Concertation à Ouagadougou : Les acteurs s’expriment

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Les forces vives de la Nation malienne étaient autour d’une table avec le Médiateur de la Cedeao, samedi et dimanche, à Ouagadougou. Objectif : trouver une solution de sortie de crise. Deux points majeurs : la crsie du Nord et la transition politique. Des avancées certaines, mais aussi une réflexion qui continue pour trouver un Premier ministre et constituer un gouvernement de Transition. Notre dossier en pages 3, 6 et 7

* Le Pr. Younouss Hamèye Dicko

Les choses se sont bien passées à Ouagadougou. C’est pour moi l’occasion de  remercier  le chef de l’Etat burkinabé pour l’accueil que nous avons reçu pendant tout notre séjour qui s’est déroulé dans d’excellentes conditions. Nous avons tenu cette réunion sous la haute présidence du médiateur de la Cedeao, le président  du Faso.  C’est à travers son discours d’introduction, qu’il a relevé deux points sur lesquels on devait discuter.  Le premier point concernait l’approfondissement de l’accord cadre, pour le deuxième point, il s’agissait du problème de la sécurité du Nord du Mali.

Les principaux points                              

Nous avons discuté des modalités de la nomination du Premier    ministre. Il est évident que le Premier ministre doit être désigné d’un commun  accord entre le Comité national  de redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat et le médiateur, le président du Faso.  La question  qui se posait était de savoir qui doit signer le décret de nomination du Premier ministre. Dans un premier temps, nous avons pensé que le Cnrdre et le médiateur pouvaient cosigner le décret, ce qui est une violation de la constitution, mais finalement,  nous avons accepté que ce soit le président par intérim qui signe le décret de nomination du Premier ministre,  c’était aussi une violation de la constitution, mais  on s’est rabattu sur ce qui est plus proche de la constitution, car  on a pensé  qu’il fallait que ce soit une personnalité malienne qui désigne un Premier ministre du Mali. Par rapport à  la période de transition, il  nous est difficile, en tant que non experts en la matière, de nous prononcer sur la période, ne sachant pas combien de temps va durer le conflit au Nord. Ensuite,  il nous a paru  évident que les fonctions  de président par intérim ne pouvaient  être prolongées pour couvrir la période de transition. La loi ne permet pas que le président par intérim soit président de la transition.  On a estimé qu’il ne pouvait pas être neutre. Concernant la suite des actions à mener, nous n’avons fait aucun  chronogramme.  C’est des choses qu’on doit revoir. Nous souhaitons qu’il y’ait   une convention  regroupant les forces vives de la nation  pour définir la période de transition  avec une programmation de cette période avec un président consensuel. Concernant la crise du Nord, nous en avons beaucoup parlé. Tout le monde veut que le pays récupère son septentrion. La majorité ne veut pas des troupes de la Cedeao. Si nos troupes ont besoin d’armements et d’équipements, il faut les leur donner.

Choix du Premier ministre                                  

Nous ne pouvons dire s’il  ya des gens pressentis pour être Premiers ministres. Nous avons vu dans les journaux  qu’il  il  ya des  Premiers ministrables. Il est évident qu’il  ya beaucoup de Premiers ministrables. Personne ne nous a demandé de faire des propositions.  Il faut des personnes d’expérience.  Ce que nous craignons c’est qu’on aille chercher des  ‘’étrangers ‘’, car on a tendance à aller chercher des gens de la Banque mondiale,  de la diaspora, qui connaissent le Mali dans l’abondance et qui  ne subissent pas les contre coups des aléas intérieurs.   Il est important de choisir des gens  qui sont expérimentés et compétents.

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* Rokia Sanogo

Pour nous, il s’agissait notamment de la mise en œuvre de l’Accord-cadre et de la mise en place des organes de la transition. L’important point obtenu est que le président par intérim ne sera pas le président de la transition. La question de l’organisation des élections dans les délais constitutionnels constitue un problème puisque la limite des 40 jours pour la durée de l’intérim est jugée courte. Toujours est-il qu’il a été convenu de nommer dans l’immédiat le Premier ministre. Les sujets notamment débattus aussi ont concerné la désignation du gouvernement et du président et le problème du Nord-Mali. La communauté internationale a été interpellée, en l’occurrence la Cedeao pour l’aide humanitaire et la restauration de l’intégrité territoriale. Il a été recommandé aussi à la Cedeao et à la médiation de s’activer pour la cessation des hostilités, le retour des déplacés, la préservation des droits de l’homme, conformément aux méthodes républicaines, la protection des populations civiles et l’arrêt des violences faites aux femmes et aux enfants. En outre, il a été retenu que les discussions relatives au président de la transition  se fassent entre Maliens. Toujours est-il que tout sera placé  sous l’égide de la mise en œuvre, par le Cnrdre et la médiation de la Cedeao. Concernant le Nord, les discussions ont porté sur le renforcement des capacités de l’armée. Pour les élections, le fichier électoral sécurisé est recommandé pour l’organisation d’élections libres. Il a été précisé aussi que le président de la transition,  le Premier ministre, le gouvernement et le Cnrdre ne doivent pas être candidats à l’élection présidentielle.

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* Me Kassoum Tapo, député à l’Assemblée nationale, membre du FDR / « Nous n’avons pas eu un accord sur le choix du président de la transition »

On a discuté pendant deux jours de la situation au Mali, de la double crise que nous vivons depuis un certain moment à savoir la crise au nord et celle institutionnelle. Concernant la première, on a besoin de l’appui de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la communauté internationale. Là on a décidé d’abord de privilégier le dialogue avec les rebelles et des mécanismes qui ont été prévus pour ce faire. Ensuite ce qu’on ne souhaite pas, s’il y’a lieu, un appui militaire de la Cedeao et de la communauté internationale pour récupérer l’intégralité territoriale du Mali. C’est grosso modo ce qui a été dit sur le nord. Il y’a un couloir humanitaire qui doit être ouvert avec un fond humanitaire spécial. Ce fond sera destiné aux populations du nord qui vivent dans des conditions extrêmement difficiles.

La deuxième chose maintenant, c’est la crise institutionnelle à savoir la transition qui va être ouverte après la période d’intérim. Là encore, il y’a des questions qui sont restées en suspend notamment, qui va diriger la transition après les quarante jours d’intérim ? C’est une question qu’on sera amener à gérer ultérieurement mais on s’est mis d’accord sur l’essentiel. L’essentiel, c’est la désignation d’un premier ministre et d’un gouvernement de large consensus qui aura à faire face aux deux problèmes majeurs du pays : le nord et l’organisation d’élection libre et transparente. Pour ce qui est du gouvernement qui sera formé, je pense que c’est pour continuer, on ne va pas former un gouvernement pour quarante jours et un gouvernement pour la transition. Je pense que le premier ministre et le gouvernement qui seront sur place seront également chargés de diriger la transition.

On n’est pas encore d’accord sur le président de la transition, mais mon point de vue personnel, je voie difficilement aller chercher une autre personnalité pour diriger cette transition d’autant que vous le savez dans cette affaire nous n’avons pas une liberté totale de manœuvre. Il y a quand même des règles qu’il faut respecter, il y’a la communauté internationale qui ne nous aidera pas si nous ne sommes pas dans la légalité constitutionnelle. Si nous n’avons pas quelqu’un qui représente le Mali d’une manière légitime et d’une manière légale, il est évident que nous n’aurons pas d’interlocuteur sur le plan international. C’est ce qui a été dit, d’éviter l’extrémisme d’une situation d’exception qu’on veut nous imposer à savoir, faire table rase et de l’Assemblée nationale et des parti politiques, de faire une convention nationale, de mettre le compteur à zéro, c’est de l’utopie. On est obligé de faire avec la constitution que nous avons. C’est par cette constitution que Dioncounda Traoré en qualité de président de l’Assemblée nationale, assure l’intérim. Il a sacrifié sa candidature parce qu’il a été recommandé que les dirigeants de la transition ne participeront pas aux prochaines élections, je ne vois pas pourquoi on va rechercher quelqu’un d’autre pour diriger la transition ?

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* Tièma Hubert Coulibaly, président du parti Udd et membre du Fdr

Nous nous sommes retrouvés à Ouagadougou avec le médiateur pour discuter sur la transition et voir l’opérationnalité des décisions des chefs d’États de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Les résultats communiqués à l’issus de la rencontre ont été négociés. Il y’a eu des divergences sur la nature de l’intervention de la Cedeao dans la crise au nord du Mali. Tan disque certains prônait l’intervention des troupes de la Cedeao pour mettre fin à l’agression des bandits armés, d’autres parlaient de la dotation de l’armée malienne en logistiques adéquates, soutenant que le Mali a suffisamment d’éléments pour faire face à la crise au nord. A mon avis, la solution qui mettra fin totalement à cette crise est de mater la rébellion car si le dialogue en servait à quelque chose, on n’en serait pas à ce stade. Voire former des résistances populaires dans certaines zones. Des divergences ont été constatées, également par rapport à la durée et la composition de la transition.

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* Ousseny Amion Guindo  / « Globalement Ouagadougou  a été positif »

Nous sommes partis le 13 avril à Ouagadougou à l’invitation du médiateur de la CEDEAO, le président Blaise Compaoré, c’était pour une conférence des forces vives du Mali, pour traiter de la double crise sécuritaire et politique que vit notre pays. Il y a eu de grands acquis, surtout la question sécuritaire. S’il y a une question qui a fait l’unanimité à Ouagadougou, c’est bien celle relative à la sécurité. Nous nous sommes accordés avec la CEDEAO et désormais la communauté internationale s’engage à soutenir le Mali pour la restauration de son intégrité territoriale. Cela constitue le plus gros problème auquel le Mali doit faire face. Nous avons eu beaucoup d’apaisements. La question sécuritaire ne concerne pas seulement le Mali, nous a-t-on dit, pour la simple raison qu’elle peut déborder  de nos frontières pour menacer toutes la sous région. Donc, la résolution de ce problème implique aujourd’hui la communauté internationale. Dans les analyses, certains avaient estimés qu’il serait préférable de doter les forces armées maliennes de matériels et en renseignements, afin qu’elles libèrent le territoire. Mais, compte tenu du pourrissement de la situation et de toutes les implications géopolitiques et stratégiques, il nous a été dit que le traitement dépasse les compétences du seul Mali et intéresse toute la sous-région et la communauté internationale, à travers la lutte contre le terrorisme. Il y a eu unanimité sur ce point. C’est pourquoi la crise sécuritaire occupe la première place dans la déclaration. Les débats ont été très houleux sur la crise institutionnelle. Les gens ne se sont pas forcement attendus. Le médiateur a été très sage en ne retenant que les points de convergence. Par rapport au délai de la transition, il a été convenu que le Mali restaure son intégrité et que les conditions soient réunies pour  l’organisation d’élections crédibles. Pour l’instant, à ce niveau le débat n’est pas terminé. Par rapport à la question de l’intérim liée à celle de la transition, les débats ont été très houleux. Il est clair pour le médiateur que la communauté internationale n’accepterait pas que le Président du CNRDRE dirige la transition, parce que cela nous éloignerait de la constitution, quand bien même qu’elle a des limites. Mais, il n’y a eu aucune autre alternative à cela. Et, il a été recommandé de respecter strictement l’accord cadre. Et, c’est dans ce contexte que ceux qui étaient contre la prolongation du mandat des députés de l’Assemblée nationale, ont revu leur position. Mais, un cadre de suivi et d’évaluation de l’accord cadre sera mis en place et composé des forces vives du pays. Globalement Ouaga a été positif. Pour moins de 48 heures de débats, il ya eu un gros boulot. Le problème le plus urgent a prendre en charge qui reste la situation sécuritaire du pays, a fait l’objet d’un accord. Pour le reste, les discussions vont continuer, jusqu’à ce qu’on ait une stabilité institutionnelle dans notre pays.

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* Mahmoud Dicko président du Haut Conseil Islamique du Mali / « A Ouagadougou, la sagesse a pris le pas sur la passion »

Il s’agissait de notre deuxième passage à Ouagadougou. Les leaders religieux, avaient pris l’initiative, nous-mêmes, de partir une première fois pour essayer de débloquer la situation, parce que les sanctions planaient. Par la grâce de Dieu, nous avons pu faire en sorte que le dialogue ait été renoué avec la Cedeao et par la suite l’accord cadre a été trouvé. Aujourd’hui, il s’agit de la mise en œuvre de cet accord cadre. C’est vrai qu’à Ouagadougou, la situation était difficile, souvent crispée au début, parfois tendue. Cela se comprend, il s’agit de grands enjeux, c’est du Mali qu’on discute. Mais par la suite, la sagesse a pris le pas sur la passion. Je crois qu’on est sorti avec une déclaration [lire en page 5], qui est un pas important. Et il faut s’en féliciter. La déclaration souligne le fait que tout le monde est d’accord qu’il faut très rapidement nommer un premier ministre et faire un gouvernement pour que le Mali puisse vraiment redémarrer, et que la communauté internationale puisse trouver des interlocuteurs valables. Il faut aussi ouvrir un corridor humanitaire tout de suite, pour ravitailler le nord. Ce sont des avancées que  je pense possible, et c’est ce qui a été décidé à Ouagadougou.

La leçon de Ouagadougou, c’est qu’aujourd’hui il y a  une volonté de tous les acteurs de trouver une solution heureuse à ce problème, qui n’a que trop duré. Et cela se sent par la prise de position de  tout un chacun. Il faut saluer aussi les membres du Cnrdre pour l’esprit de patriotisme, dont ils ont fait montre depuis la signature de cet accord cadre jusqu’ aujourd’hui. Et ensuite, il faut saluer tous les partis politiques et la classe politique qui est entrain de mettre beaucoup d’eau dans son vin pour qu’on puisse trouver une solution heureuse.`

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* Moussa Mara /  « La déclaration fixe comme priorité absolue les questions humanitaires du nord »

Je suis optimiste de nature. Je préfère retenir ce qui est positif : nous nous sommes parlé. C’est la première fois que tous les acteurs de la crise que sont CNRDRE, leaders religieux, société civile, partis politiques, se retrouvent à un  même endroit pour évoquer leurs compréhensions et propositions de sortie de crise. Le deuxième élément, c’est que la rencontre a permis aux uns et aux autres de s’accorder sur la nécessité de régler certaines questions compliquées par le dialogue. On ne peut pas faire du « tout constitution » pour résoudre tous les problèmes relatives à cette crise, parce qu’il y a de nombreux éléments qui ne sont pas prévus par la constitution. On ne peut pas faire non plus du «  tout accord cadre » pour régler tous les problèmes, d’autant que l’accord cadre par définition est un accord qui a besoin d’être complété. Les gens ont convenus de se parler pour essayer de trouver les solutions intelligentes, consensuelles, pour régler les problèmes. Le troisième élément, qui est important, c’est que la déclaration fixe une cadence. Il ya une cadence où on va nous demander de nous rencontrer rapidement pour régler les questions relatives à la gestion de la transition,  à la Présidence de la transition, à la durée de la transition et au contenu de la transition.

La déclaration fixe comme priorité absolue les questions humanitaires du nord. Le contenu est très fort à l’endroit de la CEDEAO, de la Communauté internationale, des groupes armés, pour qu’on puisse aller à une résolution dans la mesure du possible pacifique. Il vise à abréger les  souffrances  de nos compatriotes  le plus rapidement possible et qu’on puisse nous engager sur une voie  qui va amener une bonne foi pour toute la résolution de tous les problèmes, relatifs au nord. Il y a une base dans cette déclaration. Je suis animé d’un réalisme teinté d’optimisme qui va nous permettre à régler cette crise si tout le monde joue le jeu.

Propos recueillis : Moussa Samba Diallo ; Hadama B. Fofana, Assane Koné et  Baba Dembélé

 

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15 COMMENTAIRES

  1. Vraiment ils me font tous pitié, des gens comme younouss hamey dicko (san honneur) de plus, il a le culot de dire “Ce que nous craignons c’est qu’on aille chercher des ‘’étrangers ‘’, car on a tendance à aller chercher des gens de la Banque mondiale, de la diaspora, qui connaissent le Mali dans l’abondance et qui ne subissent pas les contre coups des aléas intérieurs”. Qu’on le veuille ou non les maliens de la diaspora ne sont ni des étrangers, ni des apatrides comme vous. Vous êtes tout simplement complexés devant les intellos de la diaspora, plus compétents et intègres. Puisqu’il “est important de choisir des gens qui sont expérimentés et compétents”. qu’avez-vous fait jusqu’ici? Si ce n’est de mettre le Mali à terre. Le changement viendra des maliens de l’extérieur ou il ne viendra pas. Bande d’incompétents égoites. mais Dieu ne dort pas. Wait and see
    Vive le Mali (sans les rats). In Challah

  2. moi je vous demande les massacres de aguelhoc nest pas fais sous le regime de att mais et qui ete comme un vent de passage le capitaine va reste que voulez ou pas vous parler democratie pendant combien de le pouvoir etais a la portee des civile

  3. Merci mon frere pour ta clairvoyance. Car en effet il n’y a rien a attendre de Blaise qui n’est qu’un prete-nom pour la France. Sa fonction consiste a ”relegitimer” le CNRDRE. Il est clair, evident, pour tout celui qui veut reflechir que les putchistes n’ont plus aucun role a jouer du moment que l’ordre constitutionnel a ete pretendument retabli. Le Mali a tout ce qu’il faut pour fonctionner sans delai: un president legalement et legitimement designe; une constitution au-dessus de laquelle on ne peut mettre aucun texte (fut-il un ”accord-cadre”) dans une democratie digne de ce nom; des parlementaires democratiquement designes; une cour constitutionnelle pour resoudre les litiges juridiques; des partis politiques legalement reconnus; une societe civile active et des citoyens jouissant de toutes leurs facultes intellectuelles.

    RIEN, ABSOLUMENT RIEN NE JUSTIFIE TOUTES CES TERGIVERSATIONS, REUNIONS, BAVARDAGES, ETC. SINON LA VOLONTE CLAIREMENT MANIFESTEE DE MAINTENIR LE CNRDRE AU POUVOIR EN DEHORS DE TOUT CADRE DEMOCRATIQUE CAR CEUX QUI LE SOUTIENNENT SAVENT QU’ILS NE PEUVENT PREVALOIR DEMOCRATIQUEMENT.

    D’ores et deja, aujourd’hui, maintenant, le Mali a tout ce qu’il faut pour resoudre tous ses problemes politiques sans qu’on ait besoin de quelque ”accord” que ce soit car aucun ”accord” ne saurait etre superieur a la constitution malienne que tout le monde est en train de pietiner en lui substituant ” cet ”accord-cadre.

    La verite est que les ennemis du Mali, sous pretexte de ”discussions”, sont en train de tout faire pour bloquer le fonctionnement du pays afin de donner du temps aux rebelles de consacrer definitivement la partition du pays. Ceux qui doivent etre designes comme decideurs par la constitution l’ont ete. Il leur appartient de prendre les decisions appropriees en concertation avec les institutions legalement etablies et en conformite avec la constitution malienne. Nul ne saurait se substituer a eux pour exercer une tutelle sur le Mali et imposer aux Maliens un texte qui se surimposerait a leur constitution.

    Il me semble que le vrai probleme du Mali est le manque evident de courage de sa classe politique pour s’assumer pleinement, se ranger derriere la constitution pour s’en servir comme guide et comme bouclier contre tous ceux qui comme Mariko, n’ayant pas les moyens de s’imposer democratiquement, tentent d’y arriver par des voies detournees et anti-constitutionnelles. ENCORE UNE FOIS LE MALI A TOUT CE QU’IL FAUT, ICI ET MAINTENANT, SANS DELAI, DE FONCTIONNER NORMALEMENT ET TOUT LE MONDE SAIT QUI SONT LES TRAITRES QUI BLOQUENT CE FONCTIONNEMENT AFIN DE FAIRE GAGNER LE MAXIMUM DE TEMPS POSSIBLE AUX REBELLES.

  4. Soumaila Cisse a été battu et arrêté par des hommes en armes ce matin. SANOGO, si tu as peur d’aller au Nord degage. On ne t’a demadé d’arrêter les gens mais d’aller au Nord. Un point c’est tout. De toutes les façons, il y ‘ a TOUMBA qui t’attends au carrefour. A bon entendeur salut

  5. DONC C’ETAIT LE PARTAGE DU GÂTEAU A OUAGA QUOI?
    MAÎTRE TAPO EMINANT CONNAISSEUR DE LA CONSTITUTION, COMMENT VOULEZ VOUS MAINTENIR DIONCOUNDA APRES LES 40 JOURS, C’EST A DIRE LE 22 MAI 2012?
    SERIEZ PRÊT A SACREFIER LE FAMEUX ORDRE CONSTITUTIONNEL QUE VOUS AVEZ CRIER POUR AVOIR?
    PENSEZ VOUS AVOIR LA PRESIDENCE DE L’ASSEMBLEE PAR LA SUITE QUE VOUS SOUHAITE?
    ELUS DU MALI, VOUS ME FATES HONTE VOUS NE VOUYEZ QUE VOUS ET LE POUVOIR . APRENNEZ A ÊTRE PATIOTE UN JOUR.

  6. Tout cela a été prevu avant meme la prise du Nord. C´est une distraction pour perdre du temps et les maliens sont tombés dans le piege. Pendant ce temps les occupeurs ont l´oportunité de miner le terrain preparer la defense de leur position, faire des alliés, recruter des locaux par force ou les meme prisoniers malien liberer etc…La liste est longue. Selon ce que j´ai lu sur ces negociation entre les 40 jours et la transition le Mali attendra plus de 6 mois pour passer a la recuperation du nord par l´armée si recuperation il ya. Alors ce sera un combat long et sanguinaire.
    La situation a besoin de l´apport de tous les malien et de tous les pays limitrofes car c´est la oú les rebels vont se retrancher une fois attaqués, peut etre pour creer les meme escenarios qu´au Mali. Et que aucun de ces pays ne se croit á l´abrit par ce qu´il a signé une alliance avec ces rebels car c´est des gens qui dansent aux sons de plusieurs rhytms. Alors nous sommes appeler a etre unis et solidaires c´est l´occasion pour l´Afrique SubSaharienne de montrer que nous sommes les freres que nous avons toujors dit etre.

  7. l’article de M. ALY NOUHOUN DIALLO : VOILA LE MEILLEUR ARTICLE DEPUIS LE COUP D ÉTAT de M. SANOGO et j’espère qu’il s’en inspirera des conseils de cet immense personnage du Mali ; Que Sanogo et sa compagnie soient sages et laissent enfin le pouvoir après les 40 jours (DIONCOUNDA) qui doit continuer CAR ON A PAS LE TEMPS de se perdre dans les discussions inutiles comme au temps du CTSP (LE PAYS N’ÉTAIT PAS OCCUPE en ce moment) et qu’ils gardent les postes stratégiques ou portes feuilles de GUERRE et préparer notre ARMÉE à la conquête du Nord qui va prendre du temps contrairement à ce que souhaitent tous les Maliens etc…ces gens, ces businessman trafiquants touaregs sont entrain de miner toutes les régions Nord etc…

  8. QUELLE CENSURE SUR MALIWEB où il faut créer tous les jours un PSEUDO pour intervenir / on savait depuis longtemps qu’ils ne publient que ce qui les arrange HEUREUSEMENT qu’il n’y à que 0,05% pour cent de MALIENS qui ont Maliweb…
    AMION -etc… SADI = Secte d’Aigris Dévoués d’Intrépides d’Impatients…. On ne veut pas d’héritage dynastique, du syndicalisme à la création de parti, de fils en père etc…Prenez le pouvoir à la place du CNDRE directement c’est mieux au lieu de crier, de créer des club, des amicales partout. J’espère qu’on va rectifier le TIR pendant ce temps et INTERDIRE tous les partis NON PRÉSENTS de “AGUELHOC TESSALIT à DIBOLY KAYES” CES MICRO PARTIS DE QUARTIER qui pullulent et qui polluent les DÉBATS. On doit bannir les transhumances nomades de tout élu par un suffrage pendant un MANDAT…pendant que SANOGO va nous perdre notre temps après les 40 jours , les BUSINESS MAN trafiquants Touareg se solidifient, minent le terrain et s’implantent durablement…ON EST PARTI POUR UNE SOMALIE BIS si d’ici quelques mois on ne commence pas la reconquête du NORD (justificatifs du coup d’État) ALI NOUHOUN DIALLO A TOUT DIT ET ÉCRIT que tout le monde s’en INSPIRE et on gagnera du temps.

  9. Nous disons que dans la situation actuelle le temps est de l’or ainsi nous demandons aux mouvements patriotiques du Gandakhoye et du Gandasho de faire de la résistance en portant des coups ciblés sur les personnes et dispositifs militaires des occupants et les affaiblir le maximum possible le temps que l’armée se rééquipe
    Nous disons que les lettrés politiques du gouvernement d’ATT de l’assemblée nationale de Diocounda des sociétés civiles des groupe religieux de la mouvance présidentielle comme tous les lettrés africains ne défendent que leurs intérêts égoïstes et se soucient peu ce qui est arrivé car tout le monde au Mali sait que c’est la conséquence de leur gestion primitive primaire égoïste laxiste et incompétente
    Nous disons que les vas et viens incessants entre Bamako et Ouagadougou entre dans 1stratégie de perte de temps aux fins que l’ennemie encre ses racines dans les zones occupées Sinon comment comprendre que les maliens ne puissent pas s’entendre au Mali pour mettre rapidement 1gouvernement s’ils pensaient tous au Mali
    Nous disons que l’exécutif(gouvernement) malien de ATT et le législatif de Dioncounda les partis politiques sociétés civiles et religieux de la mouvance présidentielle ont reçu à bras ouverts avec gites et couverts (aux frais des contribuablesmaliens) touaregs déserteurs lâches de l’armée Libyenne avec toutes leurs armes au lieu de les désarmer avant leurs entrée sur le sol malien et les confier ensuite au HCR en tant que des réfugiés venant de la Libye comme cela se passe partout dans le monde Le législatif malien avec les partis membres de la mouvance présidentielle n’ont point interpellé l’exécutif malien sur la gravité de la situation ni convoqué une session extraordinaire sur la question à la suite de la quelle un état d’urgence devait être décrété dans le nord pour contrer les rebelles touaregs et Acqmi ou Aqaïda maghreb
    Maintenant Dioncounda et les lettrés des partis politiques sociétés civiles groupes religieux de la mouvance présidentielle veulent mettre en place 1gouvernement de « collabos » pour dialoguer avec l’ennemi et justifier légaliser ainsi l’occupation Nous disons que le temps du dialogue est revolu
    Nous disons qu’ils devaient s’ils aimaient le Mali avoir honte de leur gestion chaotique égoïste laxiste incompétente et se faire « petits » et laisser la place aux intellectuels maliens qui ont 1conception honnête rigoureuse responsable patriotique et non égoïste de la chose publique
    Nous leur disons que nous les assignerons devant les juridictions compétentes (afin que tels agissements ne se produisent plus et à jamais) le moment venu même si cela doit prendre des années pour 1gestion primitive primaire égoïste laxiste incompétente trahison et collaboration avec l’ennemi ayant abouti à la rétrocession d’1 partie du territoire aux rebelles touaregs suite aux accords d’Alger à l’affaiblissement de l’armée (par manque de matériels et incorporation de touaregs rebelles comme cheval de Troie) à la mort de citoyens lambdas au déplacement de milliers de personnes (vivants dans la misère famine et maladie) et enfin à l’occupation d’une partie du Mali avec comme corollaire l’humiliation du peuple malien Nous disons que cette liste n’est point exhaustive
    Nous demandons aux « jeunes gens » qui ont pris leur responsabilité et aux intellectuels maliens patriotes d’organiser les volontaires en des groupes de résistants avec comme objectif immédiat de porter des coups fatals à l’ennemie Nous demandons à la population de mettre fin aux marches et meetings et de passer aux choses concrètes à savoir l’organisation de la résistance armée et la guérilla dans les zones occupées et empêcher ainsi les ennemis d’y prendre racine Nous disons pour 1question d’honneur et de stratégies il n’est point question qu’1armée étrangère vienne faire ce travail
    Nous disons qu’au sujet de l’intégrité du pays qu’il n’est point question de dialoguer avec qui ce soit ou de faire appel à un intermédiaire de dialogue Nous disons partout quand 1pays est envahi ou 1partie d’1pays est envahi il est du devoirs des gouvernants et des gouvernés de mettre hors d’état de nuire et sans état d’âme les envahisseurs même fussent ils des parents ou compatriotes en service pour des puissances ou états autre que les leur

  10. VOUS ETE TOUS DES IMPECILE , AU LIEU DE CHERCHER COMMENT LIBERER LE NORD DU MALI , VOUS CONTINUER A VOUS SHAMPAGNER POUR LE FAUTAILLE . SA ME FAIT HONT , SAVOIR QUE SI LE NORD RESTE DANS LE MAIN DES REBELLES PADANS 2 MOIS C’EST FINI LE NORD NE SERA PLUS POUR LE MALI.

  11. Sanogo, Capitaine Sanogo ta place est à Kidal actuellement pour nous annoncer la prise et la fin des combats après avoir libéré Tombouctou et Gao. Ne te mêle pas de la vie politique car en venant tu voulais seulement et simplement avoir les armes pour te battre. Sanogo, Capitaine Sanogo le peuple t’attend au nord au lieu de pavaner dans les V8 à Bko à essayer d’effrayer les gens par des armes achetés avec l’argent du peuple. Sanogo, Capitaine Sanogo va au nord c’est mieux pour toi.

  12. Au moment ou des maliens sont tombés sur le champs, au moment ou nos illustres ancêtres, qui ont tant fait pour la grandeur et la renommée du Mali qui nous a été légué, sont troublés dans leur repos,
    l’heure n’est surtout pas à des querelles de personnes ou d’égo. Mes frères, nous sommes à niveau de l’échelle comme l’histoire récente nous a rarement montré. Des mots comme honneur, dignité fierté et j’en pense doivent être de fait suspendus de notre quotidien _ place, et souffrons-en, à leurs contraires. Tant que le malien (faut-il définir?) ne se retrouvera pas dans ses valeurs, aucune voix positive ne saurai être entendue. C’est pourquoi et souffrez-en encore, notre pays est sous tutelle. Une humiliation de plus (fermons cette discussion, nous ne sommes plus à cela près). Notre Constitution est discutée ailleurs, le choix des hommes pour nos institutions lé sont également. C’est dans ce contexte que ce pane de “représentants” du Mali se sont trouvés à Ouagadougou (le Burkina Faso!) pour étaler leur ridicule et leur querelles et “stratégie” politicienne à vouloir éliminer de la course un tel, se positionner pour telle échéance, et j’en passe. Qu’ils soient à ce niveau tant pis, mais qu’ils utilisent cela sous le couvert de “nos populations souffrent”, “il y a urgence”. S’ils vous reste quelque goutte de sang de ce Mali au passé victorieux, gardez votre compassion et laissez-nous (tous autant que vous êtes)et notre survivance vous édifiera!

  13. Ha ! les vautours de la république. Au même moment que le peuple tire le diable par la queue pour assurer leur survie, vous songez au partage du gâteau après ATT. Pendant combien de temps allez vous continuer à faire souffrir le peuple malien. Le tout puissant ALLAH ne vous loupera pas Inch Allah.

  14. Dans vos differentes déclarations vous parlez plus de “transition”, “premier ministre”, d”elections”…QUE D’INTEGRITE TERRITORIALE DU MALI QUI DEMEURE POURTANT LA PRIORITE DU JOUR!Comme Dionkounda est désormais aux affaires,POURQUOI DONC NEGOCIER AVEC DES SALAFISTES QUI NE REPRESENTENT QU’EUX-MÊMES ET DONT LA REPUBLIQUE AUTOPROCLAMEE N’A ETE RECONNUE PAR AUCUN PAYS, AUCUNE INSTITUTION?Qu’attendez-vous pour déployer nos soldats dans une logique d’offensif militaire pour reccuperer le nord?Toute la priorité c’est la LIBERATION DU NORD MALI! 👿

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