D’entrée de jeu, M. Pérignama Sylla a tenu à rendre un vibrant hommage aux vieux et infatigables pionniers de l’indépendance du Mali et du combat du peuple malien pour sa survie et son développement. Cette conférence avait pour thème : «Pour libérer le nord et unifier le Mali, la libération de toutes nos Forces Armées et de Sécurité (FAS) est une urgence absolue».
Le secrétaire général du MP22 a rappelé que le 22 mars 2015 était le jour de commémoration du 22 mars 2012 qui a vu des soldats patriotes dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo à prendre leur responsabilités en chassant du trône le général Amadou Toumani Touré alors président de la République du Mal presque dix (10) ans. Cet acte de nos militaires patriotes était et reste un acte profondément démocratique et anti- impérialiste.
Pour le conférencier, M. Sylla, la revanche de l’impérialisme sur le 22 mars est dans l’impasse. Il a fait savoir à l’assistance que sous le couvercle de lutte contre le terrorisme, les USA et la France ont fomenté le passage des milices Touaregs du côté du CNT libyen en trahison ouverte de Kadhafi. C’est dire que l’impérialisme américano-français a tout mis en œuvre pour le triomphe, l’infiltration, et le retour des séparatistes du MNLA.
Aussi, faut-il noter avec le conférencier que les USA et la France ont œuvré pour le triomphe dans notre pays des intégristes islamistes avec comme chef de file Iyad Ag Ghali qu’ils ont financé par deux fois à cout de dizaines de milliards. Selon le secrétaire général du MP22, M. Pérignama Sylla, depuis 2009, les USA et la France préparait leur intervention armée dans notre pays au nom de la mascarade de lutte contre le terrorisme. C’est ainsi qu’il a rappelé que par trois, les USA, la France et leurs valets du Mali et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont organisé une avalanche de coups d’Etat à savoir le 30 avril 2012 (dans ce qu’il convient d’appeler l’affaire des bérets rouges), le 30 septembre et le 23 novembre pour liquider l’autodétermination que les Maliens avaient décidé de faire par la voie des concertations nationales souveraines et cela au grand dam de la CEDEAO et de ses chefs Alassane Dramane Ouattara et Blaise Compaoré.
Toujours selon le conférencier, les USA et la France ont transformé Dioncounda Traoré et Tiébilé Dramé en des marionnettes pour ensuite leur dicter de se taire et de signer l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013 qui impose à notre pays la reconnaissance de l’AZAWAD. C’est ainsi qu’on nous a imposé de dialoguer avec les séparatistes et les islamo-terroristes.
Pire, c’est que ceux-ci ne seraient cantonnés vraiment et désarmés qu’à la condition d’un accord global et définitif. Pire encore, le gouvernement d’IBK a, contre tout intérêt de notre peuple, signé en catimini l’Accord de défense militaire avec la France. C’était le 16 juillet 2014 et cela en dépit de la désapprobation de notre peuple avec à sa tête le MP22.
Le constat que dresse M. Pérignama Sylla, c’est que l’Accord d’Alger colmaté après moult tractations se trouve clairement dans l’impasse quand on sait que l’opération Barkhane est l’expression parlante de l’échec avéré de Serval à éradiquer le terrorisme. L’autre constat amer, c’est que le président IBK, son Premier ministre Moussa Mara et son ministre de la Défense et des Anciens Combattants d’alors Soumeylou Boubèye Maiga ont confié à la France la défense de notre territoire.
Faut-il rappeler ici que le but visé par la France dans notre pays, c’est la partition de notre territoire au grand bénéfice des indépendantistes de l’Azawad. Cela est d’autant exact que depuis le Général De Gaulle, la France n’a pas d’ami mais des intérêts.
Le secrétaire général Mouvement Populaire du 22 Mars 2012 (MP22) a pris la mesure de dévoiler à l’auditoire que le président IBK et Moussa Mara ont caché à notre peuple qu’ils ont cédé à la France les bases militaires de Tessalit et de Gao. Cet acte de trahison de notre peuple, les régimes précédents n’ont pas osé le poser en dépit de leurs différences souvent fondamentales. L’on rappelle à cet effet que Modibo Kéita, à la tête de notre pays et chef suprême des armées a décidé de chasser de notre territoire l’armée coloniale française un 20 janvier 1961.
S’agissant de l’Accord d’Alger, il n’y a aucune autre lecture sérieuse que le président IBK et son gouvernement ont consenti à reconnaitre lâchement l’Azawad. M. Pérignama Sylla, pour rendre compte de la duplicité du président malien, a dit : «alors qu’IBK répondait pas plus qu’hier à Blaise Compaoré : l’Azawad n’existe pas !». Le président veut-il à présent trompé qui ?
Dans sa lecture de la même déclaration liminaire, M. Pérignama Sylla dit que les Maliens n’ont pas élu IBK pour les actes infâmes qu’il pose à savoir :
– la levée du mandat d’arrêt de la justice malienne contre les élus et chefs de guerre rebelles assassins d’Aguel Hoc,
– le recyclage électoral de trois (03) députés rebelles barons djihadistes et terroristes au sein du parti présidentiel (RPM) alors qu’on nous jure que «nul n’est et ne sera au-dessus de la loi».
Selon le secrétaire général du MP22, la déclaration du MP22, dit et redit que la voie du MP22 est celle de la lutte nationale et populaire, appelant ainsi au sursaut national patriotique. Il précise qu’il se démarque totalement de l’opposition de droite également vendue à la France. Comme pour dire que sa formation politique se démarque de cette opposition de droite, M. Sylla a déclaré que cette formation est d’encrage de gauche. C’est bien cette alternative qui est en mesure de répondre à la double agression impérialiste française et jihado-islamiste. C’est seulement après qu’on pourra faire face à la problématique de la libération et de la réunification de notre pays.
Pour M. Pérygnama Sylla, ce sursaut passe par la libération nationale et sociale. Pour réussir une telle tâche, il faut absolument démanteler les séparatistes et les djihadistes, renverser les féodalités rétrogrades, séparatistes et djihadistes de Kidal. Ce travail patriotique est impossible sans commencer par chasser les impérialistes qui soutiennent ces djihadistes et ces séparatistes.
Enfin M. Sylla a salué au nom du MP22 les victoires retentissantes des milices et groupes armés patriotiques comme le GATIA (Groupe autodéfense des Touareg Imghad et Alliés), exclus des pourparlers d’Alger.
Le MP22 invite les Maliens à rompre avec le régime IBK et se convaincre que le salut du peuple malien exige son armement et le réarmement de l’armée nationale. Le MP 22 exige enfin la libération sans délai de nos patriotes de l’armée et des forces de sécurité «éradiqués» par IBK sur ordre de la France.
Le MP22 rejette ainsi l’union sacrée derrière IBK et les pourparlers d’Alger. Notamment la déclaration du MP22 exige la libération d’Amadou Haya Sanogo et tous les patriotes militaires et policiers arbitrairement trimballés aux quatre coins du pays. «Mort à l’Accord d’Alger 2015 ! Vive la libération armée».
Fodé KEITA
Opportunistes
Ces 22 Crétins ont eux aussi une audience qui continue à écouter leurs idioties !! 😀 😀 😀 😀 😀 Ils comptent toujours sur ce vieux disque rayé pour distraire les plus cons sinon comment comprendre que jusqu’à l’heure où nous sommes, ces vauriens n’ont encore demandé aux soldats patriotes d’aller défendre la patrie en péril ? 😀 😀 😀 😀
Allez Messieurs, dites le c’est ATT qui continue à informer le MNLA de la position de nos soldats. Il veut qu’après son mandat à la tête du pays, il puisse devenir le Président de KIDAL. 😀 😀 😀 😀 😀
On le sait tous, SERVAL n’a fait que gâter le plan de la junte patriotique qui attendait les djihadistes à KATI pour les mettre hors d’état de nuire. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
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