Concertations Administration territoriale-partis politiques : Le Colonel Moussa Sinko prend langue avec les acteurs politiques

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Le nouveau ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Colonel Moussa Sinko Coulibaly, était face aux  chefs et représentants des partis politiques hier, lundi 7 mai 2012 au Gouvernorat du district de Bamako. Cette première rencontre -de prise de contact- entre le successeur du Général Kafougouna Koné, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly et les partis politiques du landernau malien, a permis au non moins Directeur de Cabinet du Capitaine Amadou Haya Sanogo, le patron du CNRDRE, de rassurer ses interlocuteurs sur la volonté du nouveau Gouvernement. ” Rien ne sera fait sans les partis politiques”, a précisé le ministre.

Colonel Moussa Sinko Coulibaly

Entouré du Gouverneur Souleymane Diabaté et ses principaux collaborateurs du cabinet ministériel, le nouveau ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisatation et de l’Aménagement du territoire, Colonel Moussa Sinko Coulibaly s’est dit fier de rencontrer, pour la première fois, les représentants des formations politiques du pays.

Entrant dans le vif du sujet, le jeune Colonel de l’Armée de terre et du Génie militaire dira qu’il veut rassurer les uns et les autres sur le fait que ” le cadre de concertations entre l’Administration territoriale et les partis politique doit continuer “. Pour le ministre Moussa Sinko Coulibaly, ce cadre de dialogue et d’échanges  entre acteurs politiques et leur interlocuteur au niveau du Gouvernement doit être dynamisé, renforcé pour définir un meilleur espace de confiance de travail. “On ne peut pas concevoir une démocratie sans les partis politiques. La vie politique normale doit se poursuivre. Plus vite la vie politique normale va reprendre, plus vite le pays va revenir à sa vie constitutionnelle normale “, a-t-il expliqué.

Pour le ministre chargé de l’organisation des élections, il n’y a pas de temps à perdre. Il faut rapidement réactiver le cadre de concertations avec les partis politiques et ” mettre en place un mécanisme permettant de poser les jalons d’une franche collaboration entre la classe politique et l’administration publique “.

A propos des élections générales, qui se préparaient par l’ancien régime, le ministre dira que le changement intervenu le 22 mars est survenu dans un contexte où ces consultations électorales seraient difficiles voire impossibles à tenir. Il a alors indiqué que la classe politique et le département de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’Aménagement du territoire doivent entamer des réflexions pour définir les points consensuels pour les élections, après la résolution du problème du Nord. Il est important de dépasser les différentes considérations pour aller de l’avant dans les démarches qui étaient amorcées.

Le ministre s’est également permis de suggérer aux chefs et représentants des partis d’aller vers des regroupements afin d’avoir une meilleure visibilité-lisibilité de la classe politique. Comment comprendre, s’est-il interrogé, qu’avec un pays comme le Mali, on soit à plus d’une centaine de formations politiques ? ” Nous devons aller vers l’union sacrée pour nous permettre de sortir de cette période de turbulences. La contribution de tout le monde est sollicitée. Dans les jours à venir, nous allons mettre en place un mécanisme pour poser, petit à petit, les jalons  d’une collaboration sincère et étroite entre l’administration publique et les partis politiques”, a-t-il déclaré.

Auparavant, le ministre Moussa Sinko Coulibaly s’est présenté à ses interlocuteurs en mettant l’accent sur certains axes de son parcours. Titulaire d’un bac sciences exactes (Bac C) en 1990, il fait des études de stratégie militaires, après avoir suivi des cours d’officier  du génie militaire. Moussa Sinko Coulibaly a fait un master de défense stratégique après des formations académiques à l’école de guerre au Cameroun, l’école d’Etat-major de Koulikoro, les cours de génie de l’Armée de terre en Allemagne, en France (Angers), au Canada et ailleurs dans le monde. Il a également donné des cours à l’Ecole de maintien de la paix et participé à plusieurs missions en République démocratique du Congo en tant qu’observateur militaire, etc.

Après cette présentation du ministre, les acteurs politiques présents, parmi lesquels Dr Choguel Kokalla Maïga du MPR, Pr Younouss Hamèye Dicko du RDS, Blaise Sangaré de la CDS, Amadou Koïta de l’UMAM, se sont présentés.

Bruno D. SEGBEDJI

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5 COMMENTAIRES

  1. Toutes ces formations, il les a recut quand ATT etait au Pouvoir? Et dire que ce dernier n’a rien fait pour les militaires.

    IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO COMMENCE LES BOMBARDEMENTS AERIENS. IL NE FAUT PAS “DONNER AUX ANSAR DIENS, INDEPENDANTISTES DOMINES, AQMIENS ET AUTRES CAFARDS DE SE FECONDER INVITRO’LEMENT” ET DE S’INSTALLER.

    +=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+Juste une idee+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=

    JE M’ADRESSE A TOUS LES HOMMES ET FEMMES SENSES QUI INTERVIENNENT SUR MALIWEB: EST-IL POSSIBLE DE COMMENCER SUR CE SITE, UN MOUVEMENT QUI FORCERAIT LES MILITAIRES A SE PREPARER POUR LA LIBERATION DU NORD? Au moins a les pousser a aller commencer les preparatiFS a Mopti?

    A PARTIR D’UNE CERTAINE DATE (12 Mai 2012 par exemple), TOUS LES INTERVENTIONS (POSTES) SUR CE SITE SE REDUIRAIENT OU COMMENCERAIENT PAR:

    « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

    !!!!!!!!!!!!!!+++++++++Juste une Idee!!!!!!!!!!!!!!!!!+++++++++++++++++++

  2. l inportant est de recuperer nos regions,C EST TOUT.que servent ces diplomes de guerre si vous ne pouvez meme pas la faire. FUYARDS,QUELLE HONTE POR NOTRE ARMEE.

  3. que dieu vous entande ça ira, le Mali ne soubrera pas!
    petit à petit l’oiseau fait son nid , vive le nouveau Mali avec les jeunes qui sont seront l’avenir, ne passons pas à coté partipons afin d’aller de l’avant!

  4. Bon vent à Mr le ministre dans sa noble mission et nous souhaitons de tout notre coeur que l’administration térritoriale ne sera plus gerée comme celui du temps du généralisme kafougouna qui faisait tout sauf un bon boulot !

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