Concertations nationales : Seul le Mali doit compter, et non les querelles politiciennes

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                La tenue des concertations dites nationales est sujette à une polémique qui ne dit pas son nom. Le report de façade qui vient d’être annoncé ne résout nullement la question en ce sens qu’il s’agit encore de négocier sans crever l’abcès. Quelle concertation peut-on réussir dans l’adversité et la lutte pour des intérêts personnels ?

Depuis le 22 mars 2012, des clans rivaux ne font que prendre en otage le pays qui leur a tout donné. D’un côté, ceux qui se sont opposés au coup d’Etat à juste titre car un coup d’Etat est contraire à la Constitution et ne fait avancer aucun pays. Mais le coup d’Etat est consommé et l’heure est maintenant à la reconstruction car le pays ne saurait s’arrêter là, surtout que ceux qui pouvaient éviter le coup d’Etat n’ont rien fait pour l’empêcher, c’est-à-dire empêcher la pourriture dans plusieurs domaines comme l’éducation, l’armée, la santé, l’économie… De l’autre côté, il y a ceux qui ont bien accueilli le coup d’Etat mais pour leurs propres comptes de politiciens à la traîne croyant leur heure arrivée et accusant l’autre camp de tous les maux qu’ensemble ils ont assumés sur le dos des citoyens. De Att à Oumar Mariko en passant par Dioncounda, Iba N’Diaye, IBK, Me Tall, Younouss Hamèye Dicko et autres, tous sont comptables des vingt ans incriminés. Tous ont été soit ministre, soit député sous Att. Pourquoi donc cette bataille de caniveau alors que le FDR a perdu sa légitimité et que ce n’est pas un coup d’Etat qui saurait offrir la légitimité même à celui qui a fait ce coup de force à fortiori ceux qui applaudissent ?

Le combat qui se mène aujourd’hui autour des concertations nationales n’est pas la recherche de solutions aux défis qui se posent au Mali, mais l’éternel combat de repositionnement entre les responsables politiques. A ce jeu, à quoi serviront ces concertations ? C’est la solution à cette fuite en avant qu’il faut trouver afin d’aller aux assises nationales. Une fois l’entente retrouvée la réussite sera au bout de l’unité d’action. Il n’y aura de concertations nations dans la division et la lutte pour des intérêts partisans. Seul le Mali doit compter.

Aussi, comment diantre le Président par Intérim, en reportant la date des concertations nationales, a-t-il retenu le 10 décembre prévu pour l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) ? Et une date si proche qu’il y a le risque d’aller aux concertations sans véritable consensus et dans l’impréparation.

De graves menaces pèsent sur notre démocratie et sur l’existence même du Mali en tant que Nation, Etat et République. Pour ces raisons, nous devons nous entendre et accepter l’autre dans la différence pour aboutir à l’union sacrée face aux dures épreuves qui nous attendent. Toutes les forces vives de la Nation doivent participer avec détermination et responsabilité à ces assises, ou elles ne doivent pas avoir lieu auquel cas il faudrait laisser le Premier ministre conduire les affaires avec sa feuille de route sous l’autorité du Président par Intérim et de l’Assemblée Nationale. Ce qui importe aujourd’hui, c’est la reconquête des régions du Nord. Les concertations peuvent attendre. Et face à l’organisation future des élections, il est certain que les acteurs politiques réfléchiront mille fois avant de boycotter ces assises.

En définitive, pour atteindre nos objectifs, il faut que tout le monde soit aux concertations et il ne doit pas s’agir d’aller détruire, mais de consolider les acquis, construire le Mali.

                A bon entendeur salut !

Mamadou DABO

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11 COMMENTAIRES

  1. Le concert national ou concert géant est en réalité le bal des opportunistes qui tentent par tous les moyens de substituer une mascarade de concertation à la constitution du Mali du 25/02/1992.

    Après le coup d’état du 22 mars 2012, l’accord cadre anticonstitutionnel du 6 avril 2012 cette concertation de Kati et copain qu’on veut faire croire que c’est “Nationale” alors qu’elle n’est même pas locale est une troisième violation flagrante de la constitution du 25/02/1992 que tous les maliens démocrates doivent combattre par tous les moyens et avec la dernière énergie puisqu’elle n’a d’autre objectif que de légitimer le pouvoir illégal des spadassins de Kati et de leurs cohortes du Copam, de leurs apôtres du Mp22 et de leurs hordes du Yerewoloton.

    Ces hommes lige de l’anarchie bon marché et des règlements de comptes sauvages dont les éléments encagoulés sèment déjà la terreur partout à Bamako, après avoir battu à mort le président Dioncounda jusque dans son bureau, escaladant nos bâtiments officiels à Koulouba comme des fourmis magnans, cherchent seulement un brin de légitimité pour leur permettre de sevrer encore plus nos compatriotes du sud car ils ont juré de ne plus aller au nord malgré leur serment militaire.

    CMD, le grand troubadour de la transition sait plus que tout le monde que l’accord cadre qui est à la base de sa nomination n’est plus valable l’une des partie signataire (le Cnrdre) ayant disparue juridiquement le contrat signé avec la Cedeao n’est plus valable et à tout moment Dioncounda et même l’assemblée nationale du Mali peut valablement lui débarquer de la cité Kadhafi.

    Alors il cherchent, en vrai patriarche de l’opportunisme mal placé avec ses copains de circonstance, un stratagème pour contourner la constitution malienne du 25/02/1992 qui seule est aujourd’hui l’émanation de la volonté populaire clairement exprimée (par référendum) du peuple souverain du Mali car on à plus de président en exercice élu au suffrage universel direct des maliens.

    Donc peuples du Mali, je vous exhorte à plus de vigilance sinon vous allez dire adieux à la liberté et à la justice pour au moins 20 ans encore si jamais vous leur laisser vous imposer une mascarade de concertation.

    À bon entendeur salut!

  2. Le péché mignon de ce pays : la guerre des intérêts. Tout le monde veut le pouvoir pour se servir et non service.Pour se servir il faut un pouvoir et pour qu’il y ait un pouvoir, il faut une nation appaisée. Tel n’est pas le cas aujourd’hui. Travaillons pour que cette nation renaisse et qu’on ait envie d’y reconstruire.Au lieu de cela, on contitnue à poser des actes qui compromettent son existence. Alors revenons sur terre et laissons nos égoismes de coté pour battir un Mali NOUVEAU.Chaque jour qui passe, est une journée perdue te difficilemet rattrapable.Allons à l’essentiel c’est à dire le Mali, sinon adieu le pouvoir.

  3. RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE GLOBALE AU MALI A TRAVERS LA NOUVELLE ORGANISATION DE EXÉCUTIF PAR UN TRAVAIL EN RÉSEAU ENTRE LES INSTITUTIONS.

    Bonjour,
    Les concertations nationales auront à se prononcer sur la pertinence de l’intégration au sein de l’exécutif des nouveaux organes de la transition proposés par le Président du Mali.

    Pour cette intégration du haut conseil de l’État et ses composantes, le commission nationale aux négociations et le conseil national de transition, au sein de l’exécutif, IL SERAIT PLUS PERTINENT que le haut conseil d’État et ses composantes soient une NOUVELLE INSTITUTION différente des institutions existantes.

    Les AVANTAGES étant son ouverture aux forces vives du pays pour plus de représentativité et son aspect transversal :

    (1) pour résoudre le problème de positionnement par rapport aux institutions existantes, en particulier par rapport à la Présidence pour son lien avec le haut conseil d’Etat, par rapport à l’assemblée nationale pour son lien avec le comité national de transition (même s’il n’est que consultatif) et par rapport au ministère des affaires étrangères pour son lien avec la commission nationale des négociations,

    (2) pour mieux servir toutes les institutions existantes à travers un fonctionnement en réseau, ainsi toutes les institutions existantes utiliseront l’expertise du haut conseil d’Etat, les résultats obtenus par sa commission nationale aux négociations et les conseils prodigués par son conseil national de transition ouverts aux forces vives de la nation. L’intérêt d’une telle organisation, c’est le fait de RENFORCER LA GOUVERNANCE GLOBALE par l’aspect réseau en reliant adéquatement les trois institutions, la Présidence, le Haut Conseil de l’Etat (HCE) et la Primature, ainsi que la commission aux négociations et le conseil national de transition.

    (3) pour aussi s’interfacer avec le Peuple pour prendre en compte ses besoins et revendications et qui peut aussi profiter de ces résultats et de ces conseils.

    DIFFICULTÉS

    Les difficultés de cette nouvelle organisation de l’excéutif seront la nécessité d’un découpage idoine des tâches, la nécessité d’un travail en réseau entre les différentes institutions donc la nécessité de la synchronisation entre la Présidence, le Haut Conseil de l’État, la Primature, la commission aux négociations et le conseil national de transition (rôle consultatif).

    Ce qui exige une bonne entente et une bonne communication entre les responsables de l’exécutif (Président, Vice-présidents du HCE, le Premier Ministre, le responsable de la commission aux négociations et le responsable du conseil national de transition).

    OUVERTURE AUX RÉGIONS ET A LA DIASPORA

    Le Président, Dioncounda Traoré, n’avait pas précisé la composition détaillée de la commission nationale aux négociations et de ce conseil national de transition, il serait souhaitable qu’ils soient ouverts à la diaspora et que :

    (1) La commission aux négociations puisse avoir des ramifications au niveau des régions pour que toutes les communautés et les citoyens participent à la vie de la nation et aux grandes problématiques qui préoccupent la nation.
    (2) Le conseil national de transition puisse aussi intégrer des représentants des régions.

    CONCLUSION

    Avec une telle organisation, le pouvoir est bien distribué, reste à en assurer une bonne gouvernance pour que tous les acteurs, dont le Peuple, en tirent pleinement profit.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail : Webanassane@yahoo.com

  4. Actuelement, le Mali fait une descente aux enfers car le pays est presque sans responsable digne de fois.Dioncounda ne peut pas decider,quand á MCD,il est teliguidé per un groupe d.abroutis instaler á KATI qui ne savent meme pas oú metre leurs nez. Il faut maintenant une revolution totale pour chasser ces canailles des decisions du pays.SANOGO, merite la mort car il est coupable tous ces malheurs du pays……

  5. que le peuple se réveille et dise merde à ces opportunistes de la copam du mp22 et autres ibk le maudit.
    les maliens sont patients mais quand il se réveille attention, attention cmd, sanogo méfiez vous il y a des milliers de bérets rouges dans l’armée!!!
    fdr courage car seule la vérité est eternelle!!!!

  6. L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE MALIENNE EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES.

    DEVANT CONTRIBUER A LA COHÉSION NATIONALE, LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS DOIVENT DÉMARRER AU PLUS TÔT.

    Bonjour,
    Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES aux régions, à la diaspora et à toutes les parties prenantes, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE.

    Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique, …) et les conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) retenus d’un commun accord lors de ces dernières.

    Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté qui fait qu’on a du mal à les rendre inclusives et ouvertes (en garantissant l’engagement responsable) et que les parties prenantes ont du mal à s’entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali.

    Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l’exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains Maliens de ce qu’on veut faire, les égos de certains membres des parties prenantes, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l’engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d’une solution pour le bien-être collectif.

    Ce sont certains des aspects bloquants qu’il faut expliquer, les mettre de côté ou bien les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l’ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d’institutions ou organes de transition additionnels, la restauration de l’intégrité territoriale, les élections, ce qu’il faut faire juste après les élections et ce qu’il faut laisser à beaucoup plus tard).

    Sans ce travail préalable à tout, on risque d’avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu’il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur la problématique rendant difficile, voire impossible, la négociation.

    Ce qui peut nous amener à la fin de la transition sans rien faire de concret, comme la libération des zones occupées, la tenue des élections transparentes et justes, qui sont les objectifs majeurs de cette transition.

    L’aspect cohésion nationale est très important et prédétermine la suite.

    Les concertations nationales aideront à créer cette dernière autour du futur souhaité.

    L’engagement responsable de chaque partie prenante et la cohésion nationale conditionneront la réussite de la sortie durable de la crise au Mali en garantissant la non impunité, la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité et la réconciliation nationale mais aussi la paix et la sécurité pérennes.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail : Webanassane@yahoo.com

  7. Le concert national ou concert géant est en réalité le bal des opportunistes qui tentent par tous les moyens de substituer une mascarade de concertation à la constitution du Mali du 25/02/1992.

    Après le coup d’état du 22 mars 2012, l’accord cadre anticonstitutionnel du 6 avril 2012 cette concertation de Kati et copain qu’on veut faire croire que c’est “Nationale” alors qu’elle n’est même pas locale est une troisième violation flagrante de la constitution du 25/02/1992 que tous les maliens démocrates doivent combattre par tous les moyens et avec la dernière énergie puisqu’elle n’a d’autre objectif que de légitimer le pouvoir illégal des spadassins de Kati et de leurs cohortes du Copam, leurs apôtres du Mp22 et de leurs hordes du Yerewoloton.

    Ces hommes lige de l’anarchie bon marché et des règlements de comptes sauvages dont les éléments encagoulés sèment déjà la terreur partout à Bamako, après avoir battu à mort le président Dioncounda jusque dans son bureau, escaladant nos bâtiments officiels à Koulouba comme des fourmis magnans, cherchent seulement un brin de légitimité pour leur permettre de sevrer encore plus nos compatriotes du sud car ils ont juré de ne plus aller au nord malgré leur serment militaire.

    Donc peuples du Mali, je vous exhorte à plus de vigilance sinon vous allez dire adieux à la liberté et à la justice pour au moins 20 ans encore si jamais vous leur laisser vous imposer une mascarade de concertation.

    À bon entendeur salut!

  8. Le concert national ou concert géant est en réalité le bal des opportunistes qui tentent par tous les moyens de substituer une mascarade de concertation à la constitution du Mali du 25/02/1992.

    Après le coup d’état du 22 mars 2012, l’accord cadre anticonstitutionnel du 6 avril 2012 cette concertation de Kati et copain qu’on veut faire croire que c’est “Nationale” alors qu’elle n’est même pas locale est une troisième violation flagrante de la constitution du 25/02/1992 que tous les maliens démocrates doivent combattre par tous les moyens et avec la dernière énergie puisqu’elle n’a d’autre objectif que de légitimer le pouvoir illégal des spadassins de Kati et de leurs cohortes du Copam, du Mp22 et de Yerewoloton.

    Donc peuples du Mali, je vous exhorte à plus de vigilance sinon vous allez dire adieux à la liberté et à la justice pour au moins 20 ans encore si jamais vous leur laisser vous imposer une mascarade de concertation.

    À bon entendeur salut!

  9. Bon article Mr. Dabo, tous et toutes des sans desseins et je pense que seul le peuple aura le denier mot surtout quand ces criminels vont encore avancer et j’en suis persuade. Sur ceux Qu’on compte n’est que manipulation pour donner du temps a semer encore plus le chaos. Le Mali sera le frere de la somalie bientot.si le peuple ne bouge pas alors la on est foutu. Une intervention militaire ne se fera pas mainteneant avant le chaos. Ou, on a vu une intervention sans le chaos avant.? On ne joue pas avec le feux mais avec l’enfer.
    A nos journalistes, evitez de terminer vos articles avec des proverbes ou dictons. Certain n’est pas pros.

  10. Les concertations nationales seraient utiles, necessaires et meme indispensables si et seulement si leur tenue ne soit pas seulement un “carnavall” politique avec comme corollaire des discours hautains faits d’un melange de rhetoriques, de contreverites et de proces d’intention. ou s’enferrer dans une myopie intellectuelle hargneuse, une obsession propagandiste.
    De ces concertations doit se degager une elite populaire (legitime) proche des aspirations reelles des maliens avec un programme precis et capable de s’attaquer aux defis pressants de l’heure.

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