Le CNT : un monstre institutionnel inutile et anticonstitutionnel en gestation. Rien que le sigle CNT en faisant allusion au cas Libyen, est un triste souvenir pour les maliens. Le Premier ministre, Cheick Modibo doit revoir sa copie pour ne pas créer d’autre blocage.
Le Mali ne peut pas prendre le risque de se mettre à dos, une seconde fois, la communauté internationale qui est très à cheval sur les principes de la légalité institutionnelle et du droit international. Bien qu’étant en situation d’occupation, les institutions de la transition fonctionnent et disposent de l’autorité constitutionnelle nécessaire pour une Gouvernance légale de l’Etat. Les institutions de la transition bénéficient de la reconnaissance et de la confiance de la communauté internationale qui est entrain de s’appuyer sur elles pour résoudre la crise militaro-sécuritaire du nord-Mali d’une part et pour installer le cas échéant des institutions nouvelles issues d’élections libres, crédibles et transparentes, d’autre part. Même si, en ce qui concerne la question des institutions, le Mali peut avoir un agenda qui lui est propre et qui soit différent de celui de la communauté internationale qui le lui concède pour des raisons de souveraineté nationale et de politique intérieure, celui-là doit revêtir le caractère constitutionnel, politiquement consensuel et socialement constructif pour bénéficier d’une validation des institutions africaines (CEDEAO et UA) et internationales (UE, OIF, ONU). Il est donc de la responsabilité du Chef de l’Etat et du Premier Ministre de veiller à ce que le socle institutionnel sur lequel s’appuie la communauté internationale, depuis qu’elle a pris en charge le solutionnement de la crise au nord-Mali, ne soit ni affaibli ni détruit.
Pourquoi un CNT à la place du Parlement ?
Si le problème qui se pose est la légitimité du Parlement pour avoir dépassé son mandat de 5 ans imparti, alors l’instauration d’un CNT non issu d’élections ne lui confère pas plus de légitimité.
Si c’est pour faire face à la défiance du Parlement à l’encontre des institutions de la Transition, alors le Président de la République doit prendre ses responsabilités pour rappeler au Parlement ses attributions qui l’inclinent à autoriser les actions du gouvernement et à les contrôler pendant leur déroulement. Si la défiance devait persister, à partir de ce moment les institutions de la Transition pourront légiférer par décrets en attendant la convocation du corps électoral pour de nouvelles élections législatives. Cette alternative n’est pas souhaitable dans le cadre de la bonne gouvernance, parce qu’elle est malsaine, mais elle n’est pas illégale.
En ce qui concerne le Haut Conseil d’Etat (HCE), à quels besoins doit-il répondre pour que sa création soit nécessaire et urgente ?
Le terme « dès que possible » attaché au souhait de négociations inclusives exprimé par le GSS (Groupe de Suivi et de Soutien) sous l’égide de l’ONU, signifie que les modalités, la forme et l’agenda sont laissés à l’appréciation des autorités. Donc si ces assises doivent perturber le fonctionnement des institutions en le rendant impopulaire, alors il vaut mieux s’en passer jusqu’à nouvel ordre. Car il serait dangereux et contreproductif d’initier des concertations qui, au lieu de renforcer l’unité des maliens, au contraire la rompraient en ôtant toute crédibilité aux conclusions qui en découleraient. On ne fait pas de la politique en brandissant des biceps ou en faisant prévaloir son égo, encore moins en instituant un règlement de compte fratricide au moment où la seule priorité qui doit mobiliser les maliens, c’est d’encourager la communauté internationale déjà très engagée aux côtés du Mali, à accélérer la libération de ses territoires occupés. Tout autre objectif exprimé ou tacite n’est que du dilatoire antipatriotique. Le respect dû au peuple malien en général, aux populations du nord en particulier, doit commander la retenue et la décence républicaines qui devraient incliner tout responsable politique, syndical ou de la société civile à taire ses ambitions, son égo et ses intérêts jusqu’à nouvel ordre. Quels que soient les principes et les idées qui opposent la classe politique, majorité comme opposition, la réalité sociologique et politique du Mali en décadence fait que le FDR et l’ADEMA ne peuvent être ignorés dans des pourparlers qui engagent la vie actuelle et future de la Nation.
Vouloir l’ignorer, c’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle ou d’ignorance pathologique.
Le CNRDRE n’est pas concerné par des Concertations politiques ou/et institutionnelles
L’autre erreur qui a tout l’air d’une bêtise est de faire jouer un quelconque rôle officiel au CNRDRE dans des assises qui ne doivent concerner, au niveau de la forme, que des organisations civiles si les précurseurs comptent sur la communauté internationale pour leur validation. Le CNRDRE a fait et fini sa part du boulot sur la situation institutionnelle du pays, il lui reste de s’aligner derrière le Ministère de la défense, le gouvernement, le Premier ministre et le Président de la République pour asseoir les conditions nécessaires de restauration de l’intégrité territoriale du Mali.
Il appartient donc au Président de la République, en vertu des pouvoirs que lui confèrent la constitution, de surseoir à ces concertations nationales ou de les différer, de créer les conditions d’une entente minimale entre les différents acteurs de la scène politique, en l’occurrence le Premier Ministre et les dirigeants du FDR, dans l’intérêt supérieur de la Nation.
La «Situation d’exception» et sa gestion
Nous rappelons par la même occasion aux autorités de la République, que la situation de guerre peut certes justifier l’instauration d’une « situation d’exception » dans le cadre de la déclaration de l’Etat d’urgence ou de l’Etat de siège par le Président de la République, mais il ne faut pas perdre de vue que dans ces circonstances exceptionnelles, c’est l’armée qui aura la charge de diriger le pays, toutes les autres institutions devant être gelées jusqu’à nouvel ordre. Les priorités du Mali sont ailleurs. S’il faut jouer avec le feu, il faut maîtriser tous les contours de l’incendie qui sera allumé. Que chacun prenne ses responsabilités et assume les actes qu’il pose ! Le peuple du Mali souverain prendra acte et appréciera en toute responsabilité. .
Aliou Badara Diarra
@ N’IMPORTE QUOI ! il y a 16 heures (07:08 AM)
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Ton commentaire est pertinent.
Je suis désespéré par l’incapacité des africains à comprendre ce qui se joue actuellement.
La France ne travaille pas a aider le Mali à recouvrer l’entièreté de son territoire.
Elle travaille à créer un Etat touareg dans l’Azawad.
Le plan initial a foiré car la faction islamiste AQMI a pris le dessus sur les Touareg et a fait main basse sur les territoires conquis ensemble.
Maintenant la France veut chasser les islamistes d’AQMI au profit des Touaregs. D’où l’intervention militaire qui se prépare actuellement. Celle-ci se fera avec le sang des africains, éternels cocus de l’Histoire qui pensent aider un pays frère a rétablir sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire. Or ils ignorent que la France se sert d’eux pour placer ses poulains touaregs. Comment cela se fera t-il ?
C’est là que Compaoré entre en jeu. Il est délégué par la France pour soigner l’image d’Ansar Din en leur demandant de renoncer au terrorisme et à la violence. Ce qui permettra d’en faire des gens fréquentables et des alliés des Touaregs du MNLA.
La deuxième phase sera qu’après l’intervention militaire pour chasser les islamistes d’AQMI, la France et ses alliés occidentaux imposeront au Gouvernement malien un référendum d’autodétermination qui aboutira à l’indépendance de l’AZAWAD et donc à la partition du Mali sur le modèle soudanais.
Il y a quelques mois cette perspective avait été dessinée lors d’une rencontre à Ouagadougou sous la supervision de Compaoré qui représente les intérêts de la France. Il faut savoir décortiquer les communiqués conjoints publiés à la fin de ces rencontres. Des termes comme « une solution constructive négociée à la crise malienne » ne veulent dire rien d’autre qu’une autonomie et une indépendance à terme pour l’AZAWAD.
Malheureusement seule l’Algerie a compris. Elle ne veut pas, pour des raisons geo-politiques évidentes, d’un Etat touareg à ses frontières sud parce que après le mali, les revendications territoriales touareg se poseront à elle et au Niger. D’où son refus pour une intervention militaire qui n’est qu’une opération déguisée pour donner aux Touaregs un Etat sous tutelle française.
Dans ces conditions publier un article sur un journal français pour les appeler à l’aide c’est comme si une gazelle allait se plaindre auprès d’un lion pour arracher son petit des griffes d’une hyène. Et cela montre la nullité de Yoro Dia et de son boss Sanogo.
Le Mali a définitivement perdu l’AZAWAD. Les africains ne doivent participer à aucune opération militaire qui ne profitera qu’à la France.
belle analyse. Mais bon sang de bon Dieu, que veut le colosse de Segou, despote en chef, premier ennemi du Mali?
J’ai comme l’impression que CMD a engagé une course contre le temps. A quelles fins?
il n’a engagé du tout, ce sont les minables politiciens comme touré où dioncouda qui mis le pays entre les mains de ses ennemis…
Fins personnelles bien sûr!!! 😉 😉
le mali n’es pas pr cheik modibo diarra pr k.jl confisque la transition le nordises on souffers jl fo vite liberer le nord avant de te preocupe ds problemes ki ne regarde pas jl es venus pr librer le pays organise une election libre et transparant et non pr confisquèe le mali nous sommes fiers de nos autorite et nos forces armèe vive le mali un et indivisible
EN TOUT CAS VOUS PAYEREZ TÔT OU TARD FDR VOS PRIVILÈGES! C’EST FINI GARDEZ UN PROFIL BAS ET PROFITEZ DE VOS BUTINS EN ATTENDANT QUE LE PEUPLE DÉCIDE DE VOUS ACCUSER OU VOUS EXCUSER. MAINTENANT C’EST AUX AUTRES PATRIOTES DE MONTRER CE QU’ILS PEUVENT FAIRE TOUS DERRIÈRE DR OUMAR MARIKO QUI DOIT ACCORDER SON PARDON AUX BREBIS 😈 😈 😈 ÉGARÉES
…”DR OUMAR MARIKO QUI DOIT ACCORDER SON PARDON AUX BREBIS ÉGARÉES”…
Pourquoi, ce connard est maintenant dans l’élevage?
quand on traite un humain de connard alors qu”on est soi même derrière un pseudo ça veut dire que le connard se connait, argumentez contre l’homme chacun peut être agressif comme vous mais argumentez mes amis du fdr vous avez tout perdu même la faculté d’avoir honte rendez-vous_ à la cour d’assises pour beaucoup d’entre vous ,je vous jure que tôt ou tard nos sous sortiront car vous refusez de garder le profil bas car vous avez perdu la faculté d’Avoir HONTE car vous vous êtes tellement leurré que vous prenez vos rêves pour de la réalité 😈
Il est déshonnorant pour nos frères maliens de permettre á un petit capitaine d´agir au-dessus de la légalité,soumettant les autorités légales á un chantage systématique et permanent.Ce militaire doit repondre devant les juridictions competentes,pour avoir renversé l´ordre ´etabli,et precepité l´occupation d´une partie de son territoire,au lendemain de son injustifié coup d´etat.
CAPITAINE BLAISE ,CAPITAINE DADIS ,CAPITAINE SANKARA ,VIVE CAPITAINE SANOGO!!!!! LE TOMBEUR DES APPATRIDES QUE LES JALOUX MEURENT! : 😛 😛 😛 😛 😛 😆 😆 😆 😆 😆 😀 😀 😀 😀 😀 vous ne comprendrez que vous devez vous taire que lorsque la vraie révolution commencera et elle est en route par vos comportements du courage 😈 👿 😈 👿
VIVE LE CAPITAINE SANOGO LE TOMBEUR DES VOLEURS ET DES CORROMPUS.DIEU SOIT LOUÉ.
VIVE LE CAPITAINE SANOGO, LE TOMBEUR DES SERVEUSES DE TOUS LES BARS A P.UTE DE KATI!!! 😀 😀 😀 😀
Dieu soit loué! …………. Et…. Que sanogo soit jugé!!
africaine rouge… Tu veux dire rouge de honte? Parce que moi j’écrirais des conneries aussi grosses, je serais même écarlate! 😀 😀 😀 😀
Les Malens doivent avoir en souvenir que ce sont les décisions de la conférence nationale souverraine de 1991 qui ont été appliquées par les presidents AOK et ATT chacun en sa facon. C’est cette conference nationale souverraine qui a incité “l’intégration massive” des touaregs dans l’armée et dans l’administration, la réduction des effectifs de l’armée au nord, le statut particulier des régions du nord, etc.Réflechissons cette fois ci pour ne pas comettre les memes erreurs ou tout simplement des erreurs.Nous devons dire oui l’egalite des hommes/femmes, des regions, des ethnies. Nous devons demander et obtenir le controle citoyen, la production et la repartition equitables des richesses.
Concertation nationale pourquoi faire franchement? Il faut que le PM arrete de nous distraire!!!!
Bonne analyse, ABD restes sur ta ligne droite, tu es actuellement le meilleur journaliste du Mali avec tes publications sans parti pris, BRAVO
Il faut que ces égoïste arrêtent car le Mali à trop souffert et ça suffit. On n’a pas besoins de concertation nationale et pour en faire quoi d’autant plus que toutes les institutions fonctionnent. Nous allons écrasé les bandits du nord et faire nos élections et c’est tout. Il n y aura pas de transition au délas du mois de avril. Ceux qui n’ont pas pu être ministre à cause de leur bêtise vont pouvoir attendre 40 ans encore car nous nous avançons.
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