En décidant de se lancer en sa qualité de candidat indépendant dans la course à la députation dans la circonscription électorale de la commune III du district de Bamako, Ibrahima Bouille Fofana ne manque pas de justifier cette candidature. Selon lui, pendant quatre législatures, de 1992 à 2013, soit 21 ans, sa Commune a été mal représentée au sein de l’hémicycle.
Les partis politiques comme CNID, ADEMA, RPM et PUR ont désigné des représentants qui n’ont jamais été à la hauteur de la tâche en Commune III. Aussi, il y avait une rupture complète entre les élus d’une part et la population, les cadres, voire le conseil communal, d’autre part. Ces propos sont de Ibrahima Bouille Fofana. À son avis, pratiquement, il n’y avait jamais de restitution et aucun n’a exercé sa mission de contrôle de l’action gouvernementale.
IBF estime que l’heure ne doit plus être à l’achat de voix, sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets. «On ne devient pas député pour sa seule circonscription, mais on peut bien la servir et à travers elle les milliers de jeunes et de femmes qui sont dans des situations de très grande précarité», martèle-t-il.
Une fois élu député, IBF s’engage à être un coach, un parrain pour les organisations de jeunes, de femmes ou autres groupements associatifs, par un appui constant. C’est pourquoi, il invite les femmes et les jeunes à une mobilisation générale autour de sa candidature, pour la marche vers le changement.
À titre de rappel, Ibrahima Bouille Fofana est inspecteur des finances après des études d’ingénieur et de Gestion d’entreprise. Professeur assistant à l’Ecole nationale d’Ingénieur, il a été chef du Bureau des Bourses à la Direction nationale de l’Enseignement supérieur, chef de cabinet au Ministère chargé des Relations avec les Institutions.
Seyni TOURE