Commune II : L’Adema et l’Alliance Urd-Fare-Parena-Jaama disent NON à l’annulation de leur liste

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Les membres du BE de l'Adema-Pasj lors de la conférence de presse - (photo archives)

Pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une annulation injuste de leur liste, les militants de l’Urd, Fare Anka Wuli, Parena, Jaama et Adema de la commune II du district de Bamako, ont manifesté, hier mardi devant le Tribunal de Grande Instance de la commune.

Hier, mardi 25 octobre 2016, une marche a été organisée, en commune II, par les militants du parti ADEMA et des partis membres de la liste Urd, Fare, Parena, Jaama. Motif ? Protester contre la décision du juge qui annule les listes de l’Adema et de l’Alliance Urd, PARENA, Fare, Jaama.

Pour protester contre ce qu’ils qualifient de mesure contraire à la loi et à l’équité, les marcheurs munis de banderoles, ont  afflué des quatre coté de la commune et ont convergé en direction du Tribunal de Grande Instance où ils ont fait un sit-in.  D’importants dispositifs avaient été pris pour empêcher la tenue de ce sit-in.  «C’est une manifestation qui n’a pas été autorisée»,  déclare un agent de police chargé d’empêcher l’attroupement devant le tribunal.  Pour la circonstance, outre les éléments du GMS (Groupement Mobile de Sécurité) la garde nationale a également été sollicitée  en guise de renfort. Un dispositif qui n’a point intimidé les manifestants qui  sont venus tenir leur discours devant le tribunal, non loin des forces de sécurité en état d’alerte.  Face à la foule, M Sékou Diakité (ADEMA) a pris, le premier la parole pour remercier les autres formations politiques, notamment l’URD, le Parena, Fare Ankawuli, Jaama pour la forte mobilisation de leurs militants. «Nous sommes là pour manifester notre mécontentement face au verdict qui a été donné concernant l’annulation de la liste de nos partis aux élections prochaines en  commune II. Ce verdict n’est ni conforme au droit, ni à l’équité » a déclaré  M Diakité. Qui a rappelé la lutte héroïque que le peuple malien a menée, en 1991, pour la chute de la dictature et l’avènement d’une «justice crédible » dans notre pays.  Le  second intervenant était Abdramane Diarra, le président national de la jeunesse URD et secrétaire général  de la section II.  Il a vigoureusement protesté contre l’annulation de leur liste et a invité les militants de son parti et ceux de la liste Urd, Fare, Parena, Jaama à rester mobiliser pour faire échec à une «décision injuste et injustifiée ».  «Si l’annulation de notre liste n’est pas levée, il n’y aura pas d’élection en commune II», a indiqué le président de la jeunesse URD.  Pour l’ADEMA et les partis de l’Alliance ci haut désignée, cette annulation qui ne se fonde sur aucun argument crédible,  constitue une véritable forfaiture car intervenant 24 h avant la délibération et (aussi) après que les délais de recours aient également été épuisés».

Afin, déclarent-ils, d’être rétablis dans leur droit, les partis touchés par la mesure d’annulation ont indiqué leur volonté d’inscrire toutes leurs actions dans la légalité. Aussi, ont-ils déjà saisi la Cour d’Appel d’une requête aux fins d’annulation de  la décision rendue par le juge d’instance.  «Nous ne considérons point ces rumeurs qui parlent de malversations, de démarches de nantis de largesses de puissants, nous pensons que notre justice est au-dessus de cela. Et nous y croyons fermement. Quand nous prenons en compte les poids politiques des partis figurant sur les listes annulées, nous comprenons aisément que  l’acte est une entrave grave à notre démocratie. Les hommes forts de ces listes n’abdiqueront pas sur du faux..», écrit l’URD dans un communiqué rédigé à cet effet.

Papa Sow/Maliweb.net

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4 COMMENTAIRES

  1. Quelle est la force de la justice quand les citoyens boudent ses décisions?
    Nous demandons aux militants de ces partis d’accepter le verdict de la justice.

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