Communiqué du Secrétariat Exécutif National des FARE suite à la cérémonie de remise de l’avant-projet de loi portant révision de la Constitution du 25 Mars 1992

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A l’invitation du Président de la République, Monsieur Modibo Sidibé, Président du parti FARE, accompagné d’une délégation du Secrétariat Exécutif National, a été reçu à Koulouba, dans le cadre de la cérémonie de remise officielle de l’avant-projet de loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992.

Malgré nos profondes divergences de vues d’avec le gouvernement sur la question des réformes politiques et institutionnelles, les FARE ont accepté de répondre à l’invitation du Président de la République, essentiellement par courtoisie républicaine et par respect pour nos institutions.

En effet, le parti tient à réaffirmer ici qu’il se démarque totalement de l’approche adoptée par le gouvernement quant aux réformes envisagées, en raison de l’absence de vision et de projet cohérent, et également en raison des circonstances, de la nature et de l’ampleur de la crise.

Nous avons plutôt proposé de revenir aux maliens à travers un dialogue national refondateur, plutôt que de s’en remettre à un Comité d’experts.

A défaut de la légitimité d’un vrai débat national refondateur, il n’y avait aucune raison que les FARE s’inscrivent dans le Cadre de concertation national, qui exclut les Maliens qui aspirent à être acteurs et actrices de leur avenir et de celui de leur pays.

Aussi, nous ne saurions cautionner une telle dynamique où la fuite en avant le dispute à la course de vitesse, au moment où il est question pour les Maliens de parler avec lucidité de ce que nous sommes aujourd’hui, de proposer des réponses endogènes aux maux dont souffre le pays, de refonder les institutions, d’établir les règles du jeu économique, politique et social qui feraient que les maliens, véritablement, arriveront à ce qu’ils veulent : un Mali de l’effort, de l’entente, un Mali en paix avec lui-même.

Pour les FARE, la seule et vraie exigence de l’heure, est de dégager des perspectives solides de sortie de crise, de restaurer la confiance des maliens de l’intérieur et de l’extérieur en eux-mêmes et en leur Etat, car le processus qui conduira le Mali à une véritable sortie de crise structurelle, durable et refondatrice ne pourra faire l’économie d’un traitement de fond de l’ensemble des causalités ayant engendré la crise.

Il y a donc urgence que notre peuple puisse se réunir pour parler, de la base au sommet, revisiter nos institutions, nos pratiques démocratiques et refonder notre Etat.

En conclusion, le parti FARE remercie le Président de la République pour son invitation, mais déclare ne pas s’inscrire dans la démarche du gouvernement et ne soutiendra aucune initiative référendaire fondée sur un tel avant-projet de loi.

Le parti FARE reste disposé à concourir pleinement avec le gouvernement et les forces vives de la Nation à l’élaboration d’un processus endogène de sortie de crise structurelle, durable et refondatrice de l’Etat du Mali.

Fait à Bamako, le 11 avril 2019

 Le Secrétaire Général

DIALOGUE NATIONAL RÉFONDATEUR 

MODIBOSIDIBÉ 

PRESIDENTFAREANKAWULI 

ANCIENPREMIERMINISTRE

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5 COMMENTAIRES

  1. Oooh. Si Modibo arrive au pouvoir, il fera pire avec la France. Tout le monde est connu dans ce pays.

  2. Ce que Modibo oublie, c’est qu’il n’est ni le seul fils intelligent du pays, ni le seul “politicien” (s’il en est véritablement )
    D’autres ont fait des propositions de sortie de crise. Si chacun croit que sa proposition est la meilleure et s’y accroche de façon pathologique, allons nous avancer ? Le pouvoir fait la synthèse des propositions. Tu dois le savoir en tant que technocrate. Et c’est ce que tu connais et non la politique malheureusement.

  3. dire aujourd’hui qu’une révision de la constitution est la solution, c’est juste se mentir.
    l’argent pour le référendum peut servir pour améliorer les conditions de vie de maliens et leur école.
    à vouloir coûte que coûte satisfaire l’extérieur, qui n’a jamais sauvé de l’intérieur, on court sa propre perte.
    quand au mali, on a pu mettre fin au régime de moussa, pour les chefs d’état savent à quoi s’en tenir

  4. BIEN VU , MODIBO SIDIBÉ: CETTE “RÉVISION” N’ A RIEN d’un processus endogène.

    C’ EST UN DICTAT DE LA FRANCE QUI VIOLE AINSI LA SOUVERAINITÉ NATIONALE ET L’ INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MALI, POUR LA DEUXIEME FOIS , LA PREMIERE FUT LE REFUS D’ ENTRER Á KIDAL Á L’ ARMÉE RÉPUBLICAINE DU MALI.

    • Depuis longtemps ces journalistes R€vi$ionnistAtlantistes lui ont déclaré la guerre en tentant de la harceller chaque jour

      Mauvaises habitudes (tout comme l’indicipline) de ces occidentaux, ils snobent souvent en se prétendent $ouveri€n$ (dont les U$A n’ont rien de souverain !)
      dont on s’aperçoit qu’ils sont basé sur le Touri$me, la ¢om€di€, le $port, la Mu$iqu€, le Lux€ (et surtout la LUXUR€ !), le $pectacle bref que de l’amu$ement !
      Ils accusent les autres, mais leur balance commerciale est déficitaire à cause qu’ils dépendent trop du petrole !

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