C’est en tout cas les différentes positions qui se sont dégagées, le samedi dernier, au cours de la rencontre du ministre Abdoulaye Idrissa Maïga et les partis politiques, dans le cadre de leur réunion de concertation.
A la faveur de cette rencontre dite de prise de contact, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a fait le point des préparatifs des élections communales et régionales dont il a dévoilé le chronogramme provisoire. Tout en soulignant la nécessité pour le Mali de clore le cycle électoral enclenché en 2013 par la tenue des élections présidentielle et législatives, le ministre Maïga s’est montré réticent à la mise en place de délégations spéciales qui pourraient résulter d’un éventuel report des élections de proximité. Partant, il a notifié à ses interlocuteurs du jour que les Maliens se rendront aux urnes le 29 avril prochain.
A cet effet, le collège électoral sera convoqué le 18 février. L’ouverture et la fermeture de la campagne électorale sont respectivement prévues pour les 10 et 24 avril, pendant que la date limite du dépôt des listes de candidature est fixée au 12 mars. Les listes définitives de candidature seront publiées le 6 avril. Toutefois, ces dates ne sont pas encore définitives parce qu’elles devront être soumises à l’appréciation du Conseil des ministres. Mais, d’ores et déjà, une bonne frange de la classe politique est restée sceptique, notamment par rapport aux conditions d’organisation desdites élections, même si, par ailleurs, l’Administration affiche sa détermination à ce qu’elles se déroulent dans les conditions de crédibilité et de transparence requises.
Au cours de cette rencontre, des responsables politiques de l’opposition et ceux de la mouvance présidentielle ont en effet émis des inquiétudes sur plusieurs points. Outre la dégradation du tissu sécuritaire dans le Nord du Mali, ils ont exprimé des réserves par rapport aux préparatifs des élections, notamment le «mauvais» déroulement des opérations du Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec). Opérations qui, a rappelé le ministre Maïga, ont officiellement pris fin le 31 décembre 2014. A l’en croire, le nombre total de personnes dans la base de données à la date du 21 janvier courant se chiffre à 14.349.906 dont 7. 377.850 potentiels électeurs, contre 6.566.026 lors des législatives de 2013. Il a par ailleurs annoncé une révision exceptionnelle des listes électorales en février 2015, la révision de 2014 n’ayant pas eu lieu en vertu de la loi n°2014-051 d’octobre 2014 portant sursis à la révision des listes électorales.
Il importe de rappeler que le Conseil des ministres du mercredi 26 février 2014 a décidé de proroger de six mois (donc jusqu’en octobre 2014) les mandats des élus communaux qui expiraient en avril 2014. En son temps, le gouvernement a justifié ce report par son souci de permettre le retour des réfugiés et autres déplacés dans leur localité d’origine, mais surtout sa volonté de donner une chance au processus de réconciliation nationale de progresser, ainsi que la mise en œuvre de certaines recommandations des états généraux de la décentralisation. La date d’octobre 2014 avait ensuite été repoussée, cette fois-ci sur demande de la classe politique qui a souligné la nécessité de parachever les opérations du Ravec.
Notons que le Mali compte au total 761 collectivités dont 703 communes, 49 cercles, 8 régions et 1 district. Le nombre de conseillers communaux s’élève à plus de 10 000.
Bakary SOGODOGO
un homosexuel ministre de l’administration territoriale?
Il fait ces besoins satanique avec un depute de GAO.ils ont surpris en plein moment de douceur au ministere de l’environnement.
Les homes attention vos derrieres avec le fou de GAO.
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