Concept SPDP: Les éclairages du RMAP +

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La lutte contre le Sida gagne en intensité et malgré la situation de crise généralisée que vit notre pays, les acteurs multiplient des actions pour soulager les personnes vivant avec la maladie. Illustration parfaite, le vendredi, 14 décembre 2012, le Réseau Malien des Associations des Personnes vivant avec le VIH/Sida (RMAP+) a initié un atelier de restitution pour faire partager aux participants les recommandations d’un atelier de Dakar sur le concept novateur de «Santé Positive, la Dignité et la Prévention» (SPDP).

D’entrée de jeu, c’est la présidente du RMAP+, Mme Djerma Oumou Diarra qui a pris la parole. Elle a salué la présence de Ben Wahab de l’Onu-Sida, Bouiyagui Traoré de la Cellule sectorielle de lutte contre le Sida du Ministère de la Santé. Du 20 au 22 septembre 2011, le Coordinateur du RMAP+, Modibo Kané, a participé à Dakar à l’atelier sur le concept novateur de «Santé Positive, la Dignité et la Prévention» (SPDP). L’événement a regroupé les représentants des organisations des personnes vivant avec le VIH/Sida, de la société civile, des agences des systèmes des Nations Unies, des gouvernements, des Institutions parlementaires et des partenaires au développement de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Au sortir de la rencontre, d’importantes recommandations ont été faites ; d’où l’atelier de la restitution de  vendredi dernier.

Le constat est que le concept SPDP relie la prévention, le traitement, les soins et le soutien dans le cadre des droits humains. Aussi, il recouvre des questions de santé et de justice sociale concernant les personnes vivant avec le VIH/Sida.

De ce fait, M. Kané a expliqué que la responsabilité de la prévention du VIH doit être partagée et non incombée aux seuls malades. Les personnes vivant avec le VIH/Sida doivent être associées à l’élaboration des politiques et programmes les concernant avec les populations.

En clair, Modibo Kané a précisé qu’il a été recommandé l’appropriation du concept SPDP par les personnes vivant  avec le VIH/Sida, afin d’assurer un leadership électif ; la création d’un cadre juridique et culturel favorable à la prise en compte des besoins des spécifique des PVVIH des minorités sexuelles, des travailleurs de sexe, des jeunes et adolescents vivant avec le VIH/Sida.

A noter que cette journée de restitution a permis au REMAP+ de faire un plaidoyer pour le financement des ateliers régionaux à Kayes, à Koulikoro et à Sikasso.

Soufi MAHAMANE

 

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