Conclave à Bamako sur la gestion des frontières : Comment mieux sécuriser les frontières du Mali?

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Le ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat organise un atelier national de concertation sur la relecture de la politique nationale des frontières de trois jours au palais de la culture de Bamako qui à ouvert ses portes le Mardi 18 Octobre et qui s’achèvera le jeudi 20 Octobre 2016. Objectifs : lutter efficacement contre l’insécurité frontalière, offrir un meilleur cadre de vie aux maliens, contribuer à la définition de la nouvelle vision de la politique nationale des frontières pour la période 2017-2020 et dégager les principales recommandations pour la formulation du document et une mise en œuvre efficiente de la politique nationale des frontières.

A l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général du ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat Allaye Téssougué a fait savoir que c’est depuis 2014 que le département s’est engagé sur cette reforme dans le souci d’un processus de renforcement de la stratégie de gestion concertée des frontières. Il ajoutera qu’un engagement qui vise à adopter la politique nationale des frontières adoptée en 2000 par le gouvernement au nouvel environnement marqué par des changements politiques, institutionnelles, socioéconomiques et sécuritaires intervenus au Mali. « La relecture de notre politique de frontière est d’autant nécessaire que les 7561 Kilomètres de ligne frontière que notre pays partage avec sept pays limitrophes sont devenus des espaces de prédilection du radicalisme violent, de la criminalité organisée transfrontalière et du grand banditisme avec son corollaire de trafics de tout genre. A cela s’ajoute les souffrances de nos populations frontalières liées parfois à l’absence de l’administration locale dans certaines zones », souligne-t-il.  

Le secrétaire général du ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat a signalé que pour réussir le pari de la stabilisation des espaces frontaliers, il convient de se doter d’un outil efficace de référence en procédant à l’approvisionnement des axes et orientations de notre politique. Il a noté que le renforcement de la stratégie devra contribuer à relever les défis majeures auxquels le gouvernement est confronté à savoir : la préservation de l’intégrité territoriale, la sauvegarde de la souveraineté nationale du Mali et la restauration de l’autorité de l’Etat ; la promotion de la sécurité pour la stabilité, la paix et la cohésion sociale ; la relance de la dynamique d’intégration entre les communautés frontalières en vue d’un développement territorial harmonisé etc.

Les représentants des partenaires techniques et financiers comme la coopération Allemande à travers GIZ ; la Minusma, l’Eucap Sahel, le programmes des Nations Unies pour le Développement et le gouvernement japonais à travers ont réitéré leur soutien au gouvernement du Mali dans sa lutte tout en faisant savoir que leur accompagnement ne fera jamais défaut. Signalons que l’atelier enregistre la participation de plus de 120 personnes composées par les représentants des institutions de la République et des départements ministériels, des représentants des structures nationales spécialisées, des représentants de l’Etat (des Gouverneurs de région et du district de Bamako), des élus locaux et représentants des associations de pouvoirs locaux, des partenaires techniques et financiers etc.

Moussa Samba Diallo

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