En visite de 48 heures dans notre pays, l’adjoint au vice-secrétaire d’État au bureau des Affaires africaines des États-Unis, Michael C. Gonzales, non moins Envoyé spécial de son pays pour le Sahel, a animé un point de presse hier dans les locaux de la représentation diplomatique américaine à Bamako.
C’était en présence du directeur des affaires publiques de l’ambassade, Paul Cunningham. L’objectif de cette rencontre avec les journalistes était d’expliquer la vision des États-Unis sur la situation politico-sécuritaire du Mali. Dans ses propos liminaires, le conférencier a, de prime abord, justifié sa présence à Bamako par la volonté de constater de visu les progrès accomplis, les défis et les opportunités auxquels le Mali est confronté.
Mais également pour comprendre comment les États-Unis peuvent mieux soutenir les réformes et aider à améliorer la situation sécuritaire de notre pays. Dans cette logique, Michael C. Gonzales a assuré que les États-Unis soutiennent les demandes du peuple malien en matière de sécurité et de réformes afin de garantir que le gouvernement soit à l’écoute des populations. Selon lui, pendant trop longtemps, les gouvernements maliens ont servi les élites au détriment du peuple, sans assurer la sécurité, les services de base ou les opportunités économiques. « Nous reconnaissons que les Maliens d’aujourd’hui exigent des réformes et pas seulement un autre gouvernement élu qui ne répond pas aux besoins de la population », a déclaré le haut responsable américain, estimant qu’il est clair que les élections seules ne constituent pas une démocratie.
La vraie démocratie signifie un gouvernement élu qui réponde aux besoins du peuple, a-t-il souligné. « Les États-Unis souhaitent au Mali de réussir dans ses efforts et sont désireux de soutenir ses objectifs », a-t-il affirmé. Toutefois, le haut cadre américain estime qu’une « feuille de route et un calendrier de Transition clairs » sont essentiels pour informer le peuple malien et les partenaires du Mali de ce qu’ils peuvent attendre et de la manière dont ils peuvent soutenir ces efforts. De la même manière, Michael C. Gonzales a estimé que ces deux éléments sont essentiels pour tenir les autorités de la Transition responsables du respect de leurs engagements.
À ce propos, il a félicité le gouvernement pour les progrès accomplis dans la lutte contre la corruption, l’adoption d’un projet de nouvelle loi électorale, la révision en profondeur de la loi sur les procédures pénales, l’audit des entreprises qui ne paient pas leurs impôts, etc.
À côté de cette satisfaction, le conférencier a noté certaines préoccupations notamment des «arrestations apparemment politiques de ceux qui critiquent les hauts dirigeants, les restrictions à la liberté de la presse ou aux médias, les rapports de plus en plus nombreux sur les violations des droits de l’Homme… ».
Concernant les droits de l’Homme, l’Envoyé spécial des États-Unis pour le Sahel s’est dit « alarmé » par les rapports «d’exécutions sommaires de civils…», avant de demander une enquête indépendante sur ces allégations. Michael C. Gonzales a réaffirmé le soutien de son pays à la poursuite de la Mission onusienne, tout en exprimant ses préoccupations par rapport au vide laissé par le retrait des forces françaises Barkhane et la Task force européenne Takuba.
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