Elu RPM de la circonscription de la CII, Karim Keïta se retrouve seul après le départ de Mamadou Doumbia. Ce dernier n’est autre que son colistier aux législatives de 2013, dont ils sont sortis tous les deux vainqueurs. Le nouvel adhérent de l’ADP était le second député RPM de la commune II et son départ met en minorité le président de la commission Défense dans sa circonscription. Il est désormais contraint de cheminer avec Hady Niangadou, élu de la Codem.
Revenu de la Mecque d’où il a démenti son appartenance au Conseil d’Administration des stations ORYX, Karim Keita n’aura pas eu le temps de digérer qu’il fera face aux accusations de n’avoir pas été en mesure de convaincre l’honorable Moussa Doumbia de rester au parti présidentiel à la veille d’un congrès de toutes les attentes.
Le revers est d’autant considérable que l’ADP profite de la défection du deuxième député Rpm pour avoir son premier élu en Commune II. Ce fief historique de l’Adema, désormais aux mains du RPM avec l’avènement d’IBK et l’adhésion du maire Youssouf Coulibaly, n’est désormais plus la chasse gardée du parti majoritaire. Le désaveu est des plus cinglants puisque c’est bien là que se trouve le siège du parti des tisserands.
A KEITA
la trahison n’a jamais aider un homme en politique, mon neveu doit se battre.
quel trahison on veut des preuves pas on a dit
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