Commission parlementaire sur les événements survenus à Kidal en mai dernier : À quand l’interpellation des membres du gouvernement ?

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Gouvernement Mara
Le gouvernement au cours d’un conseil de ministres (photo archives)

On se rappelle encore les événements malheureux survenus à Kidal aux lendemains de la visite (17 mai 2014) du Premier ministre Moussa Joseph Mara. Les affrontements entre l’armée malienne et les groupes armés ont tourné à la faveur de ces derniers, occasionnant du coup la perte de la région de Kidal.

 

La défaite étant orpheline, certains membres du gouvernement, en l’occurrence le Premier ministre, ont commencé à fuir leurs responsabilités arguant qu’ils n’étaient pas au courant de la riposte de l’armée malienne. Idem pour le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Or, à moins qu’il ne soit amnésique, c’est le Premier ministre Moussa Joseph Mara qui avait déclaré la guerre aux groupes armés présents dans cette partie de notre pays. Fondé en cela que ceux-ci avaient sauvagement assassinés des civils, dont des officiels, et des militaires maliens. Pour apporter la réponse appropriée à ce qu’il avait considéré comme une déclaration de guerre, il a entamé une campagne médiatique à l’international pour annoncer l’arrivée de renforts en hommes et matériels à Kidal.

 

Répondant à une question à ce sujet, Moussa Joseph Mara avait déclaré ceci sur une radio internationale : «C’est une information confirmée. Des renforts d’ailleurs sont déjà arrivés à Kidal. Maintenant, il va falloir que nous traitions cela avec la dernière rigueur. C’est aussi simple que cela». Par ailleurs,bien avant l’assaut de l’armée malienne, le Premier ministre assurait devant la Ligue des prédicateurs du Mali (Lipma), réunie en congrès, le lundi 19 mai 2014 à 17 h à la Grande mosquée de l’ACI-2000, que :«A l’heure où je vous parle (lundi à 18 h Ndlr), il y a près de 1000 soldats maliens qui sont arrivés en renfort à Kidal et d’autres renforts sont en route. Les armes dont nous disposons nous permettent de faire de Kidal ce que nous voulons. Nous voulons montrer à l’ennemi de quoi nous sommes capables. J’invite les uns et les autres à ne pas faire d’amalgame et surtout de ne pas attaquer nos partenaires. Nous venons d’avoir une réunion avec eux et ils savent ce que nous leur avons dit. Il faut que Kidal soit libéré de tous les groupes armés ». La déclaration de guerre est sans équivoque.

 

Quelques jours plus tard, l’armée malienne a attaqué les positions des groupes armés. La suite est connue : elle a été défaite et l’humiliation pour notre pays en fut grande. C’est après qu’une commission parlementaire a été constituée pour situer toutes les responsabilités dans cette affaire.

 

À ce jour, très malheureusement, rien de concret n’a été fait dans ce sens. Alors qu’il est impérieux que cette affaire soit tirée au clair. Pour que ceux qui sont à l’origine de ces affrontements, ayant occasionné la perte de la région de Kidal et plusieurs dizaines de morts, répondent de leur forfaiture. D’autant qu’il est à ce jour établi que les responsables de cette situation ont agi dans l’impréparation totale et dans le plus grand amateurisme. Au-delà de la commission parlementaire, ils doivent être jugés pour haute trahison. Et mériter la sanction qu’il faut.

Dioukha SORY

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1 commentaire

  1. Une commission d’enquête parlementaire pour une question de sécurité serait dirigée par le têtard Amadem maison, Karim Wade Keita, celui-la même qui ne peut pas lire correctement un texte écrit en français à fortiori de le comprendre.

    Que peut on attendre d’une telle commission?

    Quand les députés d’une république refusent de mettre des gens expérimentés ou qui ont plusieurs années de métiers dans les domaines qui concernent le poste à occuper, il y a un sérieux problème de sérieux, d’éthique, de probité et de sincérité à l’égard du peuple malien de la part de cette institution de la république qu’est l’Assemblée Nationale du Mali version 2014.

    Le général de la police nationale, Niémé Keita, ancien du Groupement Mobile de la Sécurité de Bamako, GMS de N’Tomikorobougou, celui-la même qui s’est fait remarqué dans les années 80 en régulant la circulation sur l’avenue de l’OUA à Bamako pour faire plaisir au Général d’armée Moussa Traoré en partance ou en provenance de l’aéroport de Bamako Senou, est une personnalité controversée, mais respectée dans la police malienne.

    Niamé n’est pas un Saint, tombé dans la disgrâce et le pénombre de l’oubli à la suite du renversement du régime de Moussa Traoré en 1991, il a finalement été rappellé aux affaires sous ATT.

    Mais il a une grosse expérience des questions sécuritaires aux Mali et vient de se faire élire à l’assemblée Nationale du Mali comme Député.

    De l’autre côté, il y a un recalé des universités canadiennes avec à la clé zéro diplôme, j’ai nommé Karim Wade Keita, le fiston national, vendeur de véhicules de son état.

    En pure opportuniste de la 25 heure, Karim dont le monde entier découvrit la tête “quatre points cardinaux”, lors de la célèbre visite du candidat malheureux Soumaila Cissé à Sébenicoro en août 2013, pour féliciter son père IBK, alors qu’il pianotait sur son portable comme un gamin accroc aux mangas dans une bibliothèque de Tokyo, est un novice dans tous les sens du terme.

    Bercé dans la facilité d’une jeunesse innocente et abondamment gâtée au Canada par son père qui le laissait vivre comme un prince avec l’argent public du Mali indûment dépensés, le Bambino des nuits québécoises n’a rien appris qui peut lui valoir une once de compétence en matière de défense et de sécurité au Mali.

    Pourtant c’est lui, Karim Wade Keita, que les députés du RPM, parti présidentiel majoritaire à l’assemblée nationale, qui se fait appelé “Rassemblement Pour le Mali” (alors que c’est RIEN POUR LE MALI et tout pour la famille IBK), ont préféré à Niamé Keita pour présider la commission de défense de l’assemblée nationale de notre pays.

    Où est donc le sérieux dans cette assemblée nationale?

    Le président de cette Assemblée Nationale, Issiaka Sidibé, implique régulièrement sa propre fille Mami Sidibé Keita, qui se trouve être la femme du fiston National, Karim Wade Keita, dans des marchés publics troubles et douteux de cette institution de la république du Mali.

    Une nouvelle mafia bouffe à deux mains et à gorge déployée les ressources financières et matérielles de l’assemblée nationale, sans que les députés de RIEN POUR LE MALI, ne lèvent le moindre doigt ou ne pipent mot.

    Où est le sérieux dans cette l’assemblée nationale?

    Dans ce contexte d’insouciance et d’irresponsabilité généralisée, que vaudra-t-elle les travaux d’une commission d’enquête issue de cette assemblée?

    Ne serait-ce pas cette même assemblée nationale qui a voté contre une Motion de censure à l’encontre de Moussa Mara et de son gouvernement?

    Ne serait-ce pas elle qui a reçu ce même Moussa Mara quand il mentait sur les avions présidentiels et finit par avoir leur quitus et leurs soutiens malgré ses mensonges éhontés en direct à la télévision nationale?

    Alors pourquoi voudriez-vous croire qu’une commission d’enquête issue de cette assemblée nationale va produire un miracle pour faire éclater la vérité sur Kidal et les événements de mai 2014 puisqu’elle a une aversion totale de la vérité?

    Dans un pays sérieux, une telle commission d’enquête serait la bienvenue et serait même une obligation pour faire la lumière sur la gouvernance chaotique du pays actuellement.

    Mais dans le contexte du Mali ce n’est ni plus ni moins que du théâtre et du folklore pour amuser la galerie et continuer à duper le peuple malien.

    Mais ces députés de RIEN POUR LE MALI et TOUT POUR LA FAMILLE IBK finiront certainement comme le régime IBK c’est à dire dans les poubelles de l’histoire.

    Salute!

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