Le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) avait entamé des démarches auprès des acteurs de la crise sociopolitique que vit notre pays depuis le 22 mars 2012. A l’issue des concertations, il entend tirer les conclusions demain.
De son champ situé à Moutougoula, à quelques 15 km de Bamako, le président du FDR, Siaka Diakité, nous a fait part de la nouvelle : nous tirerons les conclusions de nos concertations avec les autres acteurs de la crise le mardi, Incha Allah. « Nous avons mis en place des commissions. Ces organes vont, chacune, présenter leurs rapports au bureau aujourd’hui (Ndlr : lundi). A l’issue de cette séance, le FDR tirera les conclusions et annoncera sa position par rapport à la transition ».
Ces concertations ont vu le Front aller à la rencontre de la Copam, la CSM, Mouvement IBK-Mali 2012 etc. D’ores et déjà, on peut deviner quelles peuvent être ces conclusions auxquelles le Front parviendra. On se rappelle que de plus en plus ce front anti-putschistes élève la voix contre le gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Dans une correspondance envoyée le 22 juin au Premier ministre et dont nous vous la proposons en intégralité, le FDR, qui avait pris acte de la formation du même gouvernement, s’inscrit dans la logique de la communauté internationale (Etats-Unis, UA, Union européenne), en exigeant la mise en place d’un gouvernement d’union nationale comme indiqué dans l’accord-cadre du 6 avril 2012, établi par la Cédéao et le CNRDRE. Cet instrument dans lequel le Premier ministre puise d’ailleurs ses forces, a été foulé au pied par Cheick Modibo Diarra lors de la mise en place de son gouvernement le 24 avril 2012. A la place d’un gouvernement d’union nationale, on a eu droit à une véritable restauration par la fenêtre d’un système que les Maliens avaient chassé par la porte en 1991 au prix du sang.
L’un des membres influents du FDR en l’occurrence, Amadou Koïta, nous justifiait ces concertations par la volonté d’accorder les violons des différents acteurs de la crise pour sauver le pays de l’impasse dans laquelle le gouvernement CMD le conduit à desseins. Alors que le 1er vice-président de la même organisation, Ibrahima N’diaye dit Iba rappelait récemment à nos compatriotes de France que le FDR demande la dissolution du gouvernement. On peut dire que le Premier ministre qui a semblé voir le coup venir a vite pris les devants avec des entrevues entamées à l’adresse des acteurs politiques qu’il avait superbement snobés jusque-là. Il voudrait créer un organe consultatif de suivi de la transition avec ces derniers alors qu’un cadre de concertations existe déjà entre les acteurs politiques et le gouvernement à travers le ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. De même que des cadres de concertation avec la société civile et les syndicats.
Aussi, des analystes de la scène politique pensent que c’est une manière pour l’astrophysicien de légitimer politiquement sa gouvernance après son rejet par la communauté internationale.
Faudra-t-il même que cette gouvernance ait une lisibilité ! Depuis la mise en place de son gouvernement, on ne sait pas la feuille de route qui guide ses pas. Les partenaires techniques et financiers comme l’UE n’entendent pourtant pas renouer avec leur coopération que lorsqu’ils verront ce sésame enfanté. Cette feuille de route doit dégager les objectifs poursuivis par le gouvernement, à court et moyen terme. Et dire que le Nord qui constitue la priorité n°1 du gouvernement ne voit jusqu’ici rien venir !
Abdoulaye Diakité
Chers amis, MALIWEB ne serait-il pas dirigé par les membres du FDR ?. Il est devenu un site ou la vérité dans la situation actuelle du pays ne passe plus. Sachons raisons gardées. Car, on ne peut jamais enterrer la vérité. Elle finit toujours par triompher.
LE FDR ETANT L’AUTRE FENETRE QUI NOUS A CONDUIT DANS CE TROU DOIT SE TAIRE ET LAISSER LES HOMMES NOUVEAUX PRENDRE LA RELEVE.
TANT QUE CES MONSIEURS NE SERONT PAS DANS LE GOUVERNEMENT LE MALI NE VA PAS TROUVER SA TRANQUILITE POUR ABORDER LA SITUATION.
ILS FONT TOUT ALORS INTEGRER LES LES ET LES SURVEILLER CAR ON VA PLUS VIVRE DANS LE REGIME DE MOUSSA TRAORE COMME AVANT ET CELUI DES DEMOCRATES DE 1991 AVEC CE CONSENSUS POUR PILLER LE MALI.
NOUS VOULONS DU CHANGEMENT SANS LES VOLEURS.
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