La commission nationale de dialogue et de réconciliation, tant annoncée, vient d’être créée par les autorités de transition. Cette nouvelle structure, placée sous tutelle du président de la République par intérim, aura pour tâche essentielle d’engager les voies et moyens susceptibles de favoriser le retour de la paix au sein des différentes communautés du pays. Afin de permettre une reconstruction nationale.
Cette commission ainsi créée, doit être capable d’apporter aux Maliens, des solutions idoines aux multiples difficultés qui ont conduit à l’échec des différents accords de paix que le Mali a eu à signer dans le temps avec les groupes rebelles. Puisse cette structure soit une porte de sortie pour le Mali qui peine à éradiquer les vagues d’invasions de son territoire par ses propres fils.
Il s’agira pour la nouvelle commission qui vient, d’ailleurs, à point nommé, de privilégier, dans sa démarche, ce qui est important c’est-à-dire l’unité nationale. L’objectif, sera, non seulement de créer un cadre de dialogue franc entre les communautés nationales, mais aussi, de réconcilier les cœurs meurtris des Maliens. Cette réconciliation doit cependant impliquer toutes les couches sociales qui discuteront les problèmes réels du Mali. A ce niveau, il faudra éviter l’amalgame. Cette commission nationale ne doit surtout pas être le cadre pour permettre à des poignées d’individus d’imposer aux autres leurs propres opinions. Les uns et les autres doivent, au contraire, s’asseoir sur la table de discussion et se dire la vérité pour que le Mali ne revive plus encore ce qui lui est arrivé. Sans dialogue entre les fils d’un même pays et sans réconciliation des cœurs après de dures épreuves, on ne saurait avoir une nation solide capable de répondre aux aspirations d’une démocratie.
Jean GOÏTA
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C’est une bonne initiative qui mérite d’être explorer pour faire quelques choses de potable et durable pour le Mali.
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