quelle que soit la décision cela n’aura aucun effet sur la victoire du président au premier tour. Le RPM et l’ADEMA à eux deux font plus de 60 % de l’électorat malien. Alors que le codem soit ou non avec la majorité les élections sont pliées par la majorité présidentielles dès le premier tour. Mais je crois que pouloh ne donnera pas raison à ceux qui le mettent dans le panier de ceux ont mangé à siesté et ont fui au moment des vaisselles.

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