Composition du nouveau gouvernement : Le non de Me Mountaga Tall à IBK

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Pour continuer à faire partie du nouveau gouvernement constitué par Abdoulaye Idrissa Maïga, le 11 avril 2017, Me Mountaga Tall qui s’est vu bousculer de son ancien poste de ministre de l’Economie numérique et de la Communication Porte parole du Gouvernement, était destiné à celui des Droits de l’Hommes. Mais IBK, le meneur, n’avait pas pris soin de parler au président du CNID FYT, en l’occurrence Me Tall, qui refusa la proposition. En fait c’est une petite démission, pour répondre à la non-reconnaissance des résultats qu’il considère avoir engrangés, date de son entrée au Gouvernement au 11 avril 2017. IBK désemparé tend la main à un de ses nombreux conseillers sans dossiers. Me Kassoum Tapo a répondu ‘’oui’’.

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Nouveau gouvernement

Le plan de Modibo Kéita de faire partir Ag Erlaf échoue

C’est dans un jeu de chaise musicale que Me Baber Gano s’est trouvé une place dans ce gouvernement, alors qu’il n’était vraiment pas senti par IBK. Il est pourtant là, ministre des Transports, à la faveur d’un énorme vacarme créé par les dissonances du jeu de chaise musicale. Modibo Kéita aura tout fait pour partir en trainant avec lui, la main de Mohamed Ag Erlaf, dont les efforts ne sont pas jugés très satisfaisants dans la recherche de la paix et de l’intégrité territoriale du Mali. Mais, contrairement à Me Baber Gano, Mohamed Ag Erlaf devenu ministre de l’Education a été imposé par le président IBK. Il serait aussi le bien aimé des partenaires.

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9 COMMENTAIRES

  1. TOUT CE QUE NOUS SAVONS au Mali c’est que l’élite se la coule douce jusqu’à la lie. SINON les salaires sont connus de tout le monde, les trains de vie, les realisations en terme de maisons ,de voitures, et j’en oublie depassent l’entendement, mais les victimes semblent s’en accommoder.

  2. IBK et Mountaga TALL se connaissent bien pourtant. Pour qui connaît cet autre acteur du 26 Mars 1991, depuis son entrée dans le gouvernement d’IBK, il est docile. Sa démission pour le manque de considération à son égard , ne va pas le disculper. Il est comptable au même titre qu’IBK de la gestion désastreuse du pouvoir.

    • Le PM sortant Modibo KEITA, avait un problème de commandement de sa troupe. En réalité , tous les Ministres étaient en même temps leur Premier Ministre. Modibo KEITA est parti comme il est venu, sans résultat . Son laxisme à plongé le pays dans des crises sans précédent . Son successeur AIM aura de très sérieux problèmes . Tous les Ministres étaient en divagation, les mettre sous tutelle et au travail , va être la croix et la bannière . Le Ministre Mohamed Ag ERLAF est dans le gouvernement malgré les maliens, IBK le sait, son maintien à été exigé par les partenaires du Mali. Nos dirigeants ont le couteau à la gorge, toutes les grandes décisions concernant la vie de la nation sont sont décidées sans notre accord et par les occidentaux sous la direction de la France.

  3. La vérité blesse, elle est bonne pour autrui. Quand ça va pas ! Il faut le reconnaitre, si ce n’est sur toi, c’est sur le voisin. Le pays va mal.

    • Sadian je voudrais savoir ce qu’il ne va pas dans ce pays. Comment était le Mali lorsque IBK venait au pouvoir. Aujourd’hui avec ces efforts l’économie se porte bien où pour la première fois le budget national a atteint 2000 milliards avec 15% octroyer à l’agriculture,
      des routes sont bitumées,
      30% sur le salaires des fonctionnaires,
      construction d’hôpital et la cité universitaire de Kalanban,
      le nouveau siège de la cour suprême et l’électrification des villages pour ne cite que ceux là.
      Je t’invite à comparer les chiffres avec les anciens régimes qui ont gouverné sans crise. On comprendre parce que vous n’arrivez plus à voler.

      • Le MALI ,depuis l’ère démocratique,a tout le temps assisté à une évolution exponentielle de son produit intérieur brut .
        Ça fait partie des acquis de l’ ère démocratique.
        Ibk ,après un début de flottement suite à la suspension de la collaboration du FMI,a pris le train mis en marche depuis le départ du dictateur MOUSSA TRAORÉ.
        Ce qu’ on reproche au régime actuel et qu’ on a reproché à ceux qui l’ont succédé,c’est la gestion rationnelle des sommes engagées.
        L’inégalité de traitement est très frappante avec Ibk.
        Les élites continuent de s’arroger les ressources colossales par le biais d’une corruption généralisée au détriment d’une grande majorité de la population démunie.
        Tant que cela n’est pas corrigé la population continuera à s’appauvrir inexorablement face à une élite arrogante qui s’enrichit impunément sans qu’ Ibk n’y trouve à dire mot.
        Nous sommes face à un pays qui s’enrichit incontestablement tout en dilapidant cette richesse dans les comportements malsains.

      • @ Frédéric Sow,

        Arrête de mentir
        La cité universitaire de Kabala était finie avant la venue d’IBK. Quel est l’hôpital construit par IBK ? J’espère que tu ne vas pas me parler de celui inauguré à Sévaré en début de mandat ?
        30% sur les salaires des fonctionnaires ? Alors pourquoi ils sont en grève ? Voter un budget et l’utiliser là où il devait l’être font deux.
        Si d’un point de vue macro-économiques le budget atteint ces sommets, c’est très simple : hausse de la production d’or et les financements des partenaires extérieurs qui ont un intérêt au Mali.

  4. Encore de l’intox. Le président n’est pas à se désemparer parce que Me mountaga s’en va. Il est de la majorité et le président sait pourquoi il l’a pas reconduit à se poster. Me Tall a toujours encouragé les actions gouvernementales.
    On voit tous que le Mali est rempli de journaleux sans formation à la recherche de son gagne pain quotidien.

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